• La visite d’État a été fixée à la deuxième quinzaine de juin prochain *** Tebboune ira à Paris !

     

    La visite d’État a été fixée

    à la deuxième quinzaine de juin prochain

    Abdelmadjid Tebboune ira à Paris !

    La visite d’État a été fixée  à la deuxième quinzaine de juin prochain *** Tebboune ira à Paris !

    La visite du président de la République en France ne sera pas anodine. Elle peut véritablement annoncer une ère nouvelle.

    Faire de cette visite un succès

    Le chef de l'État se rendra en France dans la seconde moitié du mois de juin prochain. Ce sera une visite d'État, ont convenu les deux présidents Tebboune et Macron, lors d'une communication téléphonique, a annoncé hier, la présidence de la République. Les deux chefs d'État ont «évoqué les relations bilatérales et les moyens de les renforcer, y compris la visite d'État du président de la République, en France, qu'ils ont convenu d'organiser la deuxième moitié du mois de juin», a précisé El Mouradia dans un communiqué. De son côté, la présidence française a relevé que MM. Macron et Tebboune « ont convenu de poursuivre l'ambitieux travail de préparation pour faire de cette visite un succès». C'est dire que l'intention est on ne peut plus claire et la volonté de poursuivre dans la voie de la réconciliation et du partenariat est très forte et semble bien résister aux desseins malveillants de l'extrême droite française.
    La relation algéro-française dans sa nouvelle version a réussi à dépasser les «écarts de langage» du président Macron, les comportements de barbouzes de quelques diplomates associés aux services secrets, les campagnes médiatiques haineuses orchestrées par les nostalgiques de l'Algérie-française. Dans cette bataille que mène le tandem Tebboune-Macron dans l'adversité, force est de constater que la balance penche en faveur d'une nouvelle vision des rapports entre les deux pays. Et pour cause, les charges quasi permanentes des lobbies n'ont pas réussi à annuler la visite historique d'Emmanuel Macron en Algérie, ni la signature de la Déclaration d'Alger et encore moins la visite tout aussi historique de la Première ministre Elizabeth Borne à la tête d'une délégation de 16 ministres ! Une première dans les annales de la République française. Cette bataille n'est certainement pas finie. Il reste encore des victoires à remporter et il faut aussi s'attendre à des coups bas de la part des descendants de l'OAS. La prochaine visite d'État n'en sera que l'une des séquences.
    Du côté de l'Algérie comme celui de la France, l'urgence, aujourd'hui, est d'avancer dans la réalisation de l'idéal commun, celui de donner aux deux sociétés, qui comptent des millions de binationaux, de sérieuses perspectives d'avenir. Les présidents Tebboune et Macron sont convaincus que le pont humain qui relie les deux pays est une chance inouïe, à même de porter les deux pays, la région de la Méditerranée occidentale, l'Afrique du Nord et par extension, toute l'Afrique. La géopolitique mouvante du moment autorise parfaitement le rêve de ce tandem qui consiste à créer un pôle de croissance extraordinairement performant en mutualisant les énergies des jeunesses algérienne et française, en assurant un réel transfert technologique nord-sud et surtout en réalisant le désir de paix dans une zone du monde qui a vu naître la civilisation humaine. En cela, la visite d'État du président Tebboune sera un acte fondateur d'une ère nouvelle. Elle vient confirmer le travail accompli à Alger, en août dernier, lors de la visite d'État d'Emmanuel Macron en Algérie. Mais aussi, refonder, pour de vrai, une relation qui a tant besoin de stabilité.
    Les deux hommes vont parler coopération, partenariat, codéveloppement. Il ne sera pas question de guerre, de colonisation. Non pas que le sujet soit mis sous le tapis, mais parce que l'essence même du combat des deux Présidents a consisté à dépolitiser la question de la mémoire en la confiant à un collège d'experts algériens et français. La commission mixte algéro-française Histoire et Mémoire qui a tenu, mercredi dernier, sa première réunion par visioconférence est l'une des plus éclatantes victoires du dialogue algéro-français.
    Celui-ci sera éminemment politique sur des dossiers de l'heure et totalement scientifique dans ses aspects mémoriels. Les politiques valideront le travail des historiens. Ils en assumeront le contenu. Les sociétés algérienne et française sauront ce qui s'est passé en Algérie tout au long de la nuit coloniale. Il ne se trouvera pas un seul Algérien qui accablera un citoyen français. Entre l'un et l'autre, il existe ces millions de Franco-Algériens qui seront le ciment de l'ère nouvelle que les deux Présidents appellent de leurs voeux. La visite de Tebboune en France ne sera pas anodine. Elle peut véritablement annoncer une ère nouvelle.

    SOURCE : L'Expression: Nationale - Tebboune ira à Paris! (lexpressiondz.com)

    La visite d’État a été fixée  à la deuxième quinzaine de juin prochain *** Tebboune ira à Paris !

    Oui mais le chemin sera long

    Contrairement à ce qu'a prétendu

    Benjamin Stora : tout c'était bien passé ?

    Commission mixte d'historiens :

    Première réunion, premiers accrocs

    La visite d’État a été fixée  à la deuxième quinzaine de juin prochain *** Tebboune ira à Paris !

    La première réunion

    de la commission mixte d'historiens français et algériens a eu lieu

    La question de la mémoire demeure parmi celles qui empoisonnent les relations algéro-françaises. Les visions sont différentes et s'opposent sur plusieurs points. Les historiens des deux pays divergent sur le fond et la forme. Pour rapprocher les points de vues, les deux pays ont décidé de mettre en place une commission mixte. Cette décision a été annoncée au lendemain de la visite du président français Emmanuel Macron en Algérie, en août 2022. 

    Après la désignation des représentants des deux pays, cette commission a tenu sa première réunion le mercredi 19 avril, a annoncé l'Élysée dans un communiqué. « À l’occasion de la visite du Président de la République en Algérie en août 2022, il a été décidé par les deux chefs d’État de la constitution d’une commission mixte d’historiens français et algériens pour travailler sur l’histoire de l’Algérie contemporaine, pour mieux se comprendre et réconcilier les mémoires blessées. Cette commission est composée de dix membres, cinq du côté algérien et cinq du côté français », rappelle le communiqué.

    L'Élysée, qui revient sur cette réunion, rappelle la composante française de la commission : « les cinq historiens français sont les suivants : Benjamin Stora, Professeur des universités, co-président de la commission, Florence Hudowicz, conservatrice du patrimoine, Jacques Frémeaux, Professeur des universités, Jean-Jacques Jordi et Tramor Quemeneur, historiens et enseignants universitaires ».

    Commission mixte d'historiens :

    Première réunion, premiers accrocs

    Du côté algérien, le chef de l'État Abdelmadjid Tebboune avait désigné, en novembre 2022, Mohamed El Korso, Idir Hachi, Abdelaziz Fillali, Mohamed Lahcen Zighidi et Djamel Yahiaoui pour faire partie de cette commission. Le communiqué indique que « cette commission indépendante travaillera d’abord sur les origines de la colonisation française en Algérie, au XIXe siècle, en dressant un inventaire des archives déposées en France et en Algérie, et qui traitent particulièrement de la conquête coloniale. D’autres sujets seront ensuite abordés à sa diligence, concernant la période du XXe siècle, en particulier la séquence de la guerre et de la décolonisation ». L'Élysée souligne également que « la commission pourra solliciter les avis et les observations d’autres historiens dont les travaux et expertises sont reconnus en la matière ».

    Cependant, dans le communiqué de la présidence française rien n'a filtré sur l'ordre du jour et les décisions de cette commission. Rien n'a également filtré sur la présence des représentants de l'Algérie à cette réunion. Certains médias affirment toutefois que pendant cette réunion, le côté français a insisté sur la nécessité de se concentrer sur la période de la guerre d'Algérie. Une période qui s'étend de 1954 à 1962. Tandis que du côté algérien, les historiens ont affiché leur volonté de soulever les questions de la colonisation depuis la conquête de l'Algérie par la France en 1830. Pour les représentants de l'Algérie, les crimes commis par le colonisateur pendant cette période doivent faire partie des discussions alors que les Français, sous prétexte d'absence de données, veulent éviter d'évoquer ces « crimes contre l'humanité ».

    Il faut rappeler que l'annonce des représentants français dans cette commission a soulevé des interrogations en Algérie. En effet, la majorité des membres de la commission sont des pieds noirs, dont certains sont nostalgiques de l'Algérie française. Ce travail est donc a priori handicapé par une vision que l'Algérie rejette.

    SOURCE : La première réunion de la commission mixte d'historiens français et algériens a eu lieu (observalgerie.com)

     

    Commission mixte sur la mémoire

    Les historiens français

    en majorité pieds-noirs

    La question de la mémoire demeure le maillon faible des relations algéro-françaises. Les visions sont différentes et s'apposent sur plusieurs points. L'Algérie et la France ont vécu une guerre sanglante. Chaque partie tente de tirer la couverture vers elle-même. Les historiens des deux pays divergent sur le fonds et la forme. Pour rapprocher les points de vues, les deux pays ont décidé de mettre en place une commission mixte. Cette décision a été  annoncée au lendemain de la visite du président français Emmanuel Macron en Algérie, en aout 2022. La composante de ladite commission est désormais connue des deux rives.   

    Du côté français, cette composante a été rendue publique non par les instances officielles françaises, mais plutôt par l'historien Benjamin Stora, un des conseillers du président français sur ce dossier et auteur d'un rapport sur la mémoire, remis en janvier 2021. Elle est composée en plus de Benjamin Stora, de Tramor Quemeneur, auteur de nombreux ouvrages sur la guerre d’Algérie, qui officiera comme secrétaire général de la partie française de la commission. Jacques Frémeaux, spécialiste de l'invasion française de l’Algérie, Florence Hudowicz, conservatrice en chef du patrimoine et co-commissaire de l’exposition sur l’émir Abdelkader au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), à Marseille en 2022. Jean-Jacques Jordi, historien et auteur d’ouvrages sur les Européens d’Algérie, figure lui aussi parmi les historiens désignés au sein de cette commission.

    Cependant, cette composition, qui a pour principal objectif de rapprocher les points de vue entre les deux parties, est déjà remise en cause. Pour les observateurs, elle ne pourra aller dans le sens de la réconciliation des mémoires étant donné que la majorité des membres de la commission sont des pieds noirs, dont certains sont nostalgiques de l'Algérie française. Donc, ce travail est à priori handicapé par une vision que l'Algérie rejette.

    Les historiens français vont-ils défendre une vision française de l'histoire de la guerre d'Algérie ?

    En effet, parmi les cinq historiens membres du comité côté français, trois sont pieds-noirs. Ils sont nés, en Algérie sous l’Occupation. Il s'agit de : Benjamin Stora, né à Constantine, Jacques Frémaux, né en Algérie et qui l’a quittée en 1962 alors qu’il avait 13 ans, Jean-Jacques Jourdi, qui est né à Bordj El Kiffan en Algérie. Ces historiens dans leurs écrits étaient surtout proches des thèses des nostalgiques de l'Algérie française.

    Jacques Frémaux a écrit « Algérie 1830-1914 : naissance et destin d'une colonie ». Dans cet ouvrage l'historien met dos à dos les Algériens qui se sont battus pour leur indépendance et les Français qui étaient les colonisateurs. Dans ce livre l'historien a analysé « la mentalité des hommes qui ont déclenché la conquête et de ceux qui ont résisté, la violence qui se déchaine des deux côtés, les erreurs manifestes et les bonnes intentions parfois funestes ». Pour cet historien, la fracture entre l'Algérie et la France est seulement due au choix de l'Algérie après l'indépendance.

    De son côté, Jean-Jacques Jourdi a écrit, entre autres, « Les harkis, une mémoire enfouie ». Dans ce livre, qui est devenu une référence pour les harkis, l'auteur a défendu leur cause, alors que pour les Algériens le choix de ces hommes de se battre pour la France n'est qu'une trahison.

    Pour conclure, il faut dire que le choix de Benjamin Stora et de son équipe répond à une volonté de défendre une vision française de l'histoire de la guerre d'Algérie. Une version que l'Algérie n'accepte pas. Reste à savoir si cette commission pourra faire ce travail de réconciliation, alors que certaines versions de l'histoire sont irréconciliables.

    SOURCE : https://observalgerie.com/2023/01/29/politique/commission-mixte-memoire-historiens-francais-majorite-pieds-noirs/ 

     

    « « Je reçois un appel « Au secours » dont je me sens complètement impuissant d’y répondre… C’est aussi cela les inconvénients d’un blogueur ». Michel Dandelot Livre : Un communiste d’Algérie *** Vies de Jules Molina ou un héros ordinaire »

  • Commentaires

    1
    Cros Jacques
    Lundi 24 Avril 2023 à 10:04

    Une situation très complexe et apparemment contradictoire. Le fait d'être Pied Noir ne signifie pas nécessairement que l'on est un nostalgique de l'Algérie française même si cela est vrai pour certains membres de la composante française de la commission mixte ! 

    Oui l'histoire de la France et de l'Algérie doit prendre en compte la période de la conquête.

    La question des harkis mérite qu'on s'y attarde. Si nous n'approuvons pas le choix qu'ils avaient fait de prendre les armes contre leurs concitoyens plus conscients de la nécessité d'en finir avec le colonialisme et d'obtenir l'indépendance de l'Algérie il faut cerner ce qui les a conduits à prendre la décision de s'enrôler dans l'armée française. Par ailleurs il faut prendre en compte le racisme dont ils ont été victimes tout autant que les Algériens qui se sont engagés contre la puissance coloniale.

    Enfin, c'est un leitmotiv chez moi, mais j'en parle en connaissance de cause, c'est quasiment l'absence dans ce travail de mémoire du rôle qu'on a fait jouer aux appelés du contingent. Je considère que ce sont eux aussi des victimes du colonialisme et de la guerre menée pour le perpétuer. Les situations sont trè diverses par rapport à ce qu'ils ont vécu mais ils ont tous été pris dans l'engrenage d'un conflit injuste, anachronique et inutile qui leur a amené un sentiment d'absurdité totale !

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