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Le 15 mars 1962 : les 6 victimes de Château-Royal ont été assassinées par les terroristes fascistes de l’OAS
Il y a soixante ans : un crime impuni de l’OAS
Le crime de Château-Royal à Alger
Le 15 mars 1962, six dirigeants des Centres
sociaux éducatifs d’Algérie sont tués
par un commando de l’OAS
Par Jean-Philippe Ould Aoudia Fils de l’une des victimes, auteur de L’assassinat de Château-Royal, Alger, 15 mars 1962, Éditions Tirésias
Après un siècle de colonisation et à la veille de la guerre d’indépendance, 80% des enfants que l’on appelle alors « indigènes » ne sont toujours pas scolarisés. C’est pour (tenter de) pallier cette incroyable incapacité que, le 27 octobre 1955, sont créés les Centres sociaux éducatifs (CSE), à l’initiative de Germaine Tillion, déportée-résistante, membre du cabinet civil du gouverneur général Soustelle. Progressivement, les animateurs des centres vont faire de leurs locaux, dans des villages dépourvus de tout, des lieux d’apprentissage, doublés de centres de soins infirmiers, où de surcroît les enfants au ventre creux dès le matin pouvaient boire du lait.
La guerre de libération nationale qui éclate le 1er novembre 1954 constitue un défi pour l’armée française qui sort de la défaite de Diên Biên Phu, le 7 mai 1954 au Vietnam. Les officiers, certains faits prisonniers par ceux qu’ils appellent avec mépris les « Viets », y ont appris le rôle essentiel tenu par la population dans la guerre dite « subversive ». C’est en partie pourquoi le succès des CSE auprès des musulmans est vu par l’armée comme une connivence entre le personnel du service et le FLN. Pour ces esprits bornés, nourris par une haine inexpiable, tout ce qui assure au peuple algérien un minimum de bien-être (et de dignité) est à détruire.
Des unités de centurions (c’est l’expression employée par l’écrivain militaire Jean Lartéguy) vont exprimer leur hostilité contre un service dont le fonctionnement reste pourtant conforme aux grandes traditions de l’Éducation nationale française. Le 15 octobre 1956, une série d’enlèvements par les parachutistes frappe le personnel algérien et français, femmes et hommes qui seront tous torturés. Le journal d’extrême droite Aux écoutes titre : « Tentatives de subversion dans les Centres sociaux ». Cette affaire est montée de toute pièce par les services « psychologiques » de l’armée à seule fin de stigmatiser les Centres. Le 16 décembre 1960, lors d’une audience au procès dit des Barricades, le tribunal permet à des officiers supérieurs de tenir des propos diffamatoires contre un service de l’Éducation nationale, totalement étranger à l’affaire jugée.
Début 1961, à Madrid, en terre franquiste, les plus fanatiques partisans de l’Algérie française fondent l’Organisation armée secrète (OAS), dont le sigle va bientôt semer la terreur. L’OAS est une structure associant des civils ayant déjà la pratique du meurtre de sang-froid et des déserteurs des unités parachutistes ayant participé au putsch raté d’avril 1961 (le « quarteron de généraux en retraite »). Ils entendent conserver l’Algérie française « à l’ancienne » par le terrorisme des deux côtés de la Méditerranée. Pendant les 16 derniers mois de la guerre d’Algérie, ils feront régner un climat de terreur et de guerre civile. Ce groupement ultra violent a à sa tête le putschiste Salan, qui rédige fin février 1962 une instruction aux chefs des commandos de la mort : « …Il faut s’attaquer aux personnalités intellectuelles musulmanes…Chaque fois qu’un de ceux-ci sera soupçonné de sympathie (et je dis bien « soupçonné » et « sympathie ») à l’égard du FLN il devra être abattu ». Les animateurs des Centres sociaux figurent sur la liste des « ennemis ».
Le jeudi 15 mars 1962, aux informations de 13 heures, est annoncée « une effroyable tuerie de l’OAS à Alger » : six dirigeants des Centres sociaux éducatifs avaient été collectivement massacrés sur leur lieu de travail et dans l’exercice de leur mission d’enseignement. On a bien lu : 15 mars, soit trois jours avant les accords d’Évian, quatre jours avant le cessez-le-feu.
La tuerie du15 mars 1962 par un commando de l’OAS (delta 5 et 7), est donc le passage à l’acte sanglant du lobby politico militaire qui veut dicter sa loi en Algérie. Les victimes ont noms Marcel Basset, ancien du réseau de résistance « Voix du Nord », Robert Eymard, Mouloud Feraoun, écrivain de langue française le plus connu de son époque, Grand Prix littéraire de la ville d’Alger (1950), Ali Hammoutène, Max Marchand inspecteur d’académie chef du service, Grand Prix littéraire de l’Algérie (1957), Salah Henri Ould Aoudia, oncle de maître Amokrane Ould Aoudia, assassiné par les services secrets français le 23 mai 1959 à Paris pour avoir dénoncé la torture à Paris.
Lundi 19 mars, à 11 heures, dans tous les établissements scolaires, un hommage était rendu aux six victimes comportant la lecture d’un message du ministre de l’Éducation nationale, suivie de l’observation d’une minute de silence.
Il n’y eut pas d’enquête pour découvrir les meurtriers qui sont aujourd’hui connus.
L’un d’eux, Gabriel Anglade, a été élu conseiller municipal de Cagnes-sur-mer, chargé des rapatriés, sur une liste de droite. À son enterrement il eut droit à un éloge au cours duquel sa participation au massacre de six fonctionnaires de l’Éducation nationale le 15 mars 1962 fut porté à son crédit.
Ainsi va la mémoire de la « Nostalgérie ».
Dans quelques jours viendra le triste anniversaire de cette tuerie. Le président Macron, qui a alterné les actes positifs et les compromissions en matière mémorielle, aura-t-il un mot sur ce massacre d’hommes de bonne volonté ?
Alain Ruscio a co-dirigé et co-signé cet article avec son ami très cher Jean-Philippe Ould-Aoudia précisant que cet article a été mis en ligne, ce matin, dans L’Humanité.
« Nous attendons un geste mémoriel de la part du président en hommage aux victimes de l’OAS, qui sont au nombre de 2 700 » écrit Jean-François Gavoury président de l’ANPROMEVO. M. le Président Macron vous avez une nouvelle occasion de faire ce geste le 15 mars prochain.
Le 15 mars 1962 : les 6 victimes
de Château-Royal ont été assassinées
par les terroristes fascistes de l’OAS
Marcel Basset ; Mouloud Feraoun ; Ali Hammoutene ; Max Marchand ; Salah Ould Aoudia ; Robert Eymard. Ces noms et ces visages que nous ne voulons pas, que nous ne pouvons pas oublier.
Ils étaient fonctionnaires de l’Éducation nationale. Au départ, instituteurs, inspecteurs de l’enseignement primaire, directeur d’école ou de cours complémentaire. L’un d’eux était aussi écrivain. Passionnés par l’enseignement, animés par un idéal de justice et de partage, ils avaient rejoint, pour certains dès le tout début, les CSE, ces centres sociaux éducatifs créés en 1955 par Germaine Tillion. Ils étaient devenus les principaux responsables de cette structure directement rattachée à l’Éducation nationale. Ils avaient rang d’inspecteur.
Marcel Basset, né le 3 septembre 1922 à Foulquières-lès-Lens (Pas-de Calais), ancien résistant, gaulliste, son engagement dans les CSE correspond à son idéal.
Mouloud Feraoun, né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel (Grande Kabylie), très bon élève. Grâce à l’obtention d’une bourse pour poursuivre ses études à l’école normale de La Bouzarea (Alger), il devint instituteur et non berger. Il fut le premier Algérien nommé directeur d’un Cours Complémentaire à Fort-National (LArbaaâ Nath Irathen). À la suite de menaces par des militaires activistes, il fut nommé à l’école Nador du Clos-Salembier, un des quartiers les plus pauvres d’Alger. Il intégra les CSE en 1960 comme directeur-adjoint, chargé d’une mission d’inspection sur l’ensemble du territoire algérien.
Ali Hammoutene, né le 16 décembre 1917 à Tizi Ouzou (Kabylie) dans une famille pauvre. Boursier, élève de l’école normale de La Bouzarea (Alger), il fut instituteur, puis passa à Paris le concours d’inspecteur primaire et devint directeur-adjoint des CSE.
Max Marchand, né le 16 février 1911 à Montaure (Eure), brillant élève, école normale d’Évreux, instituteur en Normandie, inspecteur primaire à Oran, inspecteur d’Académie à Bône (Annaba) et à Alger, puis directeur des CSE.
Salah Ould Aoudia, né le 8 novembre 1908 à Ouaghzen (Kabylie), où il n’y a pas d’école publique. Il fut éduqué par les Pères Blancs et devint instituteur. Directeur d’un CSE dès leur création, il devint inspecteur des CSE pour la région Alger-Est.
Robert Eymard était le chef du bureau d’études pédagogiques.
Plus on approchait de la signature des accords d’Évian, qui signeraient sa défaite, plus l’OAS, pratiquant la politique de la terre brûlée, multipliait les attentats. Or, depuis leurs débuts, les centres sociaux étaient très mal perçus par les milieux conservateurs algériens, dont l’hostilité augmentait en proportion de l’enthousiasme de la population :
« Un centre social, dans ce pays en guerre, c’est un havre de paix, un endroit où on retrouve un peu d’espoir. Ceux qui ont faim peuvent même y trouver un peu de lait, les directeurs ayant pris l’initiative de donner à manger à leurs élèves qui leur avouaient venir au cours le ventre vide ! »
Les CSE furent soupçonnés d’être des nids de sympathisants ou de membres du FLN. Arrestations arbitraires, mauvais traitements et tortures, leurs employés payèrent un lourd tribut à la politique de «maintien de l’ordre» telle que la concevaient les autorités civiles et militaires de l’époque. Il y eut aussi des titres mensongers en première page des quotidiens les plus lus par la population «européenne», dont le but était de nuire aux CSE en accroissant l’hostilité à leur égard et en justifiant les actions menées contre eux. Chacun de ces six hommes se savait personnellement menacé.
Cinq mois auparavant, Max Marchand avait échappé de justesse à la bombe qui fit s’écrouler l’immeuble de l’inspection académique où il résidait. En février 1962, lors d’un stage à Marly-le-Roi, Mouloud Feraoun, Ali Hammoutene, Salah Ould Aoudia rencontrèrent, avec d’autres stagiaires des CSE, le conseiller du général de Gaulle pour les Affaires algériennes. Ils lui firent part de leurs inquiétudes sur la situation en Algérie, surtout dans les grandes villes. Bernard Tricot, qui n’ignorait pas le danger auquel ces fonctionnaires étaient exposés, leur demanda de regagner leur poste afin «de travailler coûte que coûte pour empêcher l’OAS d’établir le chaos ». Max Marchand avait profité de ce séjour pour tenter d’obtenir sa mutation à l’inspection académique de Belfort, qui venait d’être créée. Mais ce poste fut attribué à quelqu’un qui ne l’avait même pas sollicité. Rencontrant un collègue à sa sortie du cabinet du ministre, Max Marchand lui dit : « On a promis de me nommer en France, en juin, mais je n’atteindrai pas juin : ils auront ma peau avant. »
Le 15 mars 1962, les responsables des CSE sont venus, parfois de loin, à Château-Royal, un domaine d’El-Biar sur les hauteurs d’Alger où se trouvaient l’École normale de jeunes filles d’Alger, les bureaux et le siège des CSE, ainsi que ceux d’autres services de l’Éducation nationale et quelques logements de fonction, pour participer à la réunion organisée par Max Marchand. Malgré les précautions prises, l’OAS, au courant de cette réunion, avait décidé de frapper les imaginations en assassinant six d’entre eux, dont les noms soigneusement choisis figuraient sur une liste établie à l’avance.
Personne ne sera jamais arrêté ou inculpé pour ce sextuple assassinat. Et pourtant ! On a su assez vite qu’il était l’œuvre des tristement fameux commandos Delta dirigés par Roger Degueldre. Ce dernier a été reconnu par un témoin, sur photos. Mais s’il a été condamné et exécuté, c’est pour d’autres crimes que celui-là : arrêté le 7 avril 1962, il a été condamné à mort par arrêt de la Cour de justice militaire en date du 28 juin 1962, pour une série de plusieurs dizaines de crimes et délits commis jusqu’au 11 octobre 1961…
Grâce aux amnisties successives, ceux qui sont aujourd’hui encore vivants peuvent sans crainte raconter leur participation à ce massacre et, pourquoi pas ? en tirer gloire dans certains milieux. C’est ce qu’a fait Gabriel Anglade. Il s’est en particulier vanté auprès d’un historien américain, Alexander Harrison, d’avoir été celui qui, ce jour-là, avait tué Mouloud Feraoun, en donnant une version par ailleurs maquillée de l’événement.
Au cours de la nuit qui suivit cet assassinat
Germaine Tillion a écrit le texte suivant qui est
paru dans Le Monde du 18 mars 1962.
La bêtise qui froidement assassine
"Mouloud Feraoun était un écrivain de grande race, un homme fier et modeste à la fois, mais quand je pense à lui, le premier mot qui me vient aux lèvres c’est le mot : bonté...
C’était un vieil ami qui ne passait jamais à Paris sans venir me voir. J’aimais sa conversation passionnante, pleine d’humour, d’images, toujours au plus près du réel - mais à l’intérieur de chaque événement décrit il y avait toujours comme une petite lampe qui brillait tout doucement : son amour de la vie, des êtres, son refus de croire à la totale méchanceté des hommes et du destin.
Certes, il souffrait plus que quiconque de cette guerre fratricide, certes, il était inquiet pour ses six enfants - mais, dans les jours les plus noirs, il continuait à espérer que le bon sens serait finalement plus fort que la bêtise...
Et la bêtise, la féroce bêtise l’a tué. Non pas tué : assassiné. Froidement, délibérément ! ...
Cet honnête homme, cet homme bon, cet homme qui n’avait jamais fait de tort à quiconque, qui avait dévoué sa vie au bien public, qui était l’un des plus grands écrivains de l’Algérie, a été assassiné... Non pas par hasard, non pas par erreur, mais appelé par son nom, tué par préférence, et cet homme qui croyait à l’humanité a gémi et agonisé quatre heures - non pas par la faute d’un microbe, d’un frein qui casse, d’un des mille accidents qui guettent nos vies, mais parce que cela entrait dans les calculs imbéciles des singes sanglants qui font la loi à Alger...
Entre l’écrivain Mouloud Feraoun, né en Grande-Kabylie ; Max Marchand, Oranais d’adoption et docteur ès lettres ; Marcel Basset, qui venait du Pas-de-Calais ; Robert Aimard, originaire de la Drôme ; le catholique pratiquant Salah Ould Aoudia et le musulman Ali Hammoutène, il y avait une passion commune : le sauvetage de l’enfance algérienne - car c’était cela leur objectif, l’objectif des Centres Sociaux : permettre à un pays dans son ensemble, et grâce à sa jeunesse, de rattraper les retards techniques qu’on appelle "sous-développement". Dans un langage plus simple cela veut dire : vivre.
Apprendre à lire et à écrire à des enfants, donner un métier à des adultes, soigner des malades - ce sont des choses si utiles qu’elles en paraissent banales : on fait cela partout, ou, à tout le moins, on a envie de le faire. [...]
Et c’était de quoi s’entretenaient ces six hommes, à 10 heures du matin, le 15 mars 1962 ..."
Germaine Tillion
La bêtise qui froidement assassine
– Par Jean-Philippe Ould Aoudia –
« La bêtise qui froidement assassine » était le titre en Une du Monde du 18 mars 1962 qui reproduisait la lettre de Germaine Tillion, rédigée après l’assassinat le 15 mars par l’OAS de six dirigeants des Centres sociaux éducatifs que la déportée résistante avait créés. Pour elle, les criminels étaient : « Les singes sanglants qui font la loi à Alger ».
Le massacre du 7 janvier 2015 à Paris entre en résonance avec celui du 15 mars 1962 à Alger. Même si « Un crime n’en vaut pas un autre, [si] chaque crime a sa figure » comme l’avait écrit François Mauriac après celui de l’OAS, l’un et l’autre présentent de sinistres similitudes.
À commencer par le procédé pour tuer. Un commando de six tueurs, surarmés, entraînés et décidés avait fait irruption dans les locaux administratifs où se trouvaient réunis les principaux responsables d’un service de l’Éducation nationale qui avaient pour mission de transmettre à la jeunesse algérienne les traditions les plus nobles de l’enseignement républicain. À la main, ils tenaient un stylo.
Le 15 mars 1962, six noms inscrits sur une petite feuille furent appelés parmi les 18 présents dans les bureaux des Centres sociaux. Les six victimes furent alignées devant un mur à l’extérieur de la salle et mitraillées, puis achevées par des coups de grâce.
Une minute de silence fut respectée dans tous les établissements scolaires après la lecture d’un message du ministre de l’Éducation nationale de l’époque.
Notre association qui honore l’œuvre et la mémoire des six fonctionnaires de l’Éducation nationale, rend hommage aux douze victimes du massacre de la rue Nicolas-Appert et partage la douleur de leurs proches. Elle est aussi la nôtre.
Au-delà du procédé criminel, le but de ces deux tueries reste le même à cinquante ans d’intervalle. On a tué hier à Alger et on tue aujourd’hui à Paris ceux qui ont pour mission de permettre aux citoyens de réfléchir. Ces deux terrorismes, l’ancien et l’actuel, ont pour ennemis la République et ses valeurs.Porter atteinte à la vie est inacceptable, mais l’assassinat d’« intellectuels » choisis pour l’exemple prend une signification particulière, car il est attentat contre les valeurs qui transcendent l’Homme en voulant détruire ce qu’il y a de meilleur en l’Humanité.
Ceux qui voudraient faire la loi à Paris ne la feront pas et la liberté d’expression sera.
« Les singes sanglants qui font la loi à Alger », ne l’ont pas faite et l’amitié entre les peuples algérien et français demeure vivante.
Cet appel à résister à « la bêtise qui froidement assassine », Germaine Tillion l'a porté au Panthéon.Jean-Philippe Ould Aoudia
Communiqué du 10 janvier 2015Jean-Philippe Ould Aoudia, fils de Salah Ould Aoudia, a publié, une enquête sur l’assassinat de Château-Royal (éditions Tiresias). Jean-Philippe Ould Aoudia enquête minutieusement, recoupe les documents, vomit les clauses des amnisties successives qui rendent le crime innommable et font taire les proches des victimes. Il n’a qu’un but : traquer les assassins de son père à El Biar, relire cette tuerie planifiée, établir les complicités en hauts lieux, pointer du doigt les inconscients et les aveugles, reconstituer l’atmosphère d’affolement à Alger au printemps de 1962, qui laissait proliférer l’exécution à la raflette entre deux anisettes et l’attentat méthodique des commandos surentraînés. [d’après Jean-Pierre Rioux, Le Monde du 20 mars 1992]
C'était le 19 mars 2014
« L'association Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons communiqueATTENTION le documentaire en 5 épisodes que France 2 vous propose de voir lundi 14 et mardi 15 mars est tronqué pourquoi ? »
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Commentaires
Et à Béziers nous avons, dans le cimetière neuf, une stèle sur laquelle figure en médaillon Roger Degueldre, chef présumé du commando Delta qui a commis cette tuerie. Une stèle devant laquelle viennent se recueillir les nostalgériques, notamment les 26 mars et les 5 juillet. Parmi eux on compte Ménard, maire de la ville et About, ancien député de la sixième circonscription de l'Hérault.
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Monsieur Ménard vous n'avez pas HONTE?