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"Le camp de Lodi" et "La petite fille sur la photo" MISE A JOUR 25/05/2016
COMMENTAIRE RECU CE JOUR 25/05/2016
Pauline
Bonjour,
Je suis la petite-fille d'une des personnes identifiée sur la photo.
Mon grand-père me parlait énormément de Lodi et je suis contente de voir que leur vécu n'a pas été oublié.
Si vous aviez d'autres archives ou témoignages, pourriez-vous me les faire partager par mail ?
Merci encore pour ce morceau d'histoire.
Je tiens à remercier Jacques Cros qui a signalé un article de mon blog. En complément voici une vidéo qui parle de ce camp et d'une autre histoire vraie "La petite fille sur la photo"
Le camp de Lodi
Publié le 01/02/2016 par cessenonLorsque je suis arrivé au camp de Lodi, les militants représentés sur ce cliché n'y étaient déjà plus sauf quelques-uns.
Voici l'identité de ceux dont je suis sûr :
N° 1 Victor Marin
N° 3 Rodrigues
N° 4 Germain Notariani
N° 6 Paul Amar
N° 7 Georges Gallinari
Ceux dont je ne suis pas sûr :
N° 2 un militant instit à Sidi Bel Abbes (je ne me souviens plus de son nom )
N° 5 Bourgarella de Annaba ou Skikda
N° 8 Lequement
Pierre Cots.
Nous avons déjà parlé du livre produit par Pierre Cots « D’un Européen de Bab el Oued, le temps des ruptures ». Il y raconte son arrestation par les paras du 1er REP, la torture qu’il subit, son incarcération à Barberousse puis à Maison Carrée et, sa peine purgée, son internement dans le camp de Lodi, une ancienne colonie de vacances pour les cheminots algériens reconvertie en lieu de détention.
Pierre Cots nous a envoyé des photos prises dans ce camp situé à une centaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger. Sur l’une d’elles figure René Duvalet, aujourd’hui décédé, que nous avons bien connu. Il habitait en effet à Cazouls-les-Béziers où sa veuve, Denise Duvalet, vit toujours.
Michel Dandelot avait mis en ligne sur son blog un article sur le camp de Lodi. On peut y accéder en cliquant sur le lien :
http://www.dandelotmije.com/article-algerie-lodi-le-camp-des-oublies-107194783.html
On y apprend que ce camp, qualifié, par la puissance coloniale de « centre d’hébergement » recevait les Européens qui, à des degrés divers, s’étaient engagés pour l’indépendance de l’Algérie.
Situation très difficile car outre la répression qu’ils subissaient de la part des divers rouages de l’administration colonialiste, dont l’armée, ces Européens étaient à contre-courant de l’opinion générale des Pieds Noirs, majoritairement acquis à l’idée que l’Algérie devait rester française. René Justrabo, ancien maire communiste de Sidi Bel Abbés, y restera enfermé pendant trois ans et demi.
« Comme un signe de « mea-culpa » peut-être, plutôt dans un but électoral ? à un an de l’élection présidentielle… 19 mars : François Hollande relance le débat sur la commémoration de la guerre d’Algérie »
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Commentaires
1Tortosa FrédériqueDimanche 4 Avril 2021 à 19:54Mon grand père était interné a Lodi tout comme deux grands oncle.je découvre cette histoire a 52 ans. Très émue je découvre mon pépère sur les photos. Je suis très très emueRépondre
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