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Le couscous classé au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO
Le couscous classé au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO
Les traditions du couscous, proposées par l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, ont été inscrites au patrimoine immatériel de l'UNESCO
Les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous ont fait leur entrée mercredi 16 décembre sur la liste du Patrimoine immatériel de l'Humanité.
Réuni en visioconférence, le comité du patrimoine de l'Unesco, sous la présidence de la Jamaïque, a approuvé ce dossier conjointement porté par l'Algérie, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Il salue cette inscription "multinationale" qui "rapproche les peuples et les cultures".
Le couscous, plat d'origine berbère, est très ancien : on en mange depuis le Moyen-Âge au moins, indique l'Unesco. Son histoire est complexe mais "le meilleur couscous, c'est celui de ma mère", concède l'organisation internationale, estimant que "le couscous est bien plus qu'un plat, c'est un moment, des souvenirs, des traditions, des savoir-faire, des gestes qui se transmettent de génération en génération".
Mets "emblématique" et "universel"
Les quatre pays avaient fait valoir que ces savoirs et pratiques, partie intégrante de leur patrimoine culturel, se rapportaient à toutes les populations de l'Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie, tous les genres, tous les âges, sédentaires ou nomades, ruraux ou citadins, émigrés compris, et en toutes circonstances : plat du quotidien comme festif.
Ils avaient mis en lumière, outre sa qualité de "mets emblématique", ses dimensions sociales, ses symboliques très fortes (solidarité, vivre ensemble, partage) mais aussi "universelle", le couscous étant aujourd'hui apprécié partout dans le monde. Passé de l'autre côté de la Méditerranée au début du XXe siècle avec les premiers travailleurs algériens, puis avec les pieds-noirs à l'indépendance de l'Algérie, il arrive régulièrement dans le peloton de tête des plats préférés des Français, selon les sondages.
Adaptable, le couscous a vocation à appartenir à tout le monde. Il existerait autant de variantes que de régions, voire de foyers, dans lesquels il est préparé ! En trente ans passés en tant qu'ethnologue à écumer les cuisines de France et du Maghreb pour collecter les recettes comme autant de secrets de famille, Fatéma Hal en a dénombré près d'une centaine. « Et encore, je suis loin du compte, estime-t-elle. Il y a les couscous des villes et ceux des campagnes. Ceux qui changent selon les saisons. Il y a les couscous de légumes, de viande ou de poisson. La semoule peut être de blé, de maïs, d'orge, de riz, de mil, de vermicelle, de maïs... Les possibilités sont infinies.»
Plus qu'ailleurs, c'est sans doute en France, ancienne puissance coloniale de l'Afrique du Nord et terre de l'immigration venue du Maghreb, que le couscous a été érigé en symbole d'intégration et de partage.
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Commentaires
Je n'ai rien contre le couscous mais je ne le classe pas en tête dans la liste de mes mets préférés. Je lui préfère le cassoulet que chez mon en désigne pas "mongetat", "Las mongetas" étant les haricots. Ceci étant je n'engagerais pas de guerre pour ce classement.
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Comme toi Jacques Cros j'adore le cassoulet, par contre ce sont les haricots qui ne m'aiment pas.