• Le passé colonial, un sujet incontournable de campagne

     

    Le passé colonial, un sujet incontournable de campagne

    Le passé colonial, un sujet incontournable de campagne

     

    TRIBUNE

    De Pascal Blanchard (historien)

     

    Les candidats de droite et d’extrême droite font de la surenchère sur la question. Le choix du président sera aussi celui d’une vision sur la colonisation.

    C’est parti. Il a fallu attendre les commémorations des accords d’Evian (60e anniversaire) le 19 mars, institué depuis 2012 « journée nationale du souvenir » en référence au cessez-le-feu de 1962 en Algérie, pour que les candidats - à droite et à l’ultra-droite surtout - fassent entrer le passé colonial dans la campagne. Pour Eric Zemmour, qui semble se polariser sur le sujet, c’est une manière de créer du buzz, de s’affirmer comme alternatif sur ces enjeux et surtout d’imposer un contre-discours. Pour ses deux concurrentes, c’est une « obligation de campagne » que de prendre la parole sur le thème.

    La colonisation, sujet inévitable à droite

    La colonisation est sans doute le seul sujet d’histoire (en dehors de l’actualité de l’Ukraine et du « retour » de la Guerre froide) qui soit abordé par les candidats de droite dans cette campagne. Y compris par le candidat-président de la République, Emmanuel Macron, qui dans l’émission « Outre-mer 2022 » vient de déclarer : « L’Histoire, il faut la regarder en face. » Pour lui, la solution serait de « continuer ce travail de mémoire, valoriser nos héros et mettre en valeur des modèles pour valoriser dans l’Outre-mer, mais aussi dans l’Hexagone ». A l’image du projet « Portraits de France » développé depuis début 2021 [1] ou du rapport Stora. Dans cette perspective, Emmanuel Macron a jugé qu’il fallait que de nouveaux « monuments puissent être érigés », à l’image de celui rendant hommage à Abdelkader à Amboise en février dernier… et qui a été vandalisé à la veille de son inauguration. Enfin, Emmanuel Macron a particulièrement insisté sur la nécessité de mieux enseigner ce passé, notamment les « sujets de l’esclavagisme et la colonisation ».

    Le trio qui se partage les voix de l’électorat à la droite d’Emmanuel Macron est composé de Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Eric Zemmour - les deux candidates sont nées après les indépendances, seul Eric Zemmour est né au crépuscule de l’empire colonial, en 1958. Face au président, ce trio semble désormais en pleine surenchère sur ces enjeux (Nicolas Dupont-Aignan est resté étonnamment silencieux sur le sujet) et chacun veut imposer une mémoire rigide et un regard historique immaculé. De fait, le passé colonial reste un argument historique majeur pour les droites – la gauche est quasi silencieuse sur le sujet au cours de cette campagne – et c’est une manière explicite de se distinguer du président de la République depuis sa phrase « historique » de la campagne de 2017 (« La colonisation est un crime contre l’humanité »).

    Bon, rien de nouveau, pour ces trois personnalités. Sur cette phrase de l’actuel président de la République qui était alors candidat, Valérie Pécresse avait plagié le titre d’un livre célèbre, affirmant, en décembre 2021, qu’un « président ne devrait jamais dire cela ». Tout est dit dans cette posture de la candidate du parti Les Républicains, dans la pure tradition de son aile droite (de Bruno Retailleau à Eric Ciotti, toujours en première ligne sur le passé colonial) et dans la continuité du candidat de 2017, François Fillon. On se rappelle que lors d’un discours donné à Sablé-sur-Sarthe, ce dernier avait précisé que pour lui « la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord » à travers la colonisation ; il avait ensuite déclaré que la France n’avait « jamais fait la guerre au Cameroun » (le conflit, meurtrier, a commencé en 1955), s’affirmant aussi comme le héros de l’anti-repentance, à la suite de Nicolas Sarkozy et de son discours de campagne donné à Toulon en 2007. Valérie Pécresse s’inscrit donc dans une longue tradition « électorale » de la droite qui ne veut pas laisser cette « page d’histoire » et cette posture « anti-repentance » à l’extrême droite. Mais si, auparavant, l’ennemi était à gauche (aujourd’hui la gauche est inaudible sur ce sujet), Emmanuel Macron occupe désormais tout l’espace politique et s’est imposé comme la cible désignée des attaques.

    La concurrence est féroce. De concert – et le même jour –, Valérie Pécresse et Marine Le Pen réclament une autre date pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie (le cessez-le-feu du 19 mars ne marquant pas, pour elles, la fin du conflit algérien [2]), alors que dans le même temps, à cette même date, Emmanuel Macron commémore la fin de la guerre d’Algérie à l’Elysée [3]. Bien entendu, l’une part d’une volonté de « réconciliation » mémorielle et l’autre affirme vouloir sauvegarder l’honneur de la France. Toutes les deux se placent dans un discours installé depuis le milieu des années 1970, qui reprend et légitime le discours des rapatriés et de leurs associations militantes – un espace de concurrence électoraliste qui existe depuis cinquante ans entre la droite et l’ultra-droite [4].

    Mais, à cette occasion, Valérie Pécresse va plus loin que ses prédécesseurs, en affirmant que cette date ravive chaque année « les blessures enfouies ». Pour elle, la seule mémoire légitime désormais est celle des soldats français et des Européens morts sur la terre d’Algérie, qui ne sont en rien coupables (contrairement à ce qu’affirme Emmanuel Macron d’après elle) de « crime contre l’humanité qu’ils n’ont pas commis », tout en reconnaissant que « ces huit années de guerre furent terribles » et même que « le système colonial » fût « injuste » (Emmanuel Macron l’avait qualifié de « barbarie »). Cette nuance est à noter, car elle distingue la candidate LR de ses prédécesseurs.

    Marine Le Pen se place dans un registre plus nostalgique, refusant de parler de cette « injustice », refusant la repentance et la flagellation, accusant l’Algérie d’empêcher une réconciliation des mémoires : « S’il s’agit de réconcilier les mémoires en se flagellant devant l’Algérie qui ne cesse de réclamer des actes de repentance, en ce qui me concerne, ce sera non, sauf si l’Algérie demande elle-même pardon aux harkis sur la manière dont ils se sont comportés à leur égard » (France Inter). Pour elle, ce n’est pas une question franco-française, mais un conflit de mémoire avec un autre Etat.

    La colonisation, une surenchère électorale

    La posture devient complexe plus la campagne avance, car il leur faut se distinguer l’une de l’autre dans leurs discours respectifs, face à un Emmanuel Macron qui a fait de la guerre d’Algérie – mais pas de la colonisation – un sujet central de sa politique mémorielle, abordant depuis cinq ans toutes les questions : harkis, rapatriés, 17 octobre, crime de l’armée et de la police, disparus, hommage à des personnalités, retour des têtes décapités en Algérie, création d’un musée à Montpellier…

    De fait, depuis janvier 2020 [5], la stratégie « kaléidoscopique » du président Macron a été de polariser son action sur l’Algérie, après quelques gestes préfigurateurs en 2018 [6]. Au-delà des raisons historiques de ce choix (la guerre d’Algérie est le sujet majeur du passé colonial dans l’historiographie française), de l’engagement de Benjamin Stora, de l’axe diplomatique initial de cette approche à destination de l’Algérie (en lien avec le conflit sahélien), cette stratégie est aussi une manière de se distinguer de la droite LR, et bien entendu aussi de l’ultra-droite. La colonisation dans sa globalité est plus complexe à appréhender – moins politique/politicienne aussi, sauf dans les régions ultramarines – et ne polarise pas de la même manière les électeurs (absence d’un électorat identifié [7]). En outre, appréhender la question coloniale dans sa totalité aurait obligé la présidence de la République à bâtir un véritable lieu de savoir, un musée. A contrario, le choix retenu est d’engager un projet de musée de l’Histoire de France et de l’Algérie, à Montpellier, et d’une Maison des mondes africains et des diasporas (projet né au dernier sommet Afrique-France).

    Les réactions aux décisions et actions du président de la République avaient donné le ton bien avant la campagne. Au moment de la reconnaissance de la responsabilité française dans l’assassinat d’Ali Boumendjel, Marine Le Pen avait dénoncé sur Twitter des « signaux désastreux de repentance, de division et de haine de soi » (elle fera, comme d’autres responsables du RN, de même sur la commémoration du 17 octobre 1961, le rapport Stora et ses conclusions, et d’autres initiatives de la présidence de la République).

    Eric Zemmour et l’apologie de la colonisation

    Dans ce jeu symbolique et politique entre Pécresse, Le Pen et Macron, un dernier acteur est désormais entré dans la danse : Eric Zemmour. Pour lui, la question coloniale est un « fondamental ». C’est son histoire – pour Marine Le Pen aussi, mais via l’engagement de son père et l’héritage du FN au regard de sa fondation dans les années 1970 et ses créateurs historiques –, celle de ses parents et sa famille, mais aussi son histoire politique et idéologique. Elle est consubstantielle de son identité.

    Tous ses livres (enfin presque) font référence à ce passé colonial (et à l’Algérie), et son approche de l’immigration (une « colonisation de la France ») est le fruit direct de cette histoire. Allant même jusqu’à justifier la torture (en Indochine, en Algérie, à Madagascar ou au Cameroun) comme permettant de réduire les attentats, revendiquant « les apports positifs de la colonisation » (Figaro Vox), dénonçant le travail des spécialistes sur cette question – j’en ai fait personnellement l’expérience dans plusieurs émissions en face à face – et la manière d’enseigner la colonisation au sein de l’Education nationale.

    Désormais, il fait basculer ses thématiques livresques dans son phrasé de campagne avec un objectif : dénoncer Emmanuel Macron, surenchérir avec ses deux concurrentes, envoyer des signaux forts à ses électeurs. D’ailleurs, comme ses adversaires directes, il affirme qu’Emmanuel Macron aurait « un problème avec l’histoire de France », Valérie Pécresse affirmant pour sa part qu’Emmanuel Macron n’aurait qu’un but : « déconstruire l’histoire de France ».

    Face à ce discours à quatre voix, les autres candidats et candidates, notamment à gauche, sont quasi inaudibles et appréhendent peu la question, tant Emmanuel Macron a « tué le match ». Il ne reste, pour Anne Hidalgo, que le massacre des Algériens du 17 octobre 1961 pour faire entendre sa « différence » (elle a l’antériorité sur ce point en termes de commémoration et de reconnaissance) et à Jean-Luc Mélenchon, qui en 2013 parlait encore de « guerre civile » en parlant de l’Algérie, qu’à revendiquer un travail lucide sur la colonisation. Le candidat communiste, lui, est totalement mutique sur le sujet et Yannick Jadot en appelle (sans en faire une question majeure) à un « débat » sur la colonisation.

    Dans le contexte de la campagne, Eric Zemmour est le candidat qui veut le plus marquer sa différence sur ce thème, notamment dans la dernière ligne droite avant le premier tour). Lors d’un échange avec un jeune Amérindien de Guyane qui l’interrogeait dans « Outre-mer 2022 » [8], il affirme désormais que « la colonisation a été une bénédiction ». Une manière de relancer sa campagne en enfourchant de nouveau cette thématique, au moment où il est distancé par Marine Le Pen (il est récemment tombé sous la barre des 10 % dans les sondages).

    Dans le même échange, il nuance l’impact de l’esclavage (« tous les peuples ont été en leurs temps esclavagistes ou esclaves ») et surtout il récuse la « repentance » ou la « culpabilité », tout en refusant une « colonisation de la France » avec les minarets des mosquées. Et de conclure que la France est désormais recolonisée par ses anciens sujets (le « Grand remplacement ») et de souligner « l’ironie » de la France actuelle : « Imaginez l’équipe du Sénégal avec 10 joueurs blancs, cela ne vous dérangerait pas ? ». De peur de n’avoir pas été assez entendu, il fait une relance sur RMC (les Grandes Gueules), récusant l’idée même pour la France de continuer à respecter les Accords d’Evian (puisque les Algériens ne les ont jamais respectés !).

    Très clairement, il pense que, pour son électorat, cette question raconte une certaine manière de penser l’histoire de France, mais explique aussi le présent, dans une forme de continuité entre passé et présent. Certains, dans l’espace politique, proposent des analyses assez proches, à l’image de Jean-Michel Blanquer qui affirmait sur BFM, en octobre 2020 : « Si on fait de la repentance plus-plus, on a de l’intégration moins-moins », faisant explicitement le lien entre l’histoire coloniale, son écriture et ses effets sur le présent en matière d’immigration/intégration.

    Pour sa part, Eric Zemmour en fait même un récit personnel : « Je ne considère pas que la colonisation fut un crime contre l’humanité. Je ne suis pas Emmanuel Macron. Tout peuple a été colonisateur et a été colonisé. Les Algériens eux-mêmes sont des colonisateurs, moi qui suis d’origine berbère, j’ai été colonisé par les Arabes d’Algérie qui gouvernent aujourd’hui le pays. J’ai été ensuite colonisé par la France. Je le répète : je bénis la colonisation française. Ça m’a permis de venir à Paris. D’avoir accès à la grande littérature française, de découvrir Chateaubriand, Pascal, Victor Hugo… Je bénis la colonisation. » La colonisation est un récit, c’est le sien.

    Comment réagir ?

    Rien de neuf en fin de compte. Il y a dix ans, en 2011, face à Edwy Plenel, le débat était déjà celui-là. « La question coloniale, vous l’incarnez […]. Vous continuez cette guerre 50 ans après », avait déclaré Plenel, qualifiant Eric Zemmour d’« hubris colonial ». Dix ans plus tard, le sénateur socialiste de Guadeloupe, Victorin Lurel, demande une loi « pour condamner pénalement ce type de provocations outrancières » que professe Eric Zemmour au cœur de la campagne (en référence à sa phrase « La colonisation a été une bénédiction »). Déjà, en 2019, le CSA avait mis en demeure CNews, suite à l’émission « Face à l’info » et aux déclarations d’Eric Zemmour, qui avait précisé qu’il aurait été du côté du général Bugeaud lors de la conquête de l’Algérie.

    Très clairement, l’un des marqueurs forts de cette campagne est la manière d’appréhender le passé colonial, mais je ne crois pas qu’il soit utile de légiférer sur la question. Il faut prioritairement faire de l’histoire et expliquer. Dans le même temps, Emmanuel Macron a totalement capté ce discours à la gauche, la rendant inaudible. Pour la droite conservatrice et la droite extrême, il s’agit de se différencier impérativement du Président, mais aussi de faire de ce récit colonial un véritable marqueur de surenchère. La matrice électorale et mémorielle a donc évolué, il faut en tenir compte pour analyser les nouveaux enjeux qui émergent à propos de ce passé.

    Marine Le Pen vient de cette histoire (via son parti) et celle de l’Algérie française, mais tente désormais de lisser ce récit ; Valérie Pécresse en fait un étendard de la droite (comme ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Fillon) et tente d’ajuster sa posture à son concurrent de la République en marche !, alors qu’Eric Zemmour assume son marqueur nostalgique, y compris en faisant référence à Bugeaud, parle de « colonisation positive » et prend son exemple personnel comme la preuve du succès de l’assimilation coloniale. Il fait de « son histoire » le récit national à offrir aux Français.

    Si cet espace mémoriel est aujourd’hui encore disponible, c’est parce que la République n’a pas pacifié ces mémoires : la question coloniale reste, en 2022, le dernier tabou de l’histoire de France. Le fait qu’Emmanuel Macron a initié un travail majeur sur la guerre d’Algérie — il a fait en 5 ans sur ce sujet plus que ses prédécesseurs en 50 ans — ne change au final pas grand-chose dans le débat politique français. Pas encore. La question reste brûlante, puisqu’elle parle à des millions de Français (et d’électeurs) et reste un marqueur fort (à droite) sur la manière dont on pense l’histoire de France, dont on regarde la République et décrypte le présent.

    Les élections présidentielles de 2022, 60 ans après la chute de l’Empire [9], seront sans doute les dernières où cette question s’affirme comme un épicentre « idéologique ». Le gagnant ou la gagnante imposera une vision pour les cinq ans à venir (vision qui n’a rien à voir avec le travail des historiens, des artistes, des écrivains ou des cinéastes), et cette vision sera un des enjeux majeurs des prochaines années.

    Cette vision sera explicitement politique et deviendra aussi une politique publique : l’enjeu est devenu générationnel, comme le montrent les projets et musées dans les anciennes puissances coloniales en Europe. Par définition, elle marquera une rupture et déclenchera des oppositions. Chaque présidence a porté une posture : l’oubli avec de Gaulle ; l’union des droites avec Pompidou et Giscard ; l’effacement avec Mitterrand ; l’ambiguïté avec Chirac ; la nostalgie avec Sarkozy ; la « lucidité » avec Hollande ; la polarisation sur l’Algérie avec Macron. Les années 2022-2027 seront le fruit des urnes. Dans le vote, s’écrit aussi la manière dont l’histoire coloniale sera transmise aux Français demain. Histoire, politique et colonisation ont toujours été liées en France.

    1. Un recueil (https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/portraits-de-France) de 318 personnalités issues de l’immigration et des outre-mer, destiné aux élus pour nommer les rues et bâtiments publics, et dont j’ai présidé le conseil scientifique à la demande du président de la République, devenu une exposition (au musée de l’Homme) fin 2021 et depuis début mars une exposition itinérante (présentée actuellement à Reims au musée Saint-Remi). 2. En référence à la fusillade de la rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962, ou le massacre d’Européens à Oran du 5 juillet 1962 après l’indépendance. 3. Ce jour-là, le président de la République donne la parole à un appelé, une Algérienne engagée dans la guerre, un harki et une pied-noir (en présence du chef d’état-major Thierry Burkhard) pour bien montré qu’il s’adresse « à tous ». 4. Depuis des années, des maires de communes FN puis RN (ou proches du RN) ont déboulonné des rues « 19 mars 1962 ». 5. Dans un avion qui le ramenait d’un voyage officiel à Jérusalem en janvier 2020, le président de la République avait confié aux journalistes qu’il conférait au défi mémoriel sur l’Algérie « à peu près le même statut que la Shoah pour Chirac en 1995 ». 6. Le 13 septembre 2018, il reconnaît, « au nom de la République française », que le mathématicien Maurice Audin, membre du Parti communiste algérien, « disparu » le 11 juin 1957, avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort » par des militaires français. 7. En France, sept à huit millions de personnes ont connu, personnellement ou à titre familial, l’histoire de l’Algérie coloniale. 8. Outre-mer 2022, le rendez-vous politique d’Outre-mer la 1re. 9. Pascal Blanchard, Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire, « Décolonisations françaises. La chute d’un Empire », Paris, Editions de la Martinière, 2020.

    Pascal Blanchard, bio express

    Le passé colonial, un sujet incontournable de campagne

     

     

     

     

     

    Pascal Blanchard est historien (CRHIM/UNIL). Il est co-auteur du livre illustré « Colonisation & propagande. La force des images », aux éditions du Cherche Midi.

     

     

    « Seine-et-Marne. A Livry-sur-Seine, une stèle érigée pour les victimes de la guerre d'AlgérieMarie-France Grangaud, retraitée à Alger »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 30 Mars 2022 à 10:42

    La gauche absente de l'histoire mémorielle du colonialisme et de la guerre menée en Algérie pour tenter de le perpétuer dans la campagne présidentielle ? De quelle gauche parlez-vous là ? Le 8 février 2022 à Charonne nous avons eu une intervention que j'ai personnellement appréciée d'un candidat !

    Et le 19 mars les militants qui se reconnaissent dans ce candidat étaient les plus nombreux, pas les seuls certes, à l'entrée de larue anciennement nommée Rue du 19 mars 1962 à Béziers !

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