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Le président de la République a peur que la gauche fasse mieux que lui...
Le président de la République
a peur
Il a peur que la gauche fasse mieux que lui. Il a peur que la gauche abroge la réforme des retraites et augmente le SMIC… Il sait que c’est pour ça que des millions de Français ont voté pour la gauche unie.
Citoyenne, du monde, de gauche, athée, en résistance contre tous les racismes
Mais oui il a raison d’avoir peur. C’est ça que la gauche a promis aux Français et c’est ça que Lucie Castets et son gouvernement vont faire si enfin il la nomme. Rien d’autre. Et il sait que c’est ça que la majorité des Français attendent, ça et bien d’autres améliorations pour leur quotidien.
Imaginez dans quel état d’esprit ils sont les jeunes qui pleuraient de joie et d’espoir le soir du 7 juillet. Ils se sentent trahis, comme tous.
Dimanche 7 juillet 2024 : « Ma France » : 4'37 de bonheur !
La gauche unie a un programme et c’est sur ce programme qu’elle a été élue en majorité.
« Il a peur que la gauche ne réussisse. Qu’elle bénéficie du pouvoir législatif et médiatique lié à la formation d’un gouvernement. Ce qui l’effraie, c’est qu’une alternative à sa politique puisse voir le jour. Voire, qu’elle emporte l’adhésion d’une majorité de citoyens et amène à une nouvelle « stabilité ». » L’Humanité
Macron a perdu, tout perdu. Et plus que tout, il déteste perdre. Comme les gamins frustrés, il préfère casser ses jouets plutôt que de partager, de s’ouvrir aux autres, de faire confiance à ceux qui ne pensent pas comme lui.
La France attend.
La Kanaky Nouvelle Calédonie attend.
Les Palestiniens attendent la gauche pour que la France leur reconnaisse le droit de vivre, libres.
Le monde entier attend le gouvernement de gauche.
Alors si le président a peur, nous on s’en fiche. C’est grâce à la gauche que ça fait sept ans qu’il est au pouvoir, la gauche républicaine qui a voté pour lui pour empêcher l’extrême droite raciste d’accéder au pouvoir. C’est grâce à l’extrême droite qu’il est devenu président et il le sait. Et l’extrême droite enfle dans notre pays, grâce à lui et sa politique antisociale. Et nous on ne veut plus de lui et on ne veut pas de l’extrême droite et de son racisme à l’Assemblée nationale.
On veut la Liberté, l’Egalité et la Fraternité, ici et partout. Et un gouvernement qui n’a pas peur avant d'élire, bientôt, un président de gauche.
Les fleurs de la Liberté, de l'Egalité, de la Fraternité
Nouveau premier ministre : Emmanuel
Macron aurait-il peur que la gauche fasse
mieux que lui ?
Le président de la République a reconnu qu’il craint davantage les réformes proposées par le Nouveau Front populaire que sa prétendue incapacité à gouverner. Ce qui constitue un déni démocratique de plus, quand bien même il tente de donner le change depuis son voyage en Serbie.
Jusqu’ici, le président de la République arguait qu’un gouvernement du NFP aurait, à ses yeux, empêché toute « stabilité » institutionnelle.
© Eliot Blondet/ABACAPRESS.COMEmmanuel Macron a finalement reconnu la véritable raison pour laquelle il refuse d’appeler Lucie Castets à Matignon. « Si je la nomme, elle ou un représentant du Nouveau Front populaire (NFP), ils abrogeront la réforme des retraites, ils augmenteront le Smic à 1 600 euros, les marchés financiers paniqueront, et la France plongera », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l’Express.
Jusqu’ici, le président de la République arguait qu’un gouvernement du NFP aurait, à ses yeux, empêché toute « stabilité » institutionnelle, au motif qu’une motion de censure peut être votée contre Lucie Castets par l’Assemblée nationale. Non seulement c’est aux députés, et aux députés seuls d’en décider, mais les dernières déclarations d’Emmanuel Macron montrent bien que ses motivations ne sont pas liées à une prétendue recherche de « stabilité » gouvernementale.
La peur que la gauche fasse mieux que lui
Ce qu’il craint, c’est que Lucie Castets et le NFP au pouvoir ne puissent agir et mener à bien plusieurs réformes fondamentales pour la vie des Français. Il a peur que la gauche ne réussisse. Qu’elle bénéficie du pouvoir législatif et médiatique lié à la formation d’un gouvernement. Ce qui l’effraie, c’est qu’une alternative à sa politique puisse voir le jour. Voire, qu’elle emporte l’adhésion d’une majorité de citoyens et amène à une nouvelle « stabilité ». « Je ne suis pas prêt à prendre ce risque », affirme encore le président, qui dit craindre une crise économique liée à l’action de la gauche, ce qui constitue en soi l’aveu que la gauche est en situation de gouverner et de mener des réformes.
Le déni démocratique à l’œuvre n’en est que plus scandaleux, puisque, en tant que garant des institutions, le président doit non seulement nommer à Matignon la force politique arrivée en tête lors des législatives, c’est-à-dire le NFP, quelles que soient ses chances de réussite, mais il doit en plus le faire sans aucune discrimination politique, quel que soit le programme de la formation ayant le plus de députés. Le chef de l’État a ainsi beau jeu d’assurer jeudi, depuis la Serbie, faire « tous les efforts » pour « aboutir à la meilleure solution pour le pays ».
Le comportement du président, gravissime et inédit dans toute l’histoire de la Ve République, constitue donc un double déni démocratique. Le président avait d’ailleurs affirmé qu’il nommerait Jordan Bardella à Matignon en cas de majorité relative obtenue par le RN. Sauf que c’est la gauche qui l’a emporté. Serait-elle plus dangereuse que l’extrême droite, aux yeux du président ?
Chaque jour sans Lucie Castets à Matignon constitue donc un hold-up démocratique et un vol du résultat des urnes. Quant à une possible alliance entre Macron et les LR, à même de dépasser en nombre de députés le NFP, elle n’existe toujours pas, et n’a même pas été proposée au suffrage des Français. Déterminée à gouverner, Lucie Castets a annoncé qu’elle quittait ses fonctions à la Ville de Paris. Sa seule boussole : Matignon.
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Commentaires
Pas d'accord! Emmanuel Macron n' a peur de personne. Ni de la gauche- qu'il a divisée, brisée et dont il se moque éperdument- ni de la droite - qu'il a divisée et brisée- mais il est profondément d'extrême droite qu'il a renforcée par tous les moyens, manoeuvres et manigances possibles. Les dîners clandestins avec Marine Le Pen et Edouard Philippe au domicile de Thierry Solère - sous le coup de plusieurs procédures judiciaires- conseiller du Président. Les embrassades entre Brigitte Macron et Marine Le Pen lors d'un de ses passages à l'Elysée ( quelle dirigeante de gauche a eu droit à une telle marque d'affection?). Et que dire de son refus de condamner les crimes commis par l'extrême droite en 1961-1962 en Algérie et en France sinon qu'il ne souhaite pas la discréditer. Etc. Jean Philippe Ould Aoudia.