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Le regard du pouvoir algérien sur la guerre d’Algérie
Le regard du pouvoir algérien sur la guerre d’Algérie
Réconcilier les mémoires entre Alger et Paris sur la période de la guerre d’Algérie. Le défi est de taille. Emmanuel Macron, premier chef d’Etat français né après l’indépendance de l’Algérie, semble décidé à tendre la main. Mais quasiment soixante ans après la fin de la guerre, le point de vue algérien sur le sujet reste encore très éloigné du point de vue français. La question est sensible et très instrumentalisée politiquement.
« Perpignan : Les mémoires réconciliées d'un exilé d'AlgérieA partir du 20 mars 1962 : l’OAS veut rendre les Accords d’Evian inapplicables »
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Commentaires
Ne confondons pas ce qui est en débat avec la remise du rapport de Benjamin Stora. Il ne s'agit nullement de porter jugement sur la situation sociale et économique actuelle de l'Algérie mais sur le colonialisme et la guerre menée pour tenter de le perpétuer.
De ce oint de vue je trouve positive la déclaration de Macron, alors candidat à l'élection présidentielle selon laquelle le colonialisme est un crime contre l'humanité. Cela nous change de la chape de plomb qui a couvert cette période de notre histoire.
Qu'il y ait à préciser certains aspects, à combler certaines lacunes, nous en convenons. Le mot repentance évoque un acte religieux dont personnellement je n'ai que faire. D'autant que comme de nombreux autres appelés du contingent je n'étais pas volontaire pour participer à ce conflit. Comme me l'avait eu dit Henri Alleg "S'il n'y avait eu que des volontaires, il n'y aurait pas eu grand monde !"
L'essentiel est que la vérité jaillisse enfin de ce que nous vivons. Et c'est d'autant plus précieux qu'elle a des incidence dans la politique internationale d'aujourd'hui des puissances impérialistes que dans les consciences des citoyens imprégnées de racisme et de xénophobie.