• Le risque de l’élection de Marine Le Pen (RN) en 2027 commence à affoler des élus et la presse progressive et libre

     

    L'article ci-dessous a été mis en ligne

    le 2 juin 2023 

    Nous sommes obligés de constater que la

    situation c'est hélas beaucoup aggravée

    le 23 juin 2024

    Pour éviter une terrible menace

    votons toutes et tous

    pour le Nouveau Front Populaire

    pour les élections législatives

    des 30 juin et 7 juillet prochains

    seule solution pour tenter d'éviter

    le fascisme et le racisme au Pouvoir

    en 2027

    Michel Dandelot

     

    2 juin 2023 : Le risque de l’élection

    de Marine Le Pen (RN) en 2027 commence

    à affoler des élus et la presse progressive

    et libre

    José Gonzalez (RN) au Perchoir

    Après les élections de 89 députés RN aux dernières législatives en raison de la politique macroniste pendant 5 ans, qu’on le veuille ou non, rappelons-nous de certaines anecdotes :

    Pour le Rassemblement National, la présence de José Gonzalez au Perchoir de l’Assemblée nationale pour ouvrir la XVIe législature le mardi 28 juin 2022 est un moment d’émotion. Pour d’autres, députés de gauche, l’image est avant tout source d’“angoisse”, voire “de honte” après la référence de l’élu d’extrême droite à l’Algérie française, comme vous pourrez le voir en vidéo ci-dessous. En vertu du règlement de l’Assemblée nationale, c’est le doyen d’âge, José Gonzalez qui a ouvert la première séance de cette nouvelle mandature. À 79 ans, ce député du Rassemblement national élu dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône a évoqué avec une émotion visible l’Algérie française. “Quelle déchéance!” “J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis”, a-t-il déclaré, dans une allocution, plusieurs fois interrompue par les applaudissements. Au grand dam de trois élus écologistes, dont la numéro 2 d’EELV Sandra Regol. “Je suis abasourdie. Quelle déchéance”, écrit la députée de la 1ère circonscription du Bas-Rhin. “On peut respecter l’institution sans applaudir la fin de l’intervention d’un représentant de l’extrême droite, héritière de tous les combats contre la République et ses valeurs”, tacle pour sa part Benjamin Lucas, député Nupes des Yvelines.

    Et puis c’est au tour de Macron de déraper :

    La Presse commence à se poser des questions, à s’inquiéter, notamment par rapport aux sondages qui montrent la montée fulgurante de Marine Le Pen concernant la future élection présidentielle 2027 :

    Le Monde écrit :

    Malaise au sommet de l’Etat face à l’héritage historique

    du Rassemblement national

    Alors qu’Emmanuel Macron rejette les arguments « historiques et moraux » pour contrer l’extrême droite, les troupes de Marine Le Pen s’efforcent de faire oublier les origines du parti, fondé par des nostalgiques de Pétain et de l’Algérie française.

    Le risque de l’élection de Marine Le Pen (RN) en 2027 commence  à affoler des élus et la presse

    Emmanuel Macron donne une conférence de presse lors du deuxième sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Bulboaca, le 1er juin 2023. LUDOVIC MARIN / AFP

    Quelle posture adopter face à l’extrême droite ? Un étrange flou règne au sommet de l’Etat, depuis qu’Emmanuel Macron a vertement recadré en conseil des ministres sa première ministre, Elisabeth Borne, fille de rescapée de la Shoah, qui avait considéré, dimanche 28 mai, que le Rassemblement national (RN) était « héritier de Pétain ». Les « clarifications » qu’il a voulu apporter, mercredi, depuis la Slovaquie, n’ont pas dissipé le malaise. « On ne peut plus battre l’extrême droite dans notre démocratie simplement avec des arguments historiques et moraux », a réitéré le président de la République, bien qu’il revendique d’ordinaire de « regarder l’histoire en face ». « Coller l’étiquette Pétain sur le front de Marine Le Pen est une erreur majeure », enfonce un conseiller élyséen.

    « Il faut décrédibiliser » le RN en soulevant ses incohérences plutôt qu’user de « postures morales », a sermonné M. Macron, mardi à l’Elysée, laissant entendre que ces deux stratégies face à l’extrême droite seraient antinomiques. « Vous n’arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l’extrême droite que ce sont des fascistes », a-t-il asséné.

    Dans le camp macroniste, la foudre présidentielle reste incomprise. A Matignon, on murmure qu’Elisabeth Borne n’a exprimé aucun jugement moral. A rebours d’Emmanuel Macron, Bruno Le Maire défend, mercredi, qu’« on peut rappeler parfaitement, comme l’a fait la première ministre, l’histoire du RN tout en combattant le RN sur ses propositions et sur ses idées ». Eric Dupond-Moretti explique, lui, au Monde qu’« il faut évidemment s’opposer au FN [Front national, l’ancien nom du RN] sur son incompétence, ses revirements permanents, sa condamnation définitive par la justice dans l’affaire des kits de campagne. Mais également sur son histoire, car le FN est le fruit de son histoire, parti fondé par Jean-Marie Le Pen et Pierre Bousquet, ancien Waffen-SS ».

    Les propos « infâmes » de Borne

    Au Rassemblement national, on se frotte les mains de cette parole prononcée au plus haut sommet de l’Etat. Le ton a été donné par Mme Le Pen, qui jugeait, dimanche, les propos de Mme Borne « infâmes » et « indignes », elle qui estime avoir dissipé les nuages du passé en changeant le nom du parti en 2018 et en excluant son père, trois ans plus tôt, après une énième saillie antisémite.

    SOURCE : Malaise au sommet de l’Etat face à l’héritage historique du Rassemblement national (lemonde.fr) 

    Pourquoi Bardella et le Rassemblement National

    ne devraient pas se réclamer de la Résistance

    Le parti de Marine Le Pen s’appuie sur Georges Bidault pour atténuer les critiques sur le passé du FN. Problème : le résistant n’a pas participé au lancement du parti, les nostalgiques de Vichy, si.

    Le risque de l’élection de Marine Le Pen (RN) en 2027 commence  à affoler des élus et la presse

    LOU BENOIST / AFP

    Pourquoi Bardella et le RN ne devraient pas se réclamer de la Résistance

    Cachez cette histoire que l’on pourrait voir. Depuis qu’Élisabeth Borne a accusé le Rassemblement national d’être un parti « hériter de Pétain » - au prix d’un recadrage en règle par Emmanuel Macron - les responsables lepénistes se relaient dans les médias pour riposter. 

    Jordan Bardella, le président du RN, a encore dénoncé « des propos pitoyables » mercredi 31 mai sur RTL, en faisant valoir les personnalités d’horizons divers qui ont fondé le Front national dans les années 70, à l’image de Georges Bidault. Une figure souvent agitée par le parti d’extrême droite comme un brevet de résistance. Mais qu’en est-il réellement ?

    Le lien entre cet illustre résistant, successeur de Jean Moulin à la tête du CNR en 1943, et le Front national a été remis en cause par de nombreux historiens au fil des années, comme le rappelle l’Élysée ce jeudi 1er juin.

    « Le Front national a été fondé par des nostalgiques de Vichy. Quant à Georges Bidault, c’est historiquement faux, il n’a jamais rien eu à voir avec le FN », souligne le Palais présidentiel à la presse - dont Le HuffPost - en marge des célébrations du débarquement de juin 44 et du déplacement d’Emmanuel Macron dans la Marne et le Calvados la semaine prochaine.

    « Le Front national a été fondé

     par des nostalgiques de Vichy », rappelle l’Élysée 

    « Georges Bidault ne va même pas jusqu’au bout du processus de création du parti. C’est un ancien résistant, qui est là car partisan de l’Algérie française, mais il ne reste pas », relate par exemple Laurent Joly, historien spécialiste de la période vichyste et de l’extrême droite, dans les colonnes du Monde, avant une comparaison assez éloquente : « C’est celui qui est passé dix minutes chez vous et que vous présentez plus tard comme votre meilleur ami. »

    Quand Le Pen distribuait un journal pétainiste

    Le biographe de Georges Bidault réfute lui aussi la théorie selon laquelle le résistant est devenu une des chevilles ouvrières du FN. « Un mensonge absurde », selon Maxime Tandonnet, qui a expliqué l’origine de cette « rumeur » au site spécialisé « Ledialogue.fr » en mars 2023.

    « On a voulu lui attribuer une responsabilité dans la création du Front national en 1971. La rumeur est venue de la participation de son secrétaire de l’époque, Guy Ribeaud a une réunion préparatoire à la création de ce parti nationaliste et antigaulliste », raconte ainsi l’historien, auteur de « Georges Bidault, De la Résistance à l’Algérie française. » Or, « dès qu’il en a été informé, Bidault a démenti catégoriquement la moindre implication dans cette initiative et demandé à son collaborateur de rompre tout contact avec le nouveau parti. » Difficile dans ces conditions, d’y voir le fondateur décrit par Sébastien Chenu ou Jordan Bardella.

    Surtout, les représentants du parti d’extrême droite oublient l’essentiel dans leur rappel historique biaisé : le Front national, ancêtre du Rassemblement national, a bien été fondé par des partisans ou des nostalgiques du régime de Vichy. À commencer par Jean-Marie Le Pen qui, comme le rappelle Le Monde, a distribué le premier journal pétainiste de l’après-guerre avant de diriger la campagne de Jacques Isorni, avocat de l’ancien chef du régime collaborationniste, élu à Paris. 

    SOURCE : Pourquoi Bardella et le Rassemblement national ne devraient pas se réclamer de la Résistance (huffingtonpost.fr) 

     

    « L'OAS fait partie des élections législatives, les victimes de cette organisation terroriste doivent se retourner dans leur tombeFrance-Algérie : une statue du général Bigeard réveille les blessures du passé »

  • Commentaires

    2
    Danièle Ponsot
    Vendredi 2 Juin 2023 à 19:06

    Il serait grand temps de s'inquiéter de la montée du RN et du risque que représente sa présidente!!!!  Qu'elle ose qualifier d'infâmes les propos pourtant tellement justes d' Elizabeth Borne est intolérable!!

    1
    cros Jacques
    Vendredi 2 Juin 2023 à 12:57

    Mon opinion est qu'on ne règlera pas la question de la montée de l'extrême droite sans une analyse sans concession de la crise socio-économique que nous subissons et partant sans dégager une perspective politique qui permette de satisfaire les besoins actuels qui sont les nôtres. Cela suppose une rupture franche et décisive avec un système en fin de course.

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