• LES INFOS DU JOUR 27 SEPTEMBRE 2017

     

     

    LES INFOS DU JOUR

    27 SEPTEMBRE 2017

    21 septembre : Journée internationale

    de la paix - Mais la France est-elle quitte ?

     

    Par Henri POUILLOT 

     

    En France de multiples initiatives se sont déroulées dans cette période, pour sensibiliser l’opinion publique, et dans le contexte international actuel c’est une très bonne chose.

    Mais la France devrait faire un geste fort pour être crédible. Dans les années 1960, elle a réalisé des essais nucléaires, à ciel ouvert dans le Sahara, puis en Polynésie.

    Aujourd’hui, dans cette zone de Réggane, il existe encore des sols contaminés par les radiations d’alors, toujours actives. Des populations, en particulier des Touaregs nomades, comme des militaires du contingent ont été exposées, lors de ces tirs, et ont développé des cancers, en proportion, bien plus importante que la moyenne. Quelques appelés ont obtenu, avec d’énormes difficultés, d’être reconnus victimes de ces essais : l’argument retenu, comme pour le tabac, c’est que l’exposition peut peut-être augmenter les risques, mais rien ne peut prouver que le malade n’aurait pas quand même développé cette pathologie, même sans avoir été exposé.

    La France n’a toujours rien fait pour "réparer" les dégâts. Aucune décontamination n’a eu lieu. Ce ne sont pas les barrières ou pancartes qui peuvent être une protection sérieuse, d’autant que le vent se charge de déplacer du sable sans se soucier de ces obstacles dérisoires.

    Actuellement de nombreuses personnes vivant dans cette région du Sahara continuent, près de 60 ans plus tard, à être victimes de séquelles graves : cancers, mal formation, handicaps importants d’enfants,… Une situation très proche de celle des zones polluées par "l’agent orange" en Indochine.

    Il aurait été logique que la France :
       Effectue les travaux nécessaires pour décontaminer cette zone
      Réalise un hôpital, des lieux de soins, détache une équipe de chercheurs pour tenter d’enrayer ces catastrophes sanitaires

    Même si cela ne s’est pas fait immédiatement après ces essais, il reste urgent que la France rattrape ce retard et vienne en aide pour atténuer ces souffrances dont elle est responsable. Une aide concrète, une coopération avec les autorités algériennes sont indispensables.

    SOURCE : http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article681&lang=fr 

     

    castres 

    Raconter autrement, l'histoire de la guerre d'Algérie

    Le cinéma près de chez vous

     

    Emmanuel Audrain entouré de Rémi Serres (à sa droite) et de Georges Treilhou (à sa gauche)./ Photos DDM, P.B.

     

    Oser dire. Allez à contre-courant. Echanger. Témoigner… Le documentariste Emmanuel Audrain a réalisé un film sur la guerre d'Algérie, guerre racontée par des anciens appelés. «Eux qui s'étaient tus si longtemps, voilà qu'ils parlent», confie Emmanuel Audrain. À quelques jours de la tournée de projections prévue dans l'Aveyron et le Tarn, notamment au Lido, le vendredi 13 octobre à 10 heures, le réalisateur revient sur le cheminement de ce «film-témoin».

    «En 2008, c'est Simone de Bollardière, veuve du général qui dénonça la torture en 1957, qui m'incite à venir à l'assemblée générale des «4ACG», Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre, qui se tient en Bretagne», raconte Emmanuel Audrain. Ce qui le marque ce jour-là, «c'est ce moment où les nouveaux adhérents se lèvent et se présentent, évoquant chacun leur parcours algérien», poursuit-il. Pour beaucoup, c'est la première fois qu'ils parlent. «J'ai été bouleversé par ce courage d'oser dire. Aujourd'hui, on a du mal à en parler de cette guerre, car il y a beaucoup de souffrances de tous les côtés. Et c'est pour ça que j'ai décidé de faire ce film». Sa réalisation va s'étaler sur trois années. Il embarque avec lui, six témoins dont deux habitants du Tarn, Rémi Serres, cultivateur à Albi, et Georges Treilhou, agriculteur à Saint-Amans-Valtoret. En 2013, l'équipe de tournage accompagne trois voyages organisés par l'4ACG, et passe plus de 35 jours en Algérie. «Avec un matériel très discret, nous avons filmé du mieux que nous avons pu… Pour nous rendre compte, au stade du montage, que le vrai voyage de ces hommes, était bien sûr, leur voyage intérieur», explique Emmanuel Audrain.

    Et lorsqu'on demande à Rémi Serres et à Georges Treilhou, pourquoi le couvercle de la parole ne s'ouvre que maintenant ? Ils expliquent qu'ils racontaient souvent mais que «personne ne voulait les croire. Tous les points noirs, la torture, ça n'existait pas». Depuis, l'engouement médiatique, la parole des historiens et «l'esprit de résistance» ont pris le dessus. «En tant que derniers témoins, nous essayons de réfléchir, de dire la vérité, et surtout, de savoir pourquoi cette guerre a eu lieu», ajoute Rémi Serres. Des échanges auront lieu après chaque projection. «Et à chaque fois, c'est une surprise agréable avec le public», explique Emmanuel Audrain.

    Projections : au Lido, le vendredi 13 octobre à 10 heures. Au festival de Labastide-Rouairoux, le samedi 14 octobre à 13 h 30.

     

    Une retraite du combattant reversée à des associations

     

    «Quand j'ai eu la possibilité de toucher cette retraite du combattant, je n'ai pas hésité, c'était non. J'avais vu trop de souffrances…», a confié Rémi Serres, cultivateur à Albi et témoin du film «Retour en Algérie». «Quand j'ai questionné mon ami Georges Treilhou, lui aussi cultivateur, il m'a répondu qu'il avait décidé de la demander, et de la reverser à une association. C'est une démarche individuelle, mais si ensemble, on peut lui donner une dimension collective, je suis partant !», a-t-il ajouté. C'est pourquoi, l'Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre (4ACG) est née en 2004, à l'initiative de Rémi, de Georges et de deux autres cultivateurs. Tous donc, décident de mettre leurs retraites du combattant dans un pot commun, puis ensemble, ils redistribuent cet argent à des associations, en Algérie et en Palestine.

    Mise au point concernant le reversement

     de la retraite du combattant

    des membres de la 4 acg

    Tous ne reversent pas entièrement leur retraite du combattant, un certain nombre ne versent que le minimum (35 euros) pour être considérés comme amis de la 4acg et, important, toutes ces sommes sont déductibles de l’impôt sur le revenu… contrairement aux cotisations versées aux associations d’anciens combattants… Eh oui la vie n’est pas facile pour beaucoup !!! Mais je tenais à faire cette mise au point… car certaines vermines traitent ces anciens appelés et rappelés de la sale guerre coloniale, en Algérie, de collabos… ce sont eux les collabos extrémistes, racistes, principalement islamophobes, nostalgériques de l’Algérie française et de l’OAS, cette organisation terroriste et criminelle.

    Michel Dandelot 

     

     

    Bande-annonce du documentaire

    « retour en algérie »


    SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2017/09/26/2652843-raconter-autrement-l-histoire-de-la-guerre-d-algerie.html

    LES INFOS DU JOUR  27 SEPTEMBRE 2017

    Ils ne savaient pas que c’était une guerre !

    Appelés en Algérie, aujourd’hui

     ils racontent

    (Le livre)  

    Sous la direction de Jean-Paul Julliand, Fabrice Badol et Claire Nicolas


     

     

    Bourg-Argental ? Un village de la « France profonde », au cœur d’une vallée dans le département de la Loire. C’est là qu’est né Jean-Paul Julliand. Il a réuni quinze Bourguisans, qui eurent 20 ans entre 1954 et 1963 et qui furent des « appelés », comme des centaines de milliers d’autres jeunes, envoyés dans un brasier qui se cachait sous l’euphémisme « événements d’Algérie ». Ils ont découvert une guerre, une vraie. Ils ont découvert le danger, la peur, les embuscades, la mort. À des degrés divers, ils en furent marqués à vie. Ils se sont alors murés dans le silence jusqu’à ce que l’auteur les rassemble, d’abord pour un documentaire puis pour cet ouvrage qui nous raconte, à travers leurs témoignages intenses, l’histoire de la France rurale sortant de sa torpeur en ces années 1950 pour recevoir en pleine figure une guerre, lointaine et proche. Lointaine dans l’espace. Proche parce qu’elle fut tatouée dans la chair de ces jeunes villageois.

    Arezki Metref

    SOURCE : http://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/METREF/57992 

    Ils ne savaient pas c'était une guerre !

    (Le documentaire) 

    La guerre d'Algérie est encore aujourd'hui une zone de non droit où la parole ne se libère que peu à peu. Ce documentaire est le témoignage inédit de 15 hommes originaires de Bourg-Argental qui ont vécu ces "événements". 

    Aujourd’hui, ils témoignent de la façon dont ils ont vécu cet épisode dramatique de leur jeunesse, sans formation militaire adaptée. Ils sont revenus marqués à vie par ce qu’ils ont vu et vécu, sans aucune attention spéciale de la part des pouvoirs politiques en place.

    Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même vis-à-vis de leurs proches.

    Bande annonce du film "Ils ne savaient pas

    que c'était une guerre !"

    Le film "Ils ne savaient pas que c'était une guerre !" (Algérie, 50 ans après) sort en salles le 15 mars 2017. Il dure 52'. Réalisé par Jean-Paul Julliand, coproduit par Les Amis de Bourg-Argental et Électron Libre Compagnie, il est distribué par ELC.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 27 Septembre 2017 à 10:30

    Sans même leur utilisation dans une guerre les armes nucléaires de par les essais qui ont été effectués sont source de contamination radioactive et de nuisances pour les hommes.

    C'est ce qui a provoqué une pollution bien plus évidente que les centrales nucléaires, même s'il faut prendre toutes les mesures de sécurité avec celles-ci. Aussi il faut que la France signe et ratifie le traité adopté par l'ONU le 7 juillet 2017.

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