• Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 de la plus scandaleuse à la plus vicieuse…

     

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 de la plus scandaleuse à la plus vicieuse…

    La FNACA inaugure des lieux appelés 19-Mars-1962, le dernier en date à Murviel-les-Béziers signalé par notre ami Jacques Cros. C’est sûr la FNACA a inauguré des milliers de ces lieux, mais lorsque ceux-ci sont supprimés elle ne les défend pas, c’est ainsi que sur le site de cet ami j’avais laissé ce commentaire qui ne devrait pas plaire à certains mais c’est mon point de vue :

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 de la plus scandaleuse à la plus vicieuse…

    Sadek Ourti un ami algérien m’a fait l’honneur de répondre ceci : 

    Bravo ! À ces soldats Français (je dis bien soldats français) dignes et qui méritent tout notre respect. Ces jeunes, à fleur d’âge ont été mobilisés malgré eux en Algérie sous prétexte de maintenir l’ordre en Algérie, alors que c’était une guerre atroce que l’armée coloniale menait avec tout un arsenal militaire sophistiqué à l’époque et importé des USA pour torturer, assassiner et isoler tout un peuple démuni qui ne demandait que l’indépendance. Cela juste pour maintenir un ordre colonial imposé aux Algériens depuis 1830. Sous les drapeaux français, ce colonialisme avait injustement privé les Algériens et dans leur pays de leurs droits civiques jusqu’à devenir des sujets.

    Merci à certains de ces jeunes qui ont dit non et refusé cette insoumission (désobéissance, désertions ….) et continuent à ce jour, alors qu’ils sont vieux maintenant à faire face et combattent cette idéologie infectieuse qui continue à faire croire aux jeunes que les anciens combattants avaient défendu la France en Algérie. NON ! c’est FAUX !!!.... Suivez le témoignage de l’un de ces soldats Français à l’époque qui prouve aujourd’hui le contraire dans l’un de ses commentaires. Ce genre de commentaire doit être enseigné dans les écoles. Merci Michel Dandelot.

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 de la plus scandaleuse à la plus vicieuse…

    Michel Dandelot le 05/04/2019
    Pour moi le 19 mars 1962 c'est bien sûr la fin de la guerre d'Algérie, mais c'est surtout la fin du colonialisme français qui a duré 132 ans. Un colonialisme qui rimait avec racisme, puisque les Algériens étaient considérés comme des indigènes, des citoyens de seconde zone n'ayant pas les mêmes droits. Et la FNACA je la connais puisque j'en ai fait partie jusqu'au jour où l'on m'a insulté lorsque j'ai refusé la croix du combattant... Consultons la Presse que lisons-nous : des anciens combattants sont décorés de médailles que j'appelle de pacotilles. Alors pour quelles raisons décorent-t-on ces anciens combattants ? Pour avoir défendu la France ? Non pour avoir tenté de maintenir le colonialisme issu du capitalisme !!! Non pour avoir tué, torturé, violé, brûlé dans des fours à chaux, à la manière des nazis, des pauvres combattants pour l’indépendance, pour avoir calciné 600 à 700 villages au napalm des Oradour algériens, pour avoir jeté depuis des hélicoptères ces combattants pour l'indépendance les pieds bloqués dans des bassines remplies de ciment prompt, les ignobles "crevettes Bigeard", ah Bigeard ce valeureux adhérent de la FNACA, pour avoir participé aux "corvées de bois", en tirant dans le dos des hommes qu'on considérait encore comme des sous-hommes, et pour terminer où était la FNACA lorsque Ménard a supprimé le nom de la rue du 19-Mars-1962 ?. Un bémol cependant, c'est grâce à la FNACA si la date du 19-Mars-1962 a été reconnue officiellement le 6 octobre 2012.

     

     

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 de la plus scandaleuse à la plus vicieuse…

    Un lien commun : il n’y a plus de différence entre la droite extrême et l’extrême droite…

    Robert Ménard, maire (apparenté FN) de Béziers débaptise la rue du 19 Mars 1962 pour la nommer rue Elie Denoix de Saint-Marc.

    Julien Sanchez, maire (FN) de Beaucaire débaptise la rue du 19 Mars 1962 pour la nommer rue du 5 juillet 1962.

    Didier Gonzales  maire (LR) de Villeneuve-le-Roy décision prise de débaptiser la place du 19 Mars 1962 pour la nommer Colonel Arnaud Beltrame.

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

     

    La décision la plus scandaleuse 

    Béziers : Retour sur la journée du 14 mars 2015

    C'est l’homme à la mèche évocatrice... il s'appelle Ménard

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…


    Et l’homme à la mèche évocatrice a mis le 19 mars 2015 les drapeaux en berne bafouant la loi du 6 décembre 2012 (Mais c’est à l’Etat de réagir)... Il n'a jamais réagi... qui dit rien consent...

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    Béziers : la mémoire de la guerre d’Algérie pour opposer

    Un soleil printanier, à quelques mètres d’un marché populaire de la ville, fait office de cadre à cette journée particulière dans la ville de Béziers. La présence policière se fait de plus en plus nombreuse en ce début d’après-midi du 14 mars 2015 à proximité d’une rue : celle du 19 mars 1962.

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    Des personnes âgées affluent, un peu perdues dans le quartier, majoritairement vêtues de bérets verts et de drapeaux : ce sont des anciens combattants, anciens parachutistes de la guerre d’Algérie. Beaucoup se trompent et rejoignent un cortège qui n’est pas le leur : car en ce 14 mars, deux rendez-vous se font face, séparés par une présence policière. 

    La cérémonie officielle organisée par la mairie pour débaptiser la dite rue pour la renommer au profit du commandant Hélie De Noix de Saint-Marc. Cet ancien militaire, décédé en 2013, a été un membre actif de l’Organisation Armée Secrète(OAS) [1], organisation terroriste d’extrême-droite, farouchement opposée à l’indépendance de l’Algérie. Il participa à la tentative de coup d’État de 1961, dit putsch des généraux, et justifia la torture qui fut une pratique courante de la répression coloniale. 

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    En face, à cent mètres, séparés par des barrières et un cordon policier, la contre-manifestation citoyenne aux slogans beaucoup plus jeune et variée dans sa composition : « OAS assassin, Ménard complice », « Il est fini le temps des colonies ». 

    C’est donc, entouré de centaines de « nostalgériques » [2], venus de toute la côte méditerranéenne (où résident l’écrasante majorité de ce qu’on a appelé les rapatriés) anciens de l’OAS et quelques jeunes de la ligue du Midi (organisation de la mouvance identitaire) que le maire organisait une cérémonie pour installer la nouvelle plaque. Prétextant que la date du 19 mars ne marque pas l’arrêt des combats, le maire apparenté FN veut ainsi rétablir une justice. Son discours fut assez révélateur de ses intentions : la France aurait oublié ses compatriotes, ses Harkis. 

    Réécrivant allégrement l’histoire, il évoque une Algérie française pacifiée, régie par des rapports banals entre colons et Musulmans du temps de l’administration française. Dépolitisant à souhait l’Histoire, il ne dit pas un mot sur les conditions des anciens colonisés si ce n’est pour évoquer les exactions du FLN. Par contre, il ne se prive pas de construire un lien avec notre présent. 

    L’ancien président de l’association Reporters sans Frontières parle d’une France assiégée depuis par l’immigration avec une décolonisation qui serait à la source de tous les désordres actuels: 

    « Alors qu’on obligeait un million de Français à quitter leur Algérie natale, on ouvrait la France – quasi simultanément – à des millions d’immigrés bien décidés pour certains à ne jamais se sentir, à ne jamais devenir des Français à part entière. 

    Colonisation de peuplement, disait-on de la présence française en Algérie. Il faut parler aujourd’hui, en France, d’immigration de peuplement, d’immigration de remplacement. Un chassé-croisé dont l’histoire a le tragique secret et dont je redoute que nous ne cessions de mesurer les funestes, les dramatiques conséquences. Je voudrais me tromper. Je crains d’avoir raison. » 

    Une stratégie de la gestion de la ville derrière cet acte  

    Le choix du commandant Saint-Marc n’a rien d’anecdotique et révèle comment ce geste participe d’une stratégie du nouvel édile. Fidèle à sa tradition maurassienne [3], il met au cœur de sa démarche l’idée d’une France éternelle mythifiée autour de son armée et de l’Église dixit le conseiller municipal  communiste d’opposition Aimé Couquet. Il s’agit de mener des coups d’éclat, d’inscrire des marqueurs dans la vie politique locale comme la promotion de la crèche de Noël, de l’armement de la police municipale. 

    C’est une politique de l’ordre, de la force qui cherche à alimenter des affrontements. Le magazine municipal en est un des relais fondamental: la réhabilitation d’un passé médiéval, chrétien face aux désordres (à mater) des populations des quartiers, issues de l’immigration. Dans la 3e ville la plus pauvre de France, et 1ere sur les assujettis à l’Impôt sur la Fortune (ISF) dans le département, c’est l’affrontement qui prévaut. 

    D’ailleurs, les habitants du quartier populaire de la Deveze, mitoyen de la rue du 19 mars 1962, n’ont pas été conviés à l’initiative municipale alors que la mairie avait fait une promotion grandiloquente… Ces habitants sont davantage » dans le cortège  des traitres, porteurs de valise (sic) » qui reçoivent ces qualificatifs du maire, gêné par les huées du contre-rassemblement. 

    A l’initiative d’un « appel des 100″ lancé par les structures locales de la Ligue des droits de l’homme et du Mouvement de la paix, des centaines de bitterrois rejoints par des militants progressistes des départements alentours ont fait entendre un autre son de cloche. Rappelant que la date du 19 mars 1962 entame le processus d’indépendance algérien, ces citoyens ne sont pas dupes du jeu du maire. 

    Parmi ces manifestants, Yamina et Viviane, deux membres de l’association biterroise France-Algérie qui œuvre à mener des actions culturelles entre les deux pays, des projets de coopération pour construire des liens sur des bases de solidarité. 

    Elles sont présentes pour rappeler leurs initiatives, le vrai lien entre les deux peuples. Elles sont convaincues que cette initiative ne représente pas l’opinion majoritaire dans la ville. « Pourquoi parler d’une guerre finie, qui a existé ? Il y a comme un sentiment de revanche » ajoutent-elles. Avant Robert Ménard, il existe dans la vie politique locale un jeu pour flatter la population issue des rapatriés, très organisés comme l’atteste la présence de nombreux sympathisants, parachutistes issus des départements voisins. Ils travaillent à faire apposer des stèles de l’OAS, à réhabiliter leur mémoire. 


    [1] Organisation politique et militaire créée en 1961 regroupant essentiellement des militaires qui refusent la décolonisation. Ils mèneront plus de 1000 actions terroristes en Algérie et en France, tuant des militaires, des policiers et plus de 1000 civils. 

    [2] C’est ainsi que sont nommés couramment les partisans nostalgiques de l’Algérie française 

    [3] Ecrivain et théoricien d’extrême-droite de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, ultranationaliste et royaliste, foncièrement antisémite. 

     

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    Anciens combattants ! Vous qui avez inauguré 

    des milliers de lieux du 19 Mars 1962... 

    voilà ce qui va se produire si la droite extrême

    ou pire l'extrême droite  

    parvenaient au pouvoir 

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    Rue du 19 mars 1962. Beaucaire (Gard) mars 2015 (Photo V.Jarousseau) 

     

    La rue du 19 mars 1962

    n'est plus à Beaucaire 

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    Une différence cependant par rapport à Ménard, Julien Sanchez préside la commémoration du 19 mars 1962 et ne met pas les drapeaux en berne.

     

    A Beaucaire, lors du Conseil municipal, la majorité a voté le changement de nom de la «rue du 19 mars 1962 Fin de la Guerre d'Algérie». Les trois groupes d'opposition ont voté contre cette délibération, qui a provoqué quelques débats animés CLIQUEZ. À la fin du mois, la rue du quartier de La Moulinelle, qui portait son nom depuis les années 1970, sera donc rebaptisée « rue du 5 juillet 1962 Massacre d'Oran ». 

    Julien Sanchez l'avait annoncé le 20 mars 2015, pendant les municipales : en cas d'élection, la «rue du 19 mars 1962» n'existerait plus dans « sa » ville. Le maire de Beaucaire disait vouloir « laver l'affront » de cette « date polémique », imposée par le gouvernement. Pour justifier sa position, il mettait en avant son histoire personnelle : fils et petit-fils de pieds noirs, Julien Sanchez n'a jamais oublié « ces moments ». Son interprétation historique est celle-ci : la Guerre d'Algérie ne s'arrête aucunement au 19 mars. Le maire de Beaucaire veut dire aux Français qui ont souffert là-bas, les harkis, les pieds noirs - ces hommes qui ont subi un « vrai crime contre l'humanité (sic) » - qu'il ne les oublie pas. Le fait d'avoir une « rue du 19 mars 1962 » peut être « considéré comme une insulte pour tous ceux qui son morts après. On a eu le massacre de la rue d'Isly à Alger le 26 mars, mais aussi le massacre d'Oran ».

    La Guerre d’Algérie, une référence centrale

    pour le FN

    C'est justement cette dernière date que la mairie FN de Beaucaire a choisit. Petit rappel historique. 

    Le 19 mars 1962 ouvre la voie à l’indépendance de l’Algérie (signature des accords d'Évian, le 18 mars 1962). Moins de quatre mois plus tard, l’Algérie fête son indépendance qui doit être proclamée, dans la soirée, par le Général de Gaulle. Ce 5 juillet 1962, à Oran se déroule un massacre. Cette « ville, où les communautés musulmane et européenne vivent désormais coupées l'une de l'autre, se remet à peine des mois de terreur engendrés par les affrontements entre commandos de l'OAS et fedayin du FLN. La population célèbre une indépendance qu'elle espère annonciatrice de jours meilleurs, mais, en quelques heures, le cours de l'histoire va dérailler ». La journaliste du Monde, Hélène Sallon, poursuit l'évocation de cette journée si particulière CLIQUEZ  : « Les massacres feront plusieurs centaines de morts et de disparus. Le 5 juillet à Oran est pour les Français d'Algérie une des pages les plus noires de leur histoire de l'indépendance algérienne. Pour ceux qui n'avaient pas encore pris le chemin de l'exode, la perspective de pouvoir rester vivre dans le pays nouvellement indépendant se fait plus incertaine, malgré les garanties qu'on leur avait données aux termes des accords d'Evian ». 

     

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

     

    La décision la plus vicieuse...

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    Il parle comme l’extrême droite !!!

    C'est tout juste s'il ne parle pas du grand remplacement !!! comme toute la fachosphère !!!

    Le difficile combat du maire LR Didier Gonzales contre l’organisation politique antioccidentale et antisioniste des Frères Musulmans (ACMUV) de la Mosquée de Villeneuve-le-Roi 

    Didier Gonzales  maire (LR) de Villeneuve-le-Roy a donc pris la décision de débaptiser la place du 19 Mars 1962 pour la nommer Colonel Arnaud Beltrame… ça se passe en ce moment même revoir mon article (lien ci-dessous). Pourquoi c'est la décision la plus vicieuse... Robert Ménard de Béziers a remplacé le nom de la rue du 19-Mars-1962 par le nom d'Elie Denoix de Saint-Marc un putschiste du 21 avril 1961 en Algérie qui a tenté de renverser la République française. Lors de l'inauguration il y a eu une énorme manifestation, il y a eu ensuite plusieurs référés en Justice tous rendus sans suites... C'est bien sûr la plus honteuse.

    Julien Sanchez, de Beaucaire, a remplacé le nom de la rue du 19-Mars-1962 par la rue du 5 juillet 1962, Ce jour là à Oran en Algérie de nombreux Français (pieds-noirs) ont été tués par vengeance... Cette date est donc plus acceptable mais la suppression du nom du 19-Mars-1962 ne l'est pas...

    Didier Gonzales  maire (LR) de Villeneuve-le-Roy est le plus vicieux de tous, en remplaçant le nom du 19-Mars-1962 par le nom du héros Arnaud Beltrame unanimement apprécié pour son courage mérite largement que son nom soit gravé  sur un lieu symbolique de la ville, mais, bien sûr la place du 19-Mars-1962 ne doit pas subir les outrances de ce fils de pieds-noirs, nostalgiques extrémistes de l'Algérie française... Et surtout il est islamophobe !!!

    http://www.micheldandelot1.com/mise-a-jour-25-04-2018-15h25-la-scandaleuse-decision-du-maire-de-ville-a142992582 

     

     
    « « Trop longtemps loin des yeux » : quand les Français redécouvrent l’AlgérieL’ancien journaliste de radioJean-Pierre Farkas est mort à l’âge de 86 ans »

  • Commentaires

    1
    Samedi 6 Avril 2019 à 23:43
    En métropole l’OAS a également sévi en plastiquant des personnalités favorables à l’indépendance de l’Algerie jusqu’en 1964-65 dont le plus connu est le plasticage de l’appartement d’Andre. Malraux qui a blessé grièvement Delphine. Renard.. c’est aussi eux qui ont manipulé les gens de Bab el Oued qui ont tué des appelés et des gendarmes ce même 5 juillet à Alger...Voilà qui honorent ces maires félons! Les groupuscules identitaires sont les héritiers des terroristes de l’OAS
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