• Lutte contre l’antisémitisme *** Ce qui s'est dit au rassemblement à Japy lieu de mémoire de la Shoah

     

     

    Lutte contre l’antisémitisme

    Ce qui s'est dit au rassemblement

    à Japy lieu de mémoire de la Shoah

    Lutte contre l’antisémitisme *** Ce qui s'est dit au rassemblement à Japy lieu de mémoire de la Shoah

    La Shoah est l'entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale, qui conduit à la disparition d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers des Juifs d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde.

    Plusieurs centaines de personnes se sont réunies jeudi soir devant le gymnase Japy, dans le XIe arrondissement de Paris, en mémoire des victimes de la Nuit de Cristal nazie, dont c'était le 85e anniversaire.

    L’appel avait été lancé par l’association Mémorial 98 et le Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes, dans un contexte de hausse des actes antisémites en France depuis la sanglante attaque du Hamas en Israël le 7 octobre : une commémoration des victimes de la Nuit de cristal menée par les nazis en 1938, dont c’était le 85e anniversaire. Le rassemblement s’est tenu devant le gymnase Japy, où de nombreux juifs furent parqués pendant l’Occupation avant d’être envoyés dans des camps de concentration.

    « C’est à eux de rester à la maison pas à nous ! »

    Dans la foule compacte, certains ont entonné le chant des Marais, créé en 1933 par des prisonniers communistes du camp de Börgermoor. De nombreux élus de gauche étaient présents, comme l’écologiste Frédéric Hocquard, maire adjoint à la mairie de Paris ou la députée PCF Elsa Faucillon. Mais aussi des élus de La France insoumise, parti critiqué pour être le seul à ne pas appeler à la grande marche contre l’antisémitisme dimanche.

    Marche à laquelle cette commémoration n’avait d’ailleurs nullement vocation à se substituer, a insisté Albert Herszkowicz, président de Memorial 98. Rappelant que le Rassemblement national n’a jamais condamné l’antisémitisme et le négationnisme distillés par le Front national, les organisateurs de cette commémoration ont lancé : « C’est à eux de rester à la maison, pas à nous ! »

    La solidarité de la CGT « Il ne faut pas oublier que derrière ce regard qui voit dans l’autre d’abord un juif, d’abord un musulman, d’abord un étranger, se niche la violence », a souligné Raquel Garrido, députée LFI de la Seine-Saint-Denis. Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a pour sa part exprimé la solidarité de l’organisation syndicale avec les juifs de France. « Comment penser défiler aux côtés de l’extrême droite, les fils spirituels de ceux qui ont déporté six millions de juifs, pour dénoncer l’antisémitisme? Comment accepter de défiler contre l’antisémitisme aux côtés d’Eric Zemmour, condamné pour négationnisme ? », a-t-elle déclaré devant la foule.

    « La CGT combattra toujours l'antisémitisme

    mais ça ne peut se faire aux côtés

    de l'extrême droite »

    La gauche s’est retrouvée jeudi soir au rassemblement organisé chaque année par l'association président de Memorial 98 et le Réseaux d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar) pour rendre hommage aux victimes des attaques nazies de la nuit de Cristal du 9 novembre 1938 et à celles de tous les génocides.

    Lutte contre l’antisémitisme *** Ce qui s'est dit au rassemblement à Japy lieu de mémoire de la Shoah

    Albert Herszkowicz, président de Memorial 98, et Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. Capture d’écran humanite.fr

    La foule se rassemble petit à petit autour des bougies qui se consument lentement à l’entrée du gymnase. Certains entonnent le chant des Marais, créé en 1933 par des prisonniers communistes du camp de Börgermoor. Depuis dix ans, tous les 9 novembre devant le gymnase Japy, dans le 11e arrondissement de Paris, un hommage est rendu aux victimes des attaques nazies de la nuit de Cristal du 9 novembre 1938, en Allemagne et en Autriche et à celles de tous les génocides. Plusieurs centaines de personnes ont participé jeudi soir à cette commémoration organisée par le Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar) et l’association Memorial98, alors que les actes antisémites et racistes connaissent une augmentation vertigineuse en France et dans toute l’Europe.

    « Un acte antisémite libère le prochain »

    Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, une succession de pogroms éclatait en Allemagne à l’instigation du parti nazi, qui allait bientôt annoncer la Shoah. « Pour la première fois, le parti nazi organisait une opération de masse contre les juifs », précise Albert Herszkowicz, président de Memorial 98.

    En France, des Juifs raflés par la police de Vichy étaient parqués durant l’Occupation, dès 1941, dans le gymnase Japy avant d’être envoyés dans des camps de concentration. « Il est particulièrement important d’être présent ici en ce moment, et que toute la gauche soit rassemblée », estime l’écologiste Frédéric Hocquard, maire adjoint à la mairie de Paris. Il a revêtu son écharpe tricolore, comme beaucoup. Dans la foule compacte, on pouvait reconnaître de nombreux parlementaires de la France insoumise comme Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière, Aurélie Trouvé, mais aussi la députée Elsa Faucillon pour le PCF.

     

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  • Commentaires

    1
    Nordmann
    Samedi 11 Novembre 2023 à 09:42
    On ne peut plus clair Merci Michel
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