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Mémoire de la guerre d’Algérie *** Le traitement des victimes de l’OAS *** Communiqué *** Entretien entre les présidents français et algérien
Mémoire de la guerre d’Algérie
Le traitement des victimes de l’OAS
communiqué
Madame, Monsieur,
En ce début d’année du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie, un fait domine : les victimes que l’OAS a causées, notamment en France, bénéficient de l'intérêt de la presse.
La presse algérienne, s’entend : exclusivement algérienne !
Cf. pièce jointe.
Face au silence assourdissant des historiens français au cours de ces douze derniers mois, les victimes de l’OAS devront-elles s’en remettre à leurs homologues algériens pour que soit réaffirmée la vérité des souffrances endurées de part et d’autre de la Méditerranée du fait de ce belligérant ?
Quoiqu’il en soit, puisse la conversation téléphonique de ce samedi 29 janvier entre les Présidents algérien et français avoir permis d’aborder la question de la reconnaissance de cette catégorie occultée de victimes : non seulement elles ne font pas controverse, mais leur mise en avant, sans distinction de leur origine - européenne ou non -, sera de nature à consolider le réchauffement en cours des relations entre les deux États.
Jean-François Gavoury
Président de l’ANPROMEVOEntretien entre les présidents
français et algérien
Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune samedi, notamment à propos de « l’apaisement des mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie », a indiqué l’Elysée.
Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune samedi, notamment à propos de « l’apaisement des mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie », a indiqué l’Elysée.
Emmanuel Macron « est revenu sur ses dernières initiatives en France pour l’apaisement des mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie. Il a dit se tenir disponible pour travailler sur ce sujet avec son homologue algérien, en particulier en ce qui concerne les recherches sur les disparus et l’entretien des cimetières européens en Algérie », selon un communiqué.
Paris s’emploie depuis plusieurs semaines à renouer la relation avec Alger, après une nouvelle crise alimentée par des propos rapportés d’Emmanuel Macron en octobre, reprochant au système « politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle » autour de la guerre d’indépendance de l’Algérie (1954-1962).
Mercredi, le chef de l’Etat français a en outre exprimé la « reconnaissance » de la France envers les rapatriés d’Algérie et leur a adressé un geste fort en reconnaissant deux « massacres » qui se sont produits après la signature des Accords d’Evian, suivis par un cessez-le-feu le 19 mars 1962.
Il a ainsi qualifié d’« impardonnable pour la République » la fusillade de la rue d’Isly à Alger, dans laquelle des dizaines de partisans de l’Algérie française furent tués par l’armée française le 26 mars de cette année-là.
Cette série d’actes mémoriels se poursuivra par la commémoration des Accords d’Evian le 19 mars, soit 20 jours avant le premier tour de l’élection présidentielle en France. L’Elysée a indiqué préparer avec attention cet anniversaire pour qu’il « ne soit pas pris en otage » par la politique.
L’échange téléphonique avec Abdelmadjid Tebboune a aussi « porté sur la préparation du sommet Union européenne - Union africaine qui aura lieu à Bruxelles les 17 et 18 février prochain, dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne », selon le communiqué.
« Les deux présidents ont de même abordé les enjeux régionaux de stabilité, en particulier la lutte contre le terrorisme au Sahel », ajoute l’Elysée.
« Macron se rapproche des rapatriés d'AlgérieNotre association était de la liste des associations de « rapatriés » invitées à la rencontre avec le président Macron de mercredi dernier 26 janvier à l’Elysée. »
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Commentaires
2Ponsot danièleDimanche 30 Janvier 2022 à 10:14Des victimes de l'OAS, anonymes, j'en ai connu ( en particulier le papa d'une de mes camarades de lycée, égorgé parce qu'il avait refusé de " signer avec l'OAS".)
Il faut arrêter de caresser les nostalgériques dans le sens du poil! Il n'y a que le sens de l'Histoire, qui fasse loi! Celui qui ne reconnaît que la date du 19 mars comme mettant un terme à cette guerre fratricide!
Les victimes de l'OAS passent à l'as comme les appelés du contingent dont on ne parle pas ou très peu.
On ne peut pas continuer à avancer en faisant l'impasse sur les souffrances consécutives au colonialisme et à la guerre menée pour tenter de le perpétuer. A ce sujet je note que l'OAS continuait les méthodes de la domination violente qui avait cours avant que les dirigeants français n'acceptent de reconnaître que c'était inefficace pour faire tourner la roue de l'histoire dans un sens qui ne correspondait pas à l'évolution des consciences. Les contradictions des déclarations successives de Macron ne réussissent pas à masquer le fond de ses opérations politiciennes.
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