• Message de Michel Bousignière qui a écrit le livre : "Mon service militaire pendant la guerre d'Algérie"

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    Message de Michel Bousignère qui a écrit le livre :

    "Mon service militaire pendant la guerre d'Algérie"

     

    « Mon service militaire pendant la guerre

    d’Algérie », retrace la vie de tous les jours dans

    les Aurès Nemencha, secteur dans lequel

    j’étais affecté, menée par près de trois millions

    d’appelés du contingent et de rappelés. Cette

    guerre d’Algérie, période difficile, marqua

    profondément toute une génération.

    Message de Michel Bousignière qui a écrit le livre : "Mon service militaire pendant la guerre d'Algérie"

     

     

    Oued-taga

    Sur le terre-plein, près de la ferme où se situait notre premier poste

     

    EL-Hadjadj

    Vue du Poste, en retour de patrouille

     

    Poste d'El-Hadjadj

    Un jour de repos, près de l'entrée à l'extérieur du Poste, avant notre départ

    pour Médina

     

    EL Kantara

    Sur la route d'El-Kantara, en direction de Biskra

    Oued-Abiod

    A l'approche de notre poste de Médina

    Les méandres de l'Oued-Abiod

     

    Timgad

    Lors d'une patrouille dans les ruines romaines de Timgad

     

    Baïou

    Sur un GMC, un moment de détente au poste de Baïou

     

    Derrière notre marabout à Baïou

     

    Retour d'opération près du djebel Zellatou

    Constantine

    En gare de Constantine, au retour, notre acheminement vers Philippeville

    Le retour

    Sur le Diebel-Dira, après avoir quitté le port de Philippeville, le 28 août 1957, les côtes algériennes s'éloignent peu à peu, c'est un moment émouvant pour nous tous qui avions la chance de rentrer.

     

       Enfin le 19 mars a été reconnu reconnu comme jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Le 6 décembre 2012, la République française instituait  pour le 19 mars une journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

      A l'heure où l'opinion publique paraît préoccupée par ces années de guerre passées, les souvenirs d'Algérie deviennent aussi précieux que ceux de la seconde guerre mondiale.

      A la suite de certains témoignages par lesquels le scandale a heurté la morale, la guerre d'Algérie est réapparue sur le devant de la scène.

      Les événements politiques et sociaux remettent en cause une Histoire française ancrée dans les manuels et les esprits, les médias s'emparent des sujets brûlants qui furent longtemps tabous.

      Retraité, avec plus de temps libre, j’ai eu l’envie comme beaucoup d’autres, de raconter ce que fut pour moi la guerre d’Algérie.
        Incité par le déferlement médiatique, qui de nos jours tente de retracer cette page de notre Histoire avec des objectifs bien ciblés : la torture, les massacres ou le viol, semant ainsi le doute et la confusion, il m’a semblé nécessaire de faire ce travail de mémoire.

        A la télévision, de nombreuses émissions suivies de débats, poursuivent les mêmes objectifs. Inutile de vous porter candidat, si vous n’êtes pas porteur du même message, l'audience est à ce prix.. En ce qui concerne les téléfilms romancés, avec comme toile de fond, la guerre d’Algérie, la sensibilisation est souvent la même. Rare sont les films qui ne présentent pas quelques scènes de jeunes militaires violant des femmes en cours de patrouilles. Certes, il y a eu beaucoup d’abus et d’exactions perpétrées au cours de cette guerre, tant par le FLN que par l’armée française dont les ordres émanaient de la plus haute autorité de la nation, exécutés le plus souvent par des officiers supérieurs. Il est évident que l’Etat doit reconnaître ses torts. Mais, ce n’est pas pour autant, qu’il faille laisser supposer aux générations actuelles qui sont en partie nos enfants, que tous les appelés et rappelés du contingent qui ont participé à ce conflit, étaient des assassins, des tortionnaires ou des violeurs.

       Près de trois millions d’appelés et de rappelés ont participé à cette période difficile de notre Histoire. Ils ont pour la plupart effectué courageusement les missions pénibles d’opérations de combats dans les djebels qui leur étaient imposées, sans commettre d’acte d’exactions. Aujourd’hui, ils n'ont rien à se reprocher et leurs enfants n’ont pas à douter du passé militaire de leur père.

       J’espère que bien d’autres encore de ma génération, qui ont vécu cette période douloureuse, prendront le temps nécessaire pour faire ce travail de mémoire et d’écrire leur guerre d’Algérie. Ne laissons pas aux autres raconter notre Histoire.

    Au fil du temps...

    Polémique...

       Le 19 mars 1962, fin des combats en Algérie, à cette date la guerre prend officiellement fin. Les accords d’Evian, document paraphé par le gouvernement français et le GPRA, proclame le cessez-le-feu pour le 19 mars 1962 à midi heure locale. Ce n’est ni un armistice, ni une capitulation, mais un arrêt officiel des combats.

          Pour près de trois millions d’appelés et de rappelés, ce jour fut le plus beau de leur jeunesse. C’est le cœur battant rempli d’émotion qu’ils apprenaient la nouvelle. Ce jour-là est resté gravé dans leur mémoire, même pour ceux qui étaient rentrés en France, à l'écoute des informations en provenance d'Algérie, ils gardaient toujours une pensée pour leurs camarades encore sur le terrain dans cette galère.

         Aujourd’hui, 54 ans après, comment peut-on polémiquer sur cette date historique concernant sa commémoration.

         La France a toujours aimé par tradition bien ancrée, commémorer la fin des conflits aux dates officielles d’anniversaire. Pourquoi avoir créé, en rupture avec nos traditions, une commémoration fantaisiste le 5 décembre qui ne se rattache à aucun événement ?

         Certes, il y a eu après le 19 mars 1962, des évènements honteux, qui ne sont plus des actes de guerre, mais d’ignobles crimes (qu’ils soient de l'OAS ou d'Algériens qui se vengeaient). Hélas, dans toutes les guerres, on le constate encore de nos jours, il y a des débordements, des règlements de comptes incontrôlés.

         Ce cessez-le-feu a marqué une grande partie de notre génération. Il n’y a pas eu que les appelés qui vivaient des moments pénibles dans les djebels, mais toutes les familles qui avaient un fils, un frère, un mari, un fiançé en Algérie, vivaient également de grands moments d’angoisse. Malheureusement aussi, les nombreuses familles dont on a rapatrié leur fils mort pour la France, (mais sourtout, mort pour avoir défendu des intérêts qui n'étaient pas les leurs).

         Bien évidemment, il y a encore de nos jours une petite minorité de nostalgiques qui regrettent l'Algérie française,  dont une grande majorié d'entr'eux n'ont pas participé aux combats et ont peine à comprendre notre attachement à cette date. Ont-ils le droit de refuser le 19 mars, pour commémorer la fin de cette guerre ?

         Avec le recul du temps, il semble évident que l’idée de l’époque de vouloir garder et administrer l’Algérie de l’autre côté de la méditerranée, dont le territoire représente 5 fois la superficie de la France était utopique. L’Etat Français aujourd'hui a déjà beaucoup de difficultés à gérer les nombreux problèmes qui incombent à notre hexagone.

        

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