• Nous connaissions « Capri c’est fini » Si l’information ci-après se confirme Nous connaîtrons « L’Algérie c’est fini »

     

    Nous connaissions « Capri c’est fini »

    Si l’information ci-après se confirme

    Nous connaîtrons « L’Algérie c’est fini »

    Mais, à bien y réfléchir… cela pourrait enlever « une grosse épine du pied » à un président de la République qui aurait eu ses paroles dépasser sa pensée… Et dans le même temps faire un énorme cadeau à tout ce qui est nostalgique de la France coloniale...

    Quand à nous, nous pourrions exprimer au "jeune Emmanuel" : « Vous avez été non sincère lorsqu’à Alger vous avez dit que le " colonialisme était un crime contre l’Humanité " Vous avez été non sincère lorsqu’à Mediapart vous avez confirmé vos propos souvenons-nous, c’était le 3 août 2017 :

    Emmanuel Macron écrit au Président Bouteflika et s’engage à assumer ses convictions contre la colonisation

    Nous connaissions « Capri c’est fini »  Si l’information ci-après se confirme  Nous connaîtrons « L’Algérie c’est fini »

    Le président français Emmanuel Macron, élu en mai dernier, effectuera prochainement sa première visite en tant que chef de l’État français en Algérie, ont annoncé des sources proches de la présidence française. Selon ces mêmes sources, la visite d’Emmanuel Macron en Algérie est prévue pour le 13 du mois d’octobre prochain, soit presque une année après la visite qu’il a effectuée en tant que candidat à l’élection présidentielle française. La date annoncée attend toutefois la confirmation de la partie algérienne. À noter que si cette date se confirme pour la visite du président français, il est probable qu’il sera le premier dirigeant européen à être reçu par le chef de l’État Abdelaziz Bouteflika depuis l’annulation au début de l’année en cours de la visite de la chancelière allemande Angela Merkel.  

    Cette information est à prendre avec prudence, et nous avons eu raison, notamment sur la rédaction de l’article car deux seuls journaux algériens l’ont signalée et bien sûr aucuns journaux français…  

    Nous connaissions « Capri c’est fini »  Si l’information ci-après se confirme  Nous connaîtrons « L’Algérie c’est fini »

    Emmanuel Macron écrit au Président Bouteflika 

    et s’engage à assumer ses convictions 

    contre la colonisation 

    DIA-02 août 2017: Le Président français Emmanuel Macron s’est engagé dans un message adressé au président de la République, Abdelaziz Bouteflika à «assumer ses convictions contre à la colonisation française» en Algérie, rappelant qu’il avait déjà qualifié cette colonisation de «crime contre l’humanité».  

    Le président français qui avait omis de transmettre un message de félicitation au chef de l’Etat à l’occasion de la fête nationale du 5-Juillet, s’est racheté en, louant la « vision et l’engagement décisif » du Président Bouteflika tout en évoquant avec enthousiasme «le projet de grande visite officielle» en Algérie.  

    En ce sens, Macron a salué la « vision et l’engagement décisif » du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour « le développement du partenariat d’exception » qui unit l’Algérie et la France, dans un message de remerciement, suite au message adressé par le chef de l’Etat à son homologue français à l’occasion de la fête nationale de son pays le 14 juillet.  

    « Je vous remercie pour votre courrier à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet et je saisis cette occasion pour vous transmettre, au nom de la France et en mon nom personnel, un message chaleureux d’amitié et de respect », a écrit le président français dans son message.  

    Dans son message Macron écrit: « je salue votre vision et votre engagement décisif dans le développement du partenariat d’exception qui unit la France et l’Algérie. Votre impulsion dans la refondation engagée en 2012 avec mon prédécesseur a permis des avancées spectaculaires dans tous les domaines. Jamais dans l’histoire les liens entre nos deux pays n’ont atteint un tel niveau d’excellence et de densité ».  

    Le président français souhaite renforcer cette dynamique avec son homologue algérien et donner aux relations bilatérales « une dimension supplémentaire ».  

    « Ce travail a commencé dès lendemain de mon élection. Il consiste à assumer notre mémoire commune dans sa vérité et son intégrité. Vous connaissez mes convictions et ma détermination à assumer cet héritage partagé dans un esprit de lucidité et d’apaisement », a encore souligné le Président français.  

    « Il nous faut faire de ce regard sur notre passé le point d’appui d’un nouvel élan vers l’avenir pour notre partenariat bilatéral. Plus que jamais, celui-ci doit se construire sur des projets concrets, structurants et mutuellement bénéfiques, il doit aussi se construire sur la scène internationale alors que nos deux pays sont en première ligne face à la menace terroriste et à l’instabilité régionale notamment au Sahel et en Libye », a-t-il ajouté.  

    Pour M. Macron, « beaucoup de travail a déjà été effectué, et les prochains mois seront marqués par une série de rendez-vous majeurs qui permettront de préparer le projet de grande visite officielle que je serais très heureux et honoré d’effectuer en Algérie, au moment qui vous conviendra ».  

     « Je vous adresse mes vœux de paix et de prospérité pour l’Algérie, le peuple algérien et vous-même et vous prie de croire, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération », a conclu M. Macron dans son message. 

    SOURCE : https://dia-algerie.com/macron-ecrit-president-bouteflika-sengage-a-assumer-convictions-contre-colonisation/  


     

     SOUVENONS-NOUS : ACTE 1 

    RAPPELONS-NOUS ENCORE : Sur Médiapart 5 mai 2017, conclusion d'Emmanuel Macron sur la guerre d'Algérie *** 

    Emmanuel Macron s’engage, s’il est élu, à porter un « discours fort » sur la responsabilité de la France dans la guerre d’Algérie. 


    • Nous connaissions « Capri c’est fini »  Si l’information ci-après se confirme  Nous connaîtrons « L’Algérie c’est fini »

        -   samedi, 06 mai 2017 17:3 Juste avant la clôture officielle de la campagne des élections présidentielles françaises, vendredi soir, Emmanuel Macron a répondu durant plus de deux heures aux questions des journalistes de Mediapart.  

    Parmi les sujets de fond qui ont été abordés, Edwy Plenel, président de Mediapart, a rappelé les profonds stigmates que la Guerre d’Algérie a laissée dans la société française et a demandé à Emmanuel Macron, s’il est élu ce dimanche Président de la République, s’il s’engage à se prononcer officiellement, à l’image du discours de Jacques Chirac qui avait reconnu officiellement la responsabilité de la France dans la déportation de 13 000 Juifs, suite à la Rafle du Vel d’Hiv, menée en juillet 1942 par la police et la gendarmerie françaises.  

    Edwy Plenel : Si vous êtes élu président, quel va être votre acte, votre moment, votre discours solennel pour qu’il n’y ait plus la concurrence des mémoires et que la France se réconcilie en regardant en face tous ses drames ?  

    Emmanuel Macron : De fait, je prendrai des actes forts, je porterai des discours forts sur cette période de notre histoire. Parce que ma conviction profonde, au-delà du rapport à la vérité et à l’histoire que Benjamin Stora défend admirablement, il y a une fracture dans la société qui s’est construite sur cet événement. Et qui touche les Français d’origine algérienne, les binationaux, les Algériens vivant en France, qui touche aussi les Harkis, les Rapatriés, les appelés, les anciens soldats, plusieurs millions de personnes, qui nourrissent du ressentiment, et qui structure un ressentiment politique qui aujourd’hui paralyse la France. Et paralyse nos quartiers.  

    Si on croit à la diversité d’un peuple et qu’on veut le réconcilier, qu’on veut lutter contre ce qui, dans la notion de multiculturalisme appelle au communautarisme, on doit prendre des actes forts. Donc je le ferai.

    Nous connaissions « Capri c’est fini »  Si l’information ci-après se confirme  Nous connaîtrons « L’Algérie c’est fini »

    Mais aujourd’hui 2 octobre 2017…

    c’est une autre chanson…  

    France –Algérie : Macron tourne le dos

     au régime Bouteflika

    Nous connaissions « Capri c’est fini »  Si l’information ci-après se confirme  Nous connaîtrons « L’Algérie c’est fini »

    L’Algérie semble ne plus figurer dans l’agenda international des hauts dirigeants français qui n’ont effectué ni annoncé la moindre visite dans notre pays depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Par contre, des visites sont prévues en Tunisie et au Maroc ce mois-ci et le mois prochain. La France tournerait-elle le dos au régime algérien ?        

    Après Emmanuel Macron, c’est au tour du Premier ministre français, Édouard Philippe, d’éjecter l’Algérie de son agenda international. Pourtant, le locataire de Matignon a effectué plusieurs visites ces derniers temps notamment en Allemagne, en Estonie. Puis il y a celles programmées à partir de ce mois d’octobre en Tunisie, au Maroc. S’en suivront d’autres déplacements dans des pays du Golfe, l’Inde, la Chine, l’Italie, l’Espagne. Bizarrement, l’Algérie ne semble pas susciter l’intérêt de la France bien que dans le passé, elle constituait un enjeu de taille pour les gouvernements français successifs.

    Serait-ce un retournement de situation ? Le président français et son gouvernement sont-ils en train de lâcher le régime algérien ? Pour certains observateurs, c’est le cas d’autant plus que les signaux envoyés sont sans équivoques. Les présidents français entamaient toujours dans le passé, leur visite maghrébine en se rendant en Algérie. L’ancienne colonie représentait pour eux un enjeu stratégique.

    Mis à part les propos tenus par le président Macron durant sa campagne électorale, qualifiant les crimes coloniaux de crimes contre l’humanité, le président français n’a pas joint l’acte à la parole. M. Macron a évoqué à maintes reprises une intensification des relations entre les deux pays. Des propos qui semblent aujourd’hui totalement oubliés.

    Un lâchage aussi brutal de la part de la France serait une véritable catastrophe pour le régime algérien. Pour se garantir l’appui de l’ex-puissance coloniale, le régime algérien misait sur la coopération, notamment en ce qui concerne la lutte antiterroriste, le contrôle des flux migratoires ainsi que le partenariat économique garantissant une domination des entreprises françaises à travers des contrats juteux. Cette hypothèque aux privilégies dont bénéficie la France est-t-il motivé par un changement radical d’orientation ou est-ce une prise de distance momentanée par rapport à un régime en perte totale de crédibilité ?

    Pour expliquer ce changement, une autre lecture tout aussi plausible est présentée. Ses défenseurs soutiennent que la France ne veut pas s’encombrer d’un régime archaïque dont l’interface est un président malade et invisible. Le constat sur l’état de santé du président Bouteflika est incompatible avec la programmation d’une visite officielle. Le report de la visite de la chancelière allemande, Angela Merkel, en février dernier, alors qu’elle s’apprêtait à atterrir à Alger, est un malheureux incident que tous les dirigeants étrangers veulent éviter.

    Il faut rappeler également qu’en mars 2017, un autre chef d’État, l’Iranien Hassan Rohani a également dû renoncer à un voyage en Algérie. Le report a été justifié par la nécessité de se «donner le temps nécessaire à la finalisation des modalités et formalités protocolaires», un prétexte pour éviter d’évoquer l’incapacité du président à recevoir des hôtes.

    M.M.

    SOURCE : http://www.algerie-focus.com/2017/10/france-algerie-macron-tourne-regime-bouteflika/ 

     

    « Rendre hommage à ceux qui ont résisté aux conquêtes coloniales L’historien Alain Ruscio lance un débat : une statue de l’émir Abdelkader à ParisJe tiens à compléter l’article du 7 septembre 2017 par la fin du voyage de la vie d’Anne Bert »

  • Commentaires

    3
    Lundi 2 Octobre 2017 à 17:24

    Pour la reconnaissance officielle des crimes du colonialisme en Algérie, je ne vois pas comment cela peut se faire si le président de la République en personne ne se déplace pas et rencontre les plus hautes autorités d'Algérie à défaut de pouvoir rencontrer le président Bouteflika qui semble en très mauvaise santé.

    2
    Lundi 2 Octobre 2017 à 17:05
    La France doit avoir une diplomatie méditerranéenne et entretenir des liens privilégiés avec l'Algerie dans l'intérêt des deux pays.. Il y a une navette incessante entre Marseille et lAlger et Oran! Pas besoin de visite présidentielle pour celà. http://www.econostrum.info/La-CCI-franco-algerienne-voit-le-jour-a-Marseille_a7215.html
    1
    Lundi 2 Octobre 2017 à 10:57

    Il me semble qu'il faut distinguer deux aspects dans nos considérations sur l'Algérie : 1- le colonialisme abject et la guerre d'indépendance parfaitement légitime engagée par les Algériens pour en sortir ; 2- la situation socio-économique actuelle de ce pays. Mon appréciation est qu'on y souffre autant qu'en France, la logique du profit s'y exerce comme chez nous. Sur fond de corruption et de gabegie la grande masse des Algériens comme des Français connaît les plus grandes difficultés. Cela renvoie à un autre ordre mondial que celui que nous connaissons.  

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