• Nouveau premier ministre : démonétisé, Macron patauge

     

    Nouveau premier ministre : démonétisé,

    Macron patauge

     Nouveau premier ministre : démonétisé, Macron patauge

    Cinquante jours qu'Emmanuel Macron tergiverse, le pays est plongé en pleine apnée démocratique, alors que les urgences sociales, environnementales et économiques s’accumulent.
    © Karim Daher/Hans Lucas

    Le président de la République poursuivait, mercredi 5 septembre, ses interminables consultations pour désigner un premier ministre. Près de deux mois après la démission du gouvernement de Gabriel Attal, son refus de nommer Lucie Castets a conduit le chef de l’État dans l’impasse et à la recherche d’un modus vivendi avec le Rassemblement national.

    Le président de la République cherchait toujours la perle rare, mercredi 5 septembre : un premier ministre. Cela fait désormais plus de cinquante jours que le pays est plongé en pleine apnée démocratique, alors que les urgences sociales, environnementales et économiques s’accumulent.

    Emmanuel Macron, en refusant de nommer Lucie Castets à Matignon, s’enlise chaque jour un peu plus. Le chef de l’État, qui veut se charger lui-même de composer une majorité parlementaire qu’il n’a pas, se voit brinquebalé par les différentes forces politiques qui lui annoncent chaque jour leur volonté de censurer les personnalités qu’il propose.

    Ces derniers jours, l’Élysée a testé deux noms en particulier. Le président LR de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a obtenu le soutien de sa famille politique, mais il a surtout reçu l’assurance qu’une motion de censure serait votée contre lui par le Nouveau Front populaire (NFP) et par le Rassemblement national (RN), s’il accédait à Matignon.

    Le chef de l’État doit donc réussir à élargir son socle politique

    Quant à l’ancien premier ministre de centre gauche, Bernard Cazeneuve, il s’est vu refuser un blanc-seing, mardi 3 septembre, de la part du bureau national de son ancienne formation, le Parti socialiste. « Nous pensons qu’avant de se poser la question de qui, il faut se poser la question de quoi », a explicité le premier secrétaire Olivier Faure.

    La résolution de la direction socialiste a notamment confirmé son soutien aux principaux axes du programme du NFP, dont la mise en place d’une nouvelle fiscalité visant à soutenir les services publics et l’abrogation de la réforme des retraites, qu’Emmanuel Macron veut absolument sauver.

    Isolé, le président n’a en réalité que deux options : nommer Lucie Castets en demandant aux députés macronistes de ne pas la censurer, ou trouver la personne qui séduira les députés LR et, surtout, l’extrême droite. Emmanuel Macron privilégie pour le moment le deuxième scénario. « Il poursuit toujours avec ce critère de non-censure immédiate qui nous guide depuis le premier jour des consultations », nous indiquait, mardi, un conseiller de l’Élysée.

    Sauf que les voix de la Macronie et des députés LR ne suffisent plus à maintenir un exécutif en vie, sans oublier que la droite se refuse, pour le moment, à toute coalition avec le président. Le chef de l’État doit donc réussir à élargir son socle politique, et obtenir du RN qu’il ne censurera pas son futur premier ministre.

    Même s’il a été élu par deux fois pour faire barrage à l’extrême droite, Emmanuel Macron semble chercher son salut de ce côté. La formation d’extrême droite lui a déjà sauvé la mise à plusieurs reprises, notamment pour faire adopter la loi asile-immigration.

    Pour amadouer le parti de Marine Le Pen, un troisième nom de potentiel premier ministre circulait ces dernières heures, mercredi 4 septembre, celui de David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des maires de France (AMF), « antiwoke » revendiqué, sécuritaire, ultralibéral. Un profil conservateur dont Sébastien Chenu (RN) avait dit le matin même qu’il ne serait pas censuré. Contacté par l’Humanité, David Lisnard a attribué la rumeur de sa nomination à une « bulle médiatique ».

    À force de refuser l’hypothèse d’un gouvernement du NFP – pourtant arrivé en tête des élections –, Emmanuel Macron navigue à vue et dans un marécage. Les différents partis de gauche sont conscients de n’avoir qu’une majorité relative à l’Assemblée, mais leur candidate à Matignon a fait plusieurs gestes d’ouverture et s’est dite convaincue de trouver des majorités texte par texte.

    Il se voulait maître des horloges, il joue désormais

    la montre

    Tout en conservant plusieurs lignes rouges. « Qu’importe le nom (du premier ministre), ce que nous voulons, c’est une abrogation ou un moratoire ou une suspension de la réforme des retraites, une hausse des salaires et un budget en hausse pour pouvoir investir dans les services publics », a rappelé Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, qui comme l’ensemble du NFP défend la nomination de Lucie Castets. Son programme politique est à rebours de celui appliqué depuis sept ans, et c’est précisément ce que rejette la Macronie.

    Le RN se félicite d’ailleurs du refus de changer de cap du camp présidentiel. Il fait le choix, pour l’heure, d’être un élément de blocage en promettant la censure à Lucie Castets (pour éviter toute hausse du Smic) et à Xavier Bertrand (qui s’est montré critique de la formation frontiste ces dernières années).

    Marine Le Pen souhaite aussi utiliser la période pour approfondir sa stratégie de dédiabolisation. Elle exige pour ne pas le faire tomber que le futur premier ministre « ne nous traite pas comme des pestiférés, qu’il respecte nos élus », dans le but d’affaiblir le barrage républicain. Elle demande également que soit adoptée une loi électorale proportionnelle pour les élections législatives.

    En tout état de cause, Emmanuel Macron se montre de plus en plus affaibli. Les insoumis ont annoncé que leur pétition exigeant sa destitution a atteint les 200 000 signatures. La démarche initiée en ce sens à l’Assemblée nationale a cependant peu de chances d’aboutir en cas de blocage par le Sénat. Près de 51 % des Français espèrent cependant que le président présentera sa démission au plus vite, selon les sondages.

    Et le député Benjamin Lucas, porte-parole du groupe Écologistes, a déposé une résolution pour la création d’une commission d’enquête visant à établir si « les pouvoirs publics ont été organisés convenablement depuis les dernières élections législatives ».

    L’atmosphère de fin de règne de la Macronie n’en est que plus épaisse. Le premier des premiers ministres d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe, a même annoncé, mardi, sa candidature à l’élection présidentielle en 2027… tout en se déclarant prêt si l’actuel locataire de l’Élysée venait à démissionner.

    « Ça signifie peut-être que lui aussi considère que la seule solution est le départ de monsieur Macron », a attaqué Éric Ciotti, président contesté des « Républicains ». « On voit bien que cette ex-majorité présidentielle se délite complètement », estime Olivier Faure. Il se voulait maître des horloges, Emmanuel Macron est désormais un président démonétisé qui joue la montre.

    SOURCE : Nouveau premier ministre : démonétisé, Macron patauge - L'Humanité (humanite.fr) 

     Nouveau premier ministre : démonétisé, Macron patauge

    Chers amis,

    Ce matin j’ai regardé et écouté quelques minutes BFMTV et là j’ai compris que des journalistes ou des politiciens de passage étaient très en colère contre le pseudonyme «  Jupiter » employant des mots comme «  dingo », «  pervers » " formol " et maintenant "démission" alors voici un article où l’auteur est encore plus en colère.

    Michel Dandelot 

     Nouveau premier ministre : démonétisé, Macron patauge

    Macron, on va venir te chercher

     Nouveau premier ministre : démonétisé, Macron patauge

    « S'ils veulent un responsable, il est devant vous, qu'ils viennent me chercher ». Tu te rappelles Manu ? Je suis actuellement à la recherche du responsable du fait que j’ai la rage et envie de tout brûler pour qu’on respecte un peu mes droits démocratiques. Alors bouges pas, on arrive. On ne te fera pas bobo, promis, mais on a deux trois trucs à te dire.

    Manu. Manu, Manu, Manu. Il n’aura échappé à personne, dans ce pays comme aux yeux d’un monde stupéfait, que tu es bien loin d’être le pingouin qui glisse le plus loin, et que ton acuité politique est plus ou moins semblable à celle d’un délégué de classe de cinquième un peu limité qui n’a pour seul mérite que d’avoir les parents le plus riches du collège (et de sortir avec la prof’ principale, ce qui est cependant un autre sujet car l’amour a ses raisons que le code pénal dans son article 227-7 n’ignore pas mais passons).

    Néanmoins, ne t’imagines pas que le fait d’être intellectuellement un peu juste te permette de t’auto-attribuer un totem d’immunité. Si le fait d’être con préservait de toute forme de critique, Bruno le Maire publierait un roman de fion tous les mois dans l’indifférence générale plutôt que sous les moqueries -et a contrario si c’était rédhibitoire pour faire carrière, Hanouna ne pourrait souffler dans le cul des chiens qu’en loisir personnel entre deux livraisons de commande au MacDrive, mais, à nouveau, c’est un autre sujet et je m’égare dans ma colère.

    Non, Manu. Tu ne pourras pas indéfiniment fuir devant tes responsabilités. Cela fait 7 ans désormais que tu nous fais chier. Pire, 7 années que tu nous nargues, nous humilies, nous moques, nous appauvris, nous éborgnes, nous mutiles, nous traques, nous gazes, nous vidéo-surveilles, nous gardes-à-vue, nous tonfas, nous matraques, nous tazes, nous libéralises, nous flexibilises, nous expulses, nous exécutes, nous Etat-d’urgence, nous théorie-du-ruissellement mais de pisse de sang de crasse bref de tout sauf d’argent. Sept. Ans.

    Et voilà que, après avoir dissout notre -je dis bien : nôtre, puisqu’il semble bien qu’il faille te rappeler le principe élémentaire d’une assemblée élue en démocratie représentative- Assemblée comme le dernier des débiles, et t’être lamentablement vautré aux élections qui ont suivi, tu te refuses à reconnaître ce simple fait : t’es guez. Tu as perdu, Manu. Perdu 100 députés, et ton parti minable ne doit d’avoir sauvé son petit cul bourgeois bordé de nouilles qu’au front républicain à tonalité antifasciste qui était déjà par ailleurs l’unique raison de ta désagréable et disgracieuse présence dans cette boite à incapables qu’on appelle l’Élysée, dont tu es devenu officiellement le plus médiocre habitant alors que la barre n’était déjà pas haute.

    Et non seulement tu ne veux pas l’admettre, mais en plus tu nous refuses la nomination de la queen Castets, lui préférant des Bertrand Xavier ou Xavier Bertrand allez savoir qui est cet homme et lequel est son prénom je sais juste que son parti a fait 5,40 % au deuxième tour des législatives, voire un Cazeneuve que pour le coup, lui, je connais bien car il s’agit du responsable de l’assassinat de Rémi Fraisse à Sivens, ni oubli ni pardon… Et maintenant Barnier pour combien de minutes ?

    Le tout, pendant que la flopée d’abrutis démissionnaires qui te servent de ministres, entre deux bains d’excréments dans la Seine, font comme si de rien n’était et continuent à exercer le pouvoir comme s’ils ne connaissaient pas la direction de la porte, qu’on leur a pourtant quant à nous indiqué avec précision avec nos votes.

    Ça commence donc à vraiment bien faire, et je ne vois d’autre solution, pour le peuple ulcéré que nous sommes, que de répondre à l’invitation que tu nous avais faite lors de l’affaire Benalla ; c’est d’accord, nous allons venir te chercher.

    Tu as adoré les Jeux Olympique, Manu, pour toi c’était « la vraie vie », as-tu même dit -le MEDEF a dû te créer en labo en croisant les cellules souche de Giscard avec un mocassin à gland, je ne vois pas d’autre explication. Tu as donc dû apprécier également la cérémonie d’ouverture, avec sa jolie tête coupée d’aristo, et cet hommage à Louise Michel, cette fière anarchiste qui a dit : « Sans l'autorité d'un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L'autorité d'un seul, c'est un crime ».

    Alors, oui, on va venir te choper. On a la dalle, Manu. Cette rentrée plus que jamais, c’est la hess. On vit dans la misère. Le climat brûle, tes flics nous malmènent, voire nous tuent, et tes potes patrons nous exploitent. On va donc faire un petit tour chez toi, et t’expliquer un peu, gentiment, les avantages de l’augmentation du SMIC et des minimas sociaux, de la transition écologique et des investissements massifs dans les services publics. Et tant qu’on y est, tu vas rendre l’argent. T’inquiètes, « tout va bien se passer », comme dirait l’autre.

    Tu es notre employé, ne l’oublie jamais. Et quand un employé se fout de ta gueule en plus d’être incompétent et de voler l’argenterie, tu sais ce qu’on fait ?

    SOURCE : Macron, on va venir te chercher | Le Club (mediapart.fr) 

     

    « Jacques Lambour m’écrit : « Ce nom ne doit pas passer à la trappe »C’est mon point de vue : la nomination du Premier ministre Michel Barnier… C’est aussi la nomination du Premier censurable »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 5 Septembre à 11:42

    Je crois que ce à quoi nous sommes confrontés dépasse et de loin la personne de Macron même s'il est patent qu'il cristallise sur lui le mécontentement des gens !

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