• Ode à l’extrême-droite Pétain, collabo et bourreau de 1917 : « un grand soldat » selon Macron

    Ode à l’extrême-droite Pétain, collabo et bourreau de 1917 :  « un grand soldat » selon Macron

    Propos de Macron sur le maréchal Pétain : nouveau rétropédalage de l'Élysée

    Aucun hommage n'est prévu samedi. Le président avait jugé « légitime » de rendre hommage au maréchal aux Invalides, Pétain ayant été « un grand soldat ».

    Ode à l’extrême-droite Pétain, collabo et bourreau de 1917 :  « un grand soldat » selon Macron

    Source AFP

    Le maréchal Pétain « a été un grand soldat, c'est une réalité. La vie politique comme l'humaine nature sont parfois plus complexes que ce qu'on voudrait croire », a estimé Emmanuel Macron.

    Alors qu'Emmanuel Macron avait soutenu cette idée de rendre hommage au maréchal Pétain ce samedi aux Invalides, en début de soirée, l'Élysée a assuré le contraire. Le chef de l'État avait a notamment jugé « légitime » de rendre hommage au maréchal Pétain samedi aux Invalides, soulignant que le dirigeant du régime de Vichy avait été « pendant la Première Guerre mondiale un grand soldat », même s'il a « conduit des choix funestes » pendant la Seconde.

    Ode à l’extrême-droite Pétain, collabo et bourreau de 1917 :  « un grand soldat » selon Macron

    Mais ce mercredi soir, Benjamin Griveaux et Marlène Schiappa ont tenté d'apaiser la situation en assurant qu'« aucun hommage ne sera rendu à Pétain ». « Dans les propos qu'a tenus le président, il n'était nullement question d'hommage républicain, mais de vérité historique », précise le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux sur son compte Facebook .

    «  Je n'occulte aucune page de l'Histoire »

    «  Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l'armée à la victoire, comme chaque année. Mon chef d'état-major sera présent à cette cérémonie », a-t-il précisé, interrogé par des journalistes en arrivant à la préfecture des Ardennes pour un conseil des ministres délocalisé. « Je n'occulte aucune page de l'Histoire », a souligné le chef de l'État, en réponse à certaines critiques contre la célébration de Philippe Pétain, qui fut ensuite chef du gouvernement collaborationniste de Vichy (1940-1944).

    «  Il a été un grand soldat, c'est une réalité. La vie politique comme l'humaine nature sont parfois plus complexes que ce qu'on voudrait croire. » « J'ai toujours regardé l'histoire de notre pays en face », a-t-il lancé. « Je me suis toujours opposé au défaitisme français ou à la complaisance envers toute idéologie. Mais je reconnais la part que nos maréchaux et notre armée ont jouée. Nous lui devons la victoire », « la victoire d'une nation combattante », a-t-il conclu, au 4e jour de son périple de commémoration du centenaire de l'armistice de 14-18.

    Une polémique naissante

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'est dit «  choqué » mercredi par les propos du président Emmanuel Macron. « La seule chose que nous retiendrons de Pétain, c'est qu'il a été, au nom du peuple français, frappé d'indignité nationale lors de son procès en juillet 1945 », a déclaré le président du Crif, Francis Kalifat, cité dans un communiqué. Plusieurs élus, surtout à gauche, ont également protesté. « Le maréchal #Joffre est le vainqueur militaire de la guerre de 14-18. #Pétain est un traître et un antisémite. Ses crimes et sa trahison sont imprescriptibles. Macron, cette fois-ci, c'est trop ! L'Histoire de France n'est pas votre jouet », a tweeté le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélanchon.

     


    Ode à l’extrême-droite

    Pétain, collabo et bourreau de 1917 :

     « un grand soldat » selon Macron

    Ode à l’extrême-droite Pétain, collabo et bourreau de 1917 :  « un grand soldat » selon Macron

    « Un grand soldat » que Pétain : bourreau des soldats mutinés de 1917, chef du régime de Vichy, collaborateur du régime nazi et de l’extermination des juifs. De quoi ravir les rangs de l’extrême-droite.

    Aucuns présidents de la république n’ont osé le faire

    Macron le fera !!! HONTE à LUI !!!

    Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter la phrase de macron qui

    risque de lui coûter très cher. C’est PEUT-être la phrase de trop :

    https://twitter.com/twitter/statuses/1060107419131490309 

    A peine une semaine après les dénégations de Florence Parly, ministre des Armées, face à Jean-Jacques Bourdin, sur le plateau de RMC, Emmanuel Macron confirme la volonté du gouvernement de rendre hommage, lors de la cérémonie du 11 novembre, au Maréchal Pétain.

    Derrière le couac et le rétropédalage, il y a la concession du président au programme de l’Etat major des Armées, en charge de l’organisation de la cérémonie de commémoration du centenaire de la fin de la guerre 14-18, prévoyant de rendre hommage, aux Invalides, aux huit maréchaux de la Grande Guerre, dont Pétain.

    Cet hommage rendu à la mémoire du chef du régime fasciste de Vichy, qui collabora au régime nazi et à l’extermination de 10 millions de personnes (tzigane, homosexuels, communistes, opposants politiques…) en Europe, dont 6 millions de juifs, marque un recul incroyable dans la reconnaissance des responsabilités de l’Etat français lors des génocides de la Seconde Guerre mondiale. Du jamais vu depuis 1995 et la cérémonie du 54ème anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv, où Jacques Chirac avait reconnu la participation de la France aux crimes nazis.

    Mais le « grand soldat de la Première Guerre mondiale », en 1940, n’en était pas à ses premiers faits d’armes. Contrairement à ce que voudrait faire entendre Emmanuel Macron, le maréchal Pétain s’est, dès la première guerre mondiale, forgé cette expérience de bourreau dont on connait les suites. En 1941, c’est ce même Pétain qui, lors de son « discours du mauvais vent » contre la Résistance, rappelle ses exactions commises : « En 1917, j’ai mis fin aux mutineries » avait-il alors lancé.

    En effet, en avril 1917, avec l’échec de l’offensive du général Nivelle sur le Chemin des Dames, la boucherie de 200 000 soldats français tués, la colère gronde dans les tranchées. Au printemps et à l’été 1917, se multiplient les actes de mutineries de soldats qui, selon l’historien André Loez, expriment « un refus de la guerre massif et multiforme ». Le maréchal Pétain, succède à Nivelle. Il a la charge de mettre fin à l’opposition à la guerre et de fraternisation avec « l’ennemi » qu’expriment alors les soldats français. Pétain les réprimera dans le sang : la plupart des soldats mutinés sont fusillés sans plus de procès ; 600 sont condamnés à mort par des conseils de guerre à la justice expéditive. Autant de soldats refusant la guerre assassinés sous les ordres de Pétain.

    Macron, en honorant Pétain, honore le bourreau de 1917 et le symbole de la collaboration française. En réhabilitant la mémoire du plus illustre fasciste français, Macron participe à la banalisation et à la diffusion des idées de l’extrême-droite. De quoi nourrir ce « climat années 30 » qu’il dénonçait hypocritement il y a à peine quelques jours...

    SOURCE : http://www.revolutionpermanente.fr/Petain-collabo-et-bourreau-de-1917-un-grand-soldat-selon-Macron?fbclid=IwAR1d6ItPxF09dlP2d7ukAtx2KgQ1tw3iVl5ltGdrYjZUOuL8n5noKyLFHSY 

    Ode à l’extrême-droite Pétain, collabo et bourreau de 1917 :  « un grand soldat » selon Macron

    Pétain, un "grand soldat"?

    Pour rappel :

    Pétain fut l’un des principaux commandants français à Verdun et à ce titre est l’un des grands responsables de cette boucherie. Le mythe du chef «soucieux de la vie de ses hommes» ne peut pas tenir face à l’horreur de Verdun.
    Pétain a également eu en charge la répression des mutineries de 1917. Pour cela, il met en place des mesures d’exception qui suppriment les instructions préalables et les possibilités de recours pour conseils de guerre. Cinq cents condamnations à mort sont prononcées auxquelles il faut ajouter les peines de prison, de travaux forcé, les renvois en première ligne…
    Contrairement à une légende tenace, Pétain n’a en aucun cas modéré la répression. Les grâces des soldats condamnés à mort furent le seul fait du pouvoir politique.
    En 1925, Pétain devient commandant en chef des forces françaises dans l’effroyable guerre du Rif. Dans cette sale guerre coloniale, les troupes aux ordres de Pétain commettent des crimes de guerre : les villages rifains sont rasés par l'aviation et l'artillerie, l'armée française ne fait pas de prisonniers.
    « Les faits sont têtus ». Le mythe entretenu par les milieux réactionnaires qui entend distinguer le « grand soldat » de celui qui au crépuscule de sa vie se serait fourvoyé dans « des choix funestes » en 1940 ne tient pas. Oser rendre hommage à Pétain n’est pas seulement une ignominie vis-à-vis des victimes du régime de Vichy : c’est aussi une infamie vis-à-vis de toutes ses victimes d’avant 1940.

    Henri POUILLOT 

    Honte au Président de la République

    Ode à l’extrême-droite Pétain, collabo et bourreau de 1917 :  « un grand soldat » selon Macron

    A Charleville-Mézières le Président de la République déclare : "Le maréchal Pétain a été, pendant la Première Guerre mondiale, un grand soldat..."
    Puis il a annoncé qu’un hommage sera rendu samedi prochain, aux Invalides, aux chefs militaires de la Grande guerre. Parmi les huit maréchaux célébrés, le maréchal Pétain. Emmanuel Macron, chef des armées, n’y assistera pas lui-même mais sera représenté par son chef d’état-major particulier, l’amiral Bernard Rogel.
    Rendre hommage aux millions de morts pendant cette guerre est légitime, mais honorer les chefs militaires de cette guerre qui ont une telle responsabilité dans cette grande «boucherie», avec les centaines de soldats fusillés pour l’exemple parce qu’ils réagissaient face aux atrocités subies, est déjà contestable
    Le plus odieux, irresponsable, c’est d’honorer le Maréchal Pétain. Certes il eu un rôle important à cette époque, mais condamné à mort après-guerre, il a été frappé d'indignité nationale, sa peine a été commuée en détention à perpétuité par le général de Gaulle.
    Honorer Simone Veil au Panthéon, et en même temps, quelques semaines plus tard, le traitre, l’antisémite, Pétain aux Invalides : rien ne justifie une telle honte.
    Nous exigeons n’annulation d’une telle cérémonie. Il n’est pas admissible que dans cette période de commémoration de la fin de cette terrible guerre, une telle ignominie puisse être commise au nom de la France : où seraient nos valeurs humanistes ?

    Henri POUILLOT

    ET VOUS MACRON VOUS AVEZ été UN GRAND SOLDAT ?

    C’est peut-être

    votre phrase

     de trop… l’avenir pourrait

    bien nous le confirmer !!! 

     

     

    « Cent ans d’hypocrisiePuisque Macron voulait célébrer Pétain, avant un second rétropédalage de l’Elysée, mais nous avons enregistré sa honteuse intention et nous rendons hommage à Jaurès »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 7 Novembre 2018 à 18:46

    Macron est sur un "promontoire" !

    "Maréchal nous voilà / Devant toi le sauveur de la France....

    Il n'y a plus qu'à tirer l'échelle !

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