• Oran se rappelle : Tahtaha, là où l’OAS a perpétré un massacre *** Le 6 octobre prochain : Commémoration de la stèle en mémoire aux victimes de l'OAS

     

     

    Dans le quotidien algérien El Watan j’ai relevé un article paru hier 27 septembre 2018 qui rappelle l’un des massacres de l’OAS perpétré sur la place Tahtaha à Oran, vous pourrez le lire ci-dessous. Cela me fait penser que le samedi 6 octobre prochain, à 11 h, au cimetière du Père Lachaise à Paris aura lieu la Commémoration de la stèle de reconnaissance des victimes d’une organisation terroriste responsable en 1961 et 1962 de milliers de morts en Algérie et en France !

    Un émouvant souvenir pour moi aussi car j’étais présent

    Il y a près de sept ans, le jeudi 6 octobre 2011, le maire de Paris, M. Bertrand Delanoë, inaugurait, au cimetière du Père Lachaise, en bordure de la 88e division, à l’angle de l’avenue circulaire et de l’avenue Aguado, une stèle destinée à rendre hommage à des victimes de la guerre d’Algérie restées dans l’oubli, celles de l’OAS.

    Après l’article d'El Watan je vous remémorerai l’un des nombreux articles que j’avais mis en ligne sur mon blog concernant la commémoration de la stèle un 6 octobre.

    Michel Dandelot

     


     

    Oran se rappelle : Tahtaha, là où l’OAS

     a perpétré un massacre

    L’imposante place Tahtaha, dans le quartier populaire de M’dina Jdida, est, à Oran, le lieu qui a peut-être le plus marqué la mémoire collective. C’est en effet sur cette place, fréquentée, au temps de la colonisation française, uniquement par ce qu’on appelait alors «les indigènes», qu’a eu lieu un des attentats les plus sanglants qu’ait connus la ville d’Oran.

    C’était un attentat à la voiture piégée, perpétré par la sinistre organisation d’extrême droite OAS, un certain 28 février 1962, en plein après-midi. L’attentat a eu lieu devant un magasin qui vendait des gâteaux traditionnels algériens et qui connaissait, en cette journée de fin février, un certain engouement du fait qu’on était en plein mois de Ramadhan, une époque de l’année où la population algérienne aime s’approvisionner en toutes sortes de friandises traditionnelles, notamment chamia, cigare et la fameuse zlabia.

    Justement, le magasin, tenu par un Oranais que tout le monde affublait du sobriquet de «Boulahya», était réputé pour sa zlabia. Le bilan de l’attentat a été très lourd : on a dénombré plus de 80 morts et une centaine de blessés.

    Autant que cette triste date est restée dans la mémoire des Oranais au point que, jusqu’à ce jour, le 28 février de chaque année, on commémore ce triste anniversaire, notamment en organisant une cérémonie devant le monument de la place Tahtata, en y déposant une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes de cet attentat terroriste.

    Il faut dire que durant les années 1961 et 1962, à l’approche du recouvrement de l’indépendance algérienne, les «ultras» de l’Algérie française, affiliés à l’OAS, ont fait régner la terreur, principalement dans les villes d’Alger et d’Oran, en perpétrant maints attentats et en faisant plusieurs victimes. On peut se souvenir, à titre de rappel, de l’autre attentat à la voiture piégée, signé l’OAS, qui a eu lieu aux environs du port d’Alger, et qui a fait une soixantaine de morts.

    SOURCE : https://www.elwatan.com/pages-hebdo/magazine/oran-se-rappelle-tahtaha-la-ou-loas-a-perpetre-un-massacre-27-09-2018

     


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    Au premier plan et de gauche à droite : M. Ian Brossat, Mme Catherine Vieu-Charier, MM. Jean-François Gavoury et Bertrand Delanoë, Mme Anne Hidalgo et M. Jean-Philippe Ould Aoudia.

       " Paris aujourd’hui relève la tête en disant que l’OAS était une organisation idéologiquement criminelle et, dans ses actes, barbare. » Bertrand Delanoë, maire de Paris, le 6 octobre 2011.

     

    L'article de la LDH de Toulon rédigé

     par le regretté François Nadiras 

     

    Une stèle en hommage aux victimes de l’OAS inaugurée à Paris 

     
    Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et sa première adjointe, Anne Hidalgo, ont inauguré jeudi 6 octobre 2011 au cimetière du Père-Lachaise à Paris une stèle en hommage aux victimes de l’OAS, une initiative inédite en France. 

    Le 8 février 2011 le Conseil de Paris avait voté à l’unanimité en faveur de la pose de cette stèle. Le vote des élus avait eu lieu le jour anniversaire de la manifestation organisée à Paris le 8 février 1962 pour dénoncer les agissements de l’OAS et la guerre d’Algérie. Une manifestation qui s’était terminée par un massacre à la station du métro Charonne. 

    Une stèle à la mémoire des victimes de l’OAS a été dévoilée aujourd’hui au cimetière du Père-Lachaise au cours d’une cérémonie émouvante durant laquelle le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a rappelé sa "fierté" de voir Paris être la première commune et institution à le faire. 

    "L’OAS, c’est une organisation terroriste, c’est une organisation criminelle qui a voulu détruire la République. Les victimes que nous honorons aujourd’hui sont des femmes, des hommes, des enfants, des militaires, des Français et Algériens morts parce qu’une organisation a contesté et voulu abattre l’ordre démocratique", a dit le maire de Paris. 

    La stèle porte l’inscription suivante : « 1961-1962. En hommage à toutes les victimes de l’OAS en Algérie et en France. Civils, militaires, élus, magistrats, fonctionnaires, défenseurs des institutions et des valeurs de la République ». Président de l’association ANPROMEVO (association nationale pour la mémoire des victimes de l’OAS) et fils d’un commissaire assassiné par l’OAS en 1961, Jean-François Gavoury a rappelé que "l’organisation de l’armée secrète (OAS) est apparue en début d’année 1961 et a semé la terreur jusqu’en 1962 afin d’empêcher que soit trouvée la seule issue possible au conflit, celle de l’indépendance de l’Algérie". 

    Cet homme qui a ardemment milité pour l’édification de cette stèle a souligné que l’OAS fonctionnait "à la manière d’un syndicat du crime. S’y sont retrouvés monarchistes, pétainistes, catholiques intégristes, nostalgiques de l’empire colonial français et autres ennemis de la République". Parmi les personnes présentes à la cérémonie figurait Delphine Renard, grièvement blessée le 7 février 1962 à quelques centaines de mètres de la porte de Saint-Cloud (Paris) dans un attentat qui visait le ministre de la Culture André Malraux. "Je suis fier que Paris soit la première commune, la première institution Française à oser le faire, mais avec le regret que cela n’ait pas été fait plus tôt" a ajouté Bertrand Delanoë. 

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    La stèle avant son dévoilement (DR)

     

     

    Les discours de Jean-François Gavoury

    et de Jean-Philippe Ould Aoudia

     

     

    Stèle de la Ville de Paris aux victimes de l’OAS

     

    Cérémonie de dévoilement au cimetière du Père Lachaise

    le 6 octobre 2011 à 11 h 30

     

    Intervention de Jean-François Gavoury, président de l’Association nationale

    pour la protection de la mémoire des victimes de l'OAS (ANPROMEVO)

     

    St-le P-re Lachaise aux victimes de l-OAS 6-X-2011 -2-

     

     

    Merci, Mesdames et Messieurs, d’avoir bien voulu répondre, en nombre, à l’invitation de M. Bertrand Delanoë et de Mme Catherine Vieu-Charier. Merci d’avoir fait, parfois depuis loin et malgré la maladie, le déplacement jusqu’en ce haut-lieu du souvenir, pour y témoigner de votre attachement aux principes et valeurs qu’incarnaient celles et ceux que nous honorons aujourd’hui.

      Le drapeau de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, à côté de la stèle, exprime, symboliquement, la chaleureuse présence parmi nous de son président national, M. Wladyslas Marek : il nous a quittés le 24 septembre ; hommage soit ici rendu à sa mémoire.

    L'Organisation armée secrète est apparue en début d’année 1961 et a semé la terreur jusqu’en 1962 afin d’empêcher que soit trouvée la seule issue possible au conflit, celle de l’indépendance de l’Algérie.

    Fonctionnant à la manière d’un syndicat du crime, l’OAS a été un creuset pour l’extrême droite : s’y sont retrouvés monarchistes, pétainistes, catholiques intégristes, nostalgiques de l’Empire colonial français et autres ennemis de la République. La plupart de ses anciens membres ou sympathisants revendiquent aujourd’hui cette filiation et assument la haine tenace qu’ils vouent au général de Gaulle : le général de Gaulle qui, il y a cinquante ans, le 2 octobre 1961, exhortait l'armée française en Algérie à rester dans le devoir et adjurait les Français d'Algérie "d'apporter leur franc concours à la naissance de l'Algérie nouvelle, celle que souhaite la France, c'est-à-dire telle qu'ils y aient leur digne place".

      Dès le milieu des années soixante-dix, exploitant les lois d’amnistie sur les infractions en relation avec la guerre d'Algérie, d’anciens détenus de l’OAS se sont employés à célébrer la gloire de ceux d’entre eux qui avaient été condamnés à mort et exécutés à raison du nombre ou de la gravité de leurs forfaits. Afin de les faire passer à la postérité, des monuments ont été érigés à leur gloire dans le Midi de la France : ils y sont décrits comme des martyrs, des héros, des résistants, forme impudente de réhabilitation et de falsification de l’Histoire.

      L’accoutumance à la douleur, la peur, mais aussi l’absence de soutien, n’ont que trop longtemps porté les familles de victimes de l’OAS à la résignation, à la subordination au diktat du révisionnisme, mais sûrement pas à l’oubli.

         Chaque jour, en effet, nous nous souvenons des morts causés par l’organisation, des morts dont le nombre serait supérieur à 2.700 selon les estimations d’experts appartenant à la Société française d’histoire de la police :

    -        des victimes tant de crimes ciblés, individuels ou collectifs, que d’attentats aveugles ;

    -        des victimes en Algérie comme en métropole ;

    -        des victimes avant comme après le cessez-le-feu ;

    -        des victimes au sein de l’armée (du général de corps d’armée ou de l’officier – tel le chef d’escadrons Marcel Bourgogne – à l’appelé du contingent), comme au sein des forces de police (du contrôleur général de la sûreté nationale au gardien de CRS) ;

    -        mais outre ces militaires et policiers, dont c’était la mission et l’honneur de protéger les institutions et d’assurer la sécurité et l’ordre publics :

    Ø un attaché au consulat britannique à Alger, Alfred Fox,

    Ø des magistrats, tel Charles Causse, juge d’instruction à Alger,

    Ø des élus (notamment Camille Blanc, maire d’Évian, et Michel Schembri, maire de Fort-de-l’Eau),

    Ø des fonctionnaires : de l’administrateur civil ou directeur des PTT aux enseignants, cibles privilégiées, tels les six inspecteurs des centres sociaux éducatifs massacrés dans l’exercice de leurs fonctions et sur leur lieu de travail à Alger (l’écrivain Mouloud Feraoun, l’humaniste Max Marchand ainsi que Marcel Basset, Robert Eymard, Ali Hammoutène et Salah Ould Aoudia),

    Ø des membres de la société civile (avocats, tel Me Pierre Popie à Alger ; médecins ; chefs d’entreprise et employés, tels David Serfati et Hélène Canavesio à Oran ; …),

    Ø des responsables ou militants politiques ou syndicaux (tels William Levy, secrétaire général de la SFIO à Alger et Alfred Locussol, militant du Parti communiste algérien, assassiné quant à lui à Alençon).

      -        comment ne pas évoquer également ces innombrables victimes anonymes des meurtres en série commis par l’OAS en Algérie à travers ses journées des femmes de ménage, des facteurs, des cheminots, des préparateurs en pharmacie, des dockers, … ?

      -        comment oublier les victimes indirectes de tentatives d’assassinat dirigées contre des personnalités politiques, telle Delphine Renard grièvement blessée le 7 février 1962, à quelques centaines de mètres de la Porte de Saint-Cloud, dans un attentat visant le ministre de la culture André Malraux ? Après cinquante années de silence, Delphine Renard dit ne pas supporter que l’histoire renvoie dos à dos les tueurs de l’OAS et leurs victimes. Elle est parmi nous ce matin, discrète mais solidaire : en votre nom, je lui dis toute mon affectueuse sympathie, ainsi qu’à sa mère qui a bien voulu se joindre à nous.

      -        et comment ne pas penser, alors, aux neuf victimes causées au Métro Charonne, le 8 février 1962, à l’issue d’une manifestation organisée pour la paix en Algérie et contre les crimes de l’OAS ?

    Le Maire et le Conseil de Paris tout entier ont permis la réalisation du projet initié par l’ANPROMEVO, résolument soutenu par des mouvements et associations. Merci à leurs représentants d’être ici :

     Association républicaine des anciens combattants (ARAC)

    Comité Vérité et Justice pour Charonne

    Coup de soleil

    Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA)

    Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP)

    France - Algérie

    France - el Djazaïr

    Harkis et Droits de l’Homme

    Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons

    Ligue des droits de l’Homme

    Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP)

    Solidarité France Pays Arabes

      Le projet a été élaboré en concertation avec Mme Odette Christienne, puis avec
    Mme Catherine Vieu-Charier, et en liaison permanente avec le cabinet du Maire de Paris en la personne de M. Philippe Lamy. Présenté au conseil du 20è arrondissement le 27 janvier 2011, puis, le 8 février, en Conseil de Paris, il a dans les deux cas recueilli un assentiment unanime.

      La présence de cette stèle dans le voisinage immédiat du monument érigé par la Ville de Paris en mémoire de ses Morts pour la France en AFN et la dédicace dont elle est porteuse sont une incitation à l’apprentissage, par les jeunes générations, de la guerre d’Algérie, à travers la page franco-française du conflit, sans doute la plus douloureuse et la plus sombre.

      Nous y voyons également un message républicain à valeur d’exemple que Paris adresse aux communes de France dont l’histoire a été marquée par l’OAS. Son dévoilement, aujourd’hui va résonner non seulement là où l’OAS a directement perpétré ses crimes et attentats, mais là aussi où les victimes de cette organisation sont nées ou ont vécu et exercé leur activité au service de leurs concitoyens.

      À nos yeux, son inauguration constitue un acte fondateur de la mémoire plurielle de la guerre d’Algérie.

        Oui, le 6 octobre 2011 marquera une étape déterminante vers la reconnaissance par la Nation des souffrances endurées par les victimes de l’OAS.

      Rien n’aurait été possible sans l’écoute de la ville capitale dont il convient de saluer, avec respect et gratitude, le Maire et son adjointe en charge de la mémoire ainsi que l’ensemble des élus et des services. Sans doute, aussi, cette stèle ne serait-elle pas née sur ce remarquable emplacement du cimetière du Père Lachaise si un éditeur n’avait pas - le premier et le seul - sorti de l’oubli et de l’ombre les victimes de l’OAS en faisant se rencontrer leurs descendants et, surtout, en leur donnant la parole et la plume : merci, par conséquent, aux Éditions Tirésias et à Michel Reynaud, pour qui le livre est mémoire. Merci enfin à l’artiste, au sculpteur, M. Constantin Spourdos, pour qui la matière est mémoire.

      Monsieur le Maire de Paris, c’est un vrai moment de lumière que vous nous donnez à connaître en mettant à l’honneur des hommes et des femmes soumis à la barbarie de ce terrorisme dont l’image hideuse doit nous encourager à repousser toute forme de résurgence.

    Jean-François GAVOURY

     

     

    Déclarations de Jean-Philippe Ould Aoudia, président de l’Association des amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons 

    Pour Jean-Philippe Ould Aoudia, le dévoilement de cette stèle est un "évènement tout à fait remarquable et exceptionnel dans la mesure où il a fallu 50 ans pour que la France reconnaisse les crimes commis par des Français". Il a relevé que cet hommage intervient à quelques jours de la commémoration du cinquantenaire des massacres d’octobre 1961 à Paris.

    Ce qui fait, selon lui, "avancer la vérité". "La vérité se fait lentement, mais elle s’effectue quand même. Il y a eu un ambassadeur de France en Algérie qui a reconnu le côté inexcusable de ce qui s’est passé en 1945 à Sétif et à Guelma. Il y a aujourd’hui des autorités françaises qui reconnaissent que la France s’est mal comportée en France et en Algérie, que ce soit le 17 octobre 1961 à Paris ou bien en Algérie et en France dans le cadre des massacres commis par l’OAS", a relevé le fils d’une des victimes de l’OAS, Salah Ould Aoudia, assassiné, le 15 mars 1961 à Ben Aknoun (Alger), en compagnie de Mouloud Feraoun, Ali Hammoutène, Marcel Basset, Robert Eymard et Max Marchand

        

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    « Le film à voir ce soir : "Michou d’Auber" sur France 4, à 21 hÀ 71 ans, José vit dans moins d'un mètre carré et la loi Carrez à Paris n'est pas respectée. »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 28 Septembre 2018 à 15:41

    Moi je me rappelle les rafales d'armes automatiques, les coups de canon ou d'obusier, qui scandaient Oran quand, libérables, nous devions embarquer. C'était fin avril 1962. La ville était à feu et à sang à cause du refus des partisans de l'OAS de respecter les Accords d''Evian qui venaient d'être signés. Nous n'avons pas pu accéder au port, c'était trop risqué. Nous avons été amenés sous escorte (un halftrack devant, un autre derrière, un hélicoptère au dessus de la colonne de camions) à Mers el Kébir où nous avons pu prendre le bateau 

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