• Parce que la « bête immonde » n’est pas morte, qu’elle revient lentement mais sûrement avec sa politique fascisante voici un complément de l'article précédent…

    Bazoches-sur-le-Betz (Loiret)

    La stèle de la FNACA à la mémoire

    des anciens combattants d'Algérie, du Maroc

     et de Tunisie, vandalisée

    Parce que la « bête immonde » n’est pas morte, qu’elle revient lentement mais sûrement avec sa politique fascisante voici un complément d’un article précédent…

    Inaugurée samedi après-midi, la stèle à la mémoire des anciens combattants a été saccagée la nuit suivante. - Rosso Michel

    http://www.larep.fr/loiret/actualite/pays/gatinais/2014/11/11/la-stele-de-la-fnaca-a-la-memoire-des-anciens-combattants-d-algerie-du-maroc-

    et-de-tunisie-vandalisee_11214754.html

    En présence de Jean-Pierre Sueur, sénateur, et Gérald Marbois, directeur de l'Office Départemental des Anciens Combattants, la municipalité a inauguré samedi après-midi une stèle à la mémoire des anciens combattants d'Algérie, Maroc et Tunisie.

    Après un dépôt de gerbe au monument aux morts, un cortège conduit par les porte-drapeaux de la FNACA et des véhicules militaires s'est rendu sur les bords du Betz où s'élève désormais un rocher volcanique de 5 tonnes en forme de menhir, sur lequel a été apposée une plaque commémorative.

    Avant de dévoiler le monument, offert par la ville, le maire, Jean-Mary Ferrier, s'est félicité que la date du 19 mars 1962 ait été retenue pour la commémoration officielle du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie. Il a rendu hommage au comité de Courtenay de la FNACA avec lequel un accord a été trouvé « pour témoigner du sacrifice des appelés morts pour la France ». Après la bénédiction de la stèle par le père Didier Mavoka, curé de la paroisse, la Croix du Combattant a été remise à Christian Claudine.

    Les Bazochois auraient pu garder de cette journée un magnifique souvenir. Malheureusement, dimanche matin, des promeneurs ont découvert que dans la nuit la stèle avait été saccagée et la plaque brisée. Après s'être porté sur les lieux, le maire s'est dit outré par ce geste « de profond mépris envers les anciens combattants d'Algérie ». Outré, mais par surpris, car « je crois savoir », a-t'il dit, « qui sont les coupables : certainement pas une bande de petits voyous, mais des gens qui ne sont pas à la hauteur du devoir de mémoire qu'étrangement ils disent eux aussi vouloir défendre… » « Qu'ils sachent », a t-il ajouté, « qu'ils ne nous intimideront pas et que nous mettrons tout en oeuvre pour que la stèle soit remise en état au plus vite. »

    Dès dimanche, Jean-Mary Ferrier a déposé plainte à la gendarmerie et indiqué qu'il aurait à coeur avec le conseil municipal d'apporter son concours actif à l'enquête.

    M.R.

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    « Sur la route des 8000 lieux et liens du 19-Mars-1962, aujourd’hui à SAINT-RACHO (Saône-et-Loire)… alors que les vermines d’extrême droite vandalise une stèle dans le LoiretLong témoignage d'Henri Pouillot, avec vidéo, au quotidien algérien Liberté »

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