• Passé colonial entre la France et l’Algérie : deux experts désignés pour un travail mémoriel de « vérité »

     

     

    Le quotidien français « Ouest France » contredit le quotidien algérien « Observalgérie » rappelez-vous de cet article en cliquant sur ce lien : https://www.observalgerie.com/algerie-france-benjamin-stora-fait-il-partie-de-la-commission-mixte-annoncee-par-tebboune/2020/  

    Passé colonial entre la France et l’Algérie : deux experts désignés pour un travail mémoriel de « vérité »

    Passé colonial entre la France et l’Algérie : deux experts désignés pour un travail mémoriel de « vérité »

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune lors du 58e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie , le 5 juillet 2020 / ABDELLAH CHEBALLAH/AFP 

    Le président algérien Abdelmajid Tebboune a révélé dimanche soir le nom de l’expert algérien, qui travaillera en binôme avec l’historien français Benjamin Stora sur les questions mémorielles entre les deux pays.

    L’Algérie a communiqué à la France le nom du spécialiste algérien chargé de travailler, conjointement avec l’historien français Benjamin Stora, sur les questions mémorielles entre les deux pays, a annoncé dimanche soir le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    La personnalité désignée est le docteur Abdelmadjid Chikhi, directeur général du centre national des archives algériennes, a précisé Abdelmadjid Tebboune, lors d’une rencontre avec des médias locaux.

    Passé colonial entre la France et l’Algérie : deux experts désignés pour un travail mémoriel de « vérité »

    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune charge le directeur des archives nationales Abdelmadjid Chikhi pour suivre le travail mémorial sur la période coloniale avec son homologue français Benjamin Stora. 

    L’Algérie a communiqué à la France le nom du spécialiste algérien chargé de travailler, conjointement avec l’historien français Benjamin Stora, sur les questions mémorielles entre les deux pays, a annoncé dimanche soir le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    La personnalité désignée est le docteur Abdelmadjid Chikhi, directeur général du centre national des archives algériennes, a précisé Abdelmadjid Tebboune, lors d’une rencontre avec des médias locaux.

    Ancien combattant de la guerre d’indépendance (1954-1962), Abdelmadjid Chikhi avait été nommé le 29 avril dernier conseiller auprès du président Tebboune, chargé des archives nationales et de la mémoire nationale.

    « On s’est entendu avec le président français Emmanuel Macron en matière mémorielle pour travailler normalement », a expliqué le président algérien. « Pour faciliter les choses […], ils (ndlr : Paris) ont nommé un historien connu et son vis-à-vis est le Dr Abdelmadjid Chikhi qui est connu et est responsable des archives nationales et un spécialiste. Nous leur avons communiqué son nom », a-t-il précisé.

    Les deux historiens devront mener conjointement un travail mémoriel de « vérité », directement sous la tutelle des présidents des deux pays, a affirmé récemment le président Tebboune dans un entretien au quotidien français L’Opinion.

    « Nous souhaitons qu’ils accomplissent leur travail dans la vérité, la sérénité et l’apaisement pour régler ces problèmes qui enveniment nos relations politiques, le climat des affaires et la bonne entente », avait-il plaidé. « Il faut affronter ces évènements douloureux pour repartir sur des relations profitables aux deux pays, notamment au niveau économique », avait estimé M. Tebboune.

    Début juillet, Abdelmadjid Tebboune avait déclaré à la chaîne de télévision France 24 attendre des excuses de la France pour la colonisation de l’Algérie afin « d’apaiser le climat et le rendre plus serein ».

    Rapprochement

    Cette initiative mémorielle survient au moment où se dessine un rapprochement entre les deux pays aux relations intimes et compliquées, fruit de l’Histoire, de la colonisation et des flux migratoires.

    Signe fort d’un dégel dans les relations entre l’Algérie et l’ancienne puissance coloniale, Paris a remis au début du mois les restes de 24 combattants algériens tués au début de la colonisation française au XIXe siècle. Un geste considéré comme « un grand pas » par Alger.

    Mais les autorités algériennes veulent aussi récupérer des archives coloniales et souhaitent remettre sur la table le dossier des « disparus » pendant la guerre d’indépendance - plus de 2 200 selon Alger - et celui des essais nucléaires français dans le Sahara algérien qui « ont fait et continuent à faire des victimes » selon elles.

    « La génération actuelle et celles qui lui succèderont demeureront attachées à la demande de restitution de toutes les archives nationales détenues par la France et se rapportant à plusieurs périodes de notre histoire », avait confié Abdelmadjid Chikhi début juillet à l’agence officielle APS, estimant qu'« il n’y a pas chez la partie française de réelle volonté de clore ce dossier définitivement ».

    SOURCE : https://www.ouest-france.fr/monde/algerie/passe-colonial-entre-la-france-et-l-algerie-deux-experts-designes-pour-un-travail-memoriel-de-verite-6911736 

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 20 Juillet 2020 à 09:14

    On devrait aussi évoquer le sort des appelés du contingent que l'on a enrôlés pour participer à une guerre qui avait pour objectif de perpétuer le colonialisme. Ils ont été également victimes de l'aveuglement des hommes politiques de l'époque. Il y a un travail de mémoire à effectuer dans cette direction, d'autant que les activités festives organisées, voire les remises de décoration, par et pour les anciens d'Algérie ne comblent pas ce vide!

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