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Pour quand la paix ? Jean Ferrat l'a si bien chantée !
Pour quand la paix ?
Jean Ferrat l'a si bien chantée !
« Le bonheur n’est pas au bout du chemin, car il est le chemin. » – adage tibétain
« Il n’y a pas d’autre bonheur que la paix, car sans la paix, il ne peut y avoir de bonheur »
« Je fais le rêve, qu'un jour les hommes,
se lèveront et comprendront enfin,
qu'ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères.
Je fais le rêve, qu'un jour,
chaque homme différent dans le monde entier,
sera jugé pour sa valeur personnelle,
non sur la couleur de sa peau ou de son appartenance religieuse
et que les hommes respecteront
la dignité de la personne humaine...
Ce serait merveilleux !
Les étoiles pourront enfin chanter ensemble ! »
Martin Luther KingMAIS CE N'EST QU'UN REVE...
Pour quand la paix ? Jean Ferrat l'a si bien chantée !
Hélas, alors que mon camarade Jacques Cros nous parle du 77ème anniversaire du bombardement atomique d’Hiroshima (cliquez sur le lien : http://cessenon.centerblog.net/6575402-nous-sommes-le-6-aout-2022) on peut dire que le gouvernement colonialiste d’Israël fête « à sa manière » cet anniversaire !!!
Michel Dandelot
Commençons par l'assassinat
de l'enfance innocente
Alaa Abdullah Qaddoum, petite fille palestinienne de 5 ans, assassinée à Gaza
Une frappe aérienne israélienne a tué Alaa Abdullah Riyad Qaddoum, petite fille de 5 ans, le 5 août dans la ville de Gaza.
Une attaque aérienne israélienne a tué vendredi une petite fille palestinienne de 5 ans dans la ville de Gaza alors que l’armée israélienne annonçait une nouvelle offensive militaire sur la Bande de Gaza.
Alaa Abdullah Riyad Qaddoum, 5 ans, a été tuée le 5 août vers 16 H.30 par une frappe aérienne israélienne sur le quartier de Shuja’iyya de la ville de Gaza, d’après les renseignements collectés par Défense des Enfants International – Palestine (DCIP). La frappe aérienne israélienne a atteint un groupe de personnes rassemblées devant la mosquée Abu Samra dans la zone de Wadi Al-Arayes du quartier de Shuja’iyya. Le frère de six ans d’Alaa, Riyad, et son père, Abdullah, ont été blessés dans cette même attaque.
« Les forces israéliennes utilisent couramment des armes explosives dans des zones civiles densément peuplées avec un mépris total pour leurs effets aveugles », a dit Ayed Abu Eqtaish, directeur du programme de responsabilité à DCIP. « Il n’existe aucun endroit sûr dans la Bande de Gaza pour les enfants palestiniens et leurs familles et ils supportent de plus en plus le poids des offensives militaires répétées d’Israël.
Alaa est morte instantanément et a subi des blessures de shrapnels au front, à la poitrine et à la jambe droite, d’après le médecin de l’hôpital Al-Shifa.
Au moins deux autres Palestiniens ont été tués dans cette même attaque, dont le cousin de 24 ans d’Alaa, Yousef Salman Mohammad Qaddoum, d’après les informations rassemblées par DCIP.
L’armée israélienne a lancé des attaques aériennes vendredi à travers la Bande de Gaza, tuant au moins dix personnes et en blessant au moins 55 d’après le ministère palestinien de la Santé à Gaza.
L’offensive militaire israélienne arrive quelques jours après que les forces israéliennes aient arrêté un haut dirigeant du Jihad Islamique à Jénine et tué un garçon de 16 ans, Dirar Riyad Lufti Al-Haj Saleh, également à Jénine, qui manifestait contre l’incursion militaire israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine.
Le droit humanitaire international interdit les attaques aveugles et disproportionnées et exige de toutes les parties d’un conflit armé de faire la différence entre cibles militaires, civils et biens civils. Israël, en tant que puissance occupante dans le Territoire Palestinien Occupé, dont la Bande de Gaza, a le devoir de protéger la population civile palestinienne contre la violence.
Les autorités israéliennes ont imposé à la Bande de Gaza une politique de bouclage depuis 2007 par un contrôle strict et une limitation de l’entrée et de la sortie des individus ; le maintien de restrictions rigoureuses sur les importations, y compris de nourriture, de matériaux de constructions, de carburant et autres éléments essentiels ; ainsi que l’interdiction des exportations. Israël continue de maintenir un contrôle complet sur les frontières, l’espace aérien et les eaux territoriales de la Bande de Gaza.
SOURCE : Alaa Abdullah Qaddoum, petite fille palestinienne de 5 ans, assassinée à Gaza (espacemanager.com)
Peur et accablement à Gaza
de nouveau frappée par Israël
AFP
Rues vides et rideaux baissés : alors que le Jihad islamique et Israël s'affrontent, Gaza a des airs de ville fantôme et les habitants de l'enclave éprouvée par les guerres ont l'impression de revivre inlassablement les mêmes scènes.
Vendredi après-midi, comme toutes les semaines pour le jour de repos hebdomadaire, la corniche de Gaza, l'une des seules bouffées d'air dans le territoire surpeuplé, était encore bondée de monde.
Moins de 24 heures plus tard, cette longue avenue le long de la mer Méditerranée est déserte. Les nombreux cafés ont fermé leurs portes, les vendeurs ambulants sont restés chez eux.
Il n'y a pas âme qui vive non plus dans le centre-ville. Les seuls habitants qui s'aventurent hors de chez eux examinent les dégâts des raids, les débris de verre à terre et les stigmates d'incendies.
AFP
"Nous vivions dans le calme et soudain les bombardements ont commencé vendredi après-midi", témoigne Mohammed Hamami, 40 ans, "pris par surprise" par l'"agression" israélienne sur Gaza, territoire de 2,3 millions d'habitants sous strict blocus israélien depuis 2007.
L'armée israélienne dit mener à Gaza une opération "préventive". Elle dit ne viser que le Jihad islamique, le deuxième groupe armé du territoire après le Hamas au pouvoir. Quinze combattants ont été tués, d'après Israël. Les autorités locales, elles, font état de 11 morts et de plus de 80 blessés.
Parmi les victimes, une fillette de cinq ans, Alaa Kaddoum. Sa famille l'a enterrée après le raid qui a visé son quartier résidentiel à Gaza, encore vêtue de son T-shirt rose assorti au ruban emmêlé dans ses cheveux bouclés.
AFP
"Assez, assez !", lance M. Hamami. "Nous vivons dans la peur de l'occupation (israélienne). Chaque mois ou chaque année une guerre a lieu", souffle-t-il, alors qu'Israël et les groupes armés de Gaza se sont livré quatre guerres depuis 2007.
La dernière, en mai 2021, avait fait en onze jours 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants, et 14 morts en Israël, dont un soldat, d'après les autorités locales.
- "Seuls" -
"Cette dernière escalade ramène des images de peur, d'anxiété, le sentiment que nous sommes seuls", explique Dounia Alamal Ismaïl, une habitante du centre-ville qui n'a pas fermé l'oeil de la nuit à cause du bruit incessant des explosions et des raids aériens.
"J'espère que cette escalade ne se transformera pas en une confrontation plus importante et que la médiation égyptienne parviendra à rétablir le calme", ajoute-t-elle.
D'après des sources égyptiennes, Le Caire, intermédiaire historique entre Israël et les Palestiniens, dont les groupes armés de Gaza, s'efforce d'établir une médiation. Mais pour les habitants sur le terrain, l'heure est à la désolation.
AFP
A Jabalia, dans le nord de l'enclave coincée entre l'Egypte, la Méditerranée et Israël, Fouad Farajallah inspecte sa maison. Son salon s'est transformé en un fouillis de tôles et de gravats, le ventilateur tient encore miraculeusement à un bout de plafond.
"J'étais assis sur le canapé avec mon épouse et mes enfants et soudainement tout est tombé", raconte-t-il à l'AFP. "Mon épouse a eu la main cassée et mon fils a été touché par des éclats d'obus".
Et dans les airs, lorsque le silence semble revenir entre deux tirs, c'est le constant sifflement des "zannana", les drones israéliens qui observent tout depuis le ciel, qui prennent le relais.
SOURCE : Peur et accablement à Gaza, de nouveau frappée par Israël (la-croix.com)
Communiqué de l'AFPS
Gaza de nouveau bombardée : indignation et appel à sanctions
Une fois de plus, la Bande de Gaza est bombardée par l’armée israélienne, et tout indique que celle-ci veut s’engager dans une opération d’ampleur. Elle a rappelé ses réservistes, et donné un nom de code à cette nouvelle offensive commencée hier (5 août) qui a déjà fait, selon les derniers décomptes, 12 morts dont une petite fille et 80 blessés dans la population palestinienne. Une artiste palestinienne, Dudiana Al-Umoure, figure parmi les victimes.
Il n’y avait, cette fois, aucun prétexte, pas même un tir de roquette en provenance de Gaza. Israël a arrêté en Cisjordanie un responsable d’un parti palestinien (le Jihad islamique), celui-ci n’a pas répliqué, Israël est allé bombarder à Gaza… Même dans la logique guerrière israélienne, c’est incompréhensible.
Pour tenter de le comprendre, il faut se souvenir de deux circonstances. La première est qu’Israël est en campagne électorale, et qu’en l’état actuel de la politique israélienne, et en l’absence de toute sanction, le fait d’aller bombarder Gaza, en toute impunité, est toujours payant sur le plan électoral ; c’est monstrueux, mais c’est ainsi.
La deuxième circonstance est plus entre nos mains. Le Conseil Affaires étrangères de l’Union Européenne a donné son accord pour que reprennent les réunions du Conseil d’Association entre l’Union Européenne et Israël… avec le prétexte avoué de donner des signes positifs au Premier ministre par intérim, Yaïr Lapid, qualifié de « modéré », alors même que la colonisation, la répression, les expulsions d’habitants palestiniens s’intensifient. Chaque fois que l’Union Européenne a voulu ainsi « encourager » et « payer d’avance », on connaît le résultat : ces gestes sont pris par Israël comme un véritable permis de tuer.
Il faut revenir à la réalité. La réalité, c’est que la population de Gaza, assiégée depuis 15 ans, subit à nouveau la terreur des bombardements israéliens. Nous pensons particulièrement aux enfants de Gaza, qui sont tous traumatisés à des degrés souvent sévères, aux psychologues de Gaza qui tentent de leur faire dépasser leur traumatisme… et à nouveau l’angoisse, la terreur des bombardements, les destructions, les victimes.
En droit international, cela a un nom : c’est une fois de plus un crime de guerre.
L’Association France Palestine Solidarité appelle la France, membre du Conseil de Sécurité de l’ONU et Haute partie contractante des conventions de Genève, à condamner sans ambiguïté ces nouveaux crimes de l’armée israélienne, à demander l’annulation immédiate de toute reprise de réunion du Conseil d’Association, à prendre enfin des sanctions contre ces nouveaux crimes. Nous demandons au Président de la République et à la ministre des Affaires étrangères d’intervenir avec la plus grande fermeté dans ce sens. Et qu’on arrête enfin de parler de « sécurité d’Israël » lorsque c’est la population palestinienne de Gaza qui vit dans l’insécurité la plus totale.
Le Bureau national de l'AFPS, le 6 août 2022
SOURCE : GAZA A NOUVEAU BOMBARDEE - ww.bernard-deschamps.net
« Communiqué de l’AFPS "Oui, c’est l’apartheid ! Face aux attaques indécentes, revenons aux faits et à la dignité du débat"« Vous êtes l’incarnation politique de la France d’en haut » Adrien Quatennens »
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Commentaires
Eh bien merci Michel pour avoir mis en ligne sur ton blog cette chanson pour la paix à l'occasion du 77ème anniversaire du bombardement atomique d'Hiroshima.
Sur le sujet je vous invite à lire l'article de mon blog, lien http://cessenon.centerblog.net/6575402-nous-sommes-le-6-aout-2022