• Près de 4 800 médecins diplômés en Algérie exercent en France

    Eh les islamophobes de tous poils vous êtes bien contents de les avoir ces médecins… En effet, dans ce cas précis, ce n'est pas le grand remplacement... mais plutôt le grand complément indispensable !!!

    Près de 4 800 médecins diplômés en Algérie exercent en France

    Bande d’hypocrites racistes !!!

    Près de 4 800 médecins diplômés en Algérie exercent en France

    Environ 4776 médecins diplômés en Algérie exercent la profession de médecin sur le territoire français, selon les données de l’Atlas 2017 de la démographie médicale publiées ce jeudi par le Conseil national français de l’Ordre des médecins (Cnom) et rapportées par l’AFP.

    Les médecins titulaires d’un diplôme algérien représentent en effet 38% des 12 566 médecins titulaires d’un diplôme extra-européen exerçant leur profession en France. Le diplôme algérien représente ainsi le premier pays non-européen pourvoyeur de médecins en France, devant la Syrie (11%).

    Ils sont 22 619 médecins à exercer en France en étant titulaires d’un diplôme non français, dont 10 053 sont titulaires de diplômes européens, soit 44,4%. Ils représentent 11.8% des médecins en activité régulière.

    Au total, 290 974 médecins étaient inscrits à l’Ordre national des médecins au 1er janvier 2017, dont 215 941 en activité totale à savoir les médecins en activité régulière, remplaçants ou temporairement sans activité. La moyenne d’âge des médecins en activité régulière est de 51.2 ans, les femmes représentant 47% des médecins en activité régulière.

    SOURCE : https://www.tsa-algerie.com/pres-de-4-800-medecins-diplomes-en-algerie-exercent-en-france/

     

    Face aux déserts médicaux, il y a urgence

    Pour se faire soigner aussi, il existe aujourd’hui une fracture territoriale entre les villes et les campagnes. Archives Pascal Bats Premium

    Le nombre de médecins généralistes continue de baisser. Les mesures mises en place jusqu’ici n’ont pas porté leurs fruits. Le gouvernement révèle ce matin un nouveau plan.

    Edouard Philippe, Premier ministre, et Agnès Buzyn, ministre de la Santé, doivent dévoiler aujourd’hui un plan de lutte contre les déserts médicaux. Une batterie de mesures qui devrait, selon les premières fuites, mettre l’accent sur les maisons de santé et la télémédecine.

    De nombreux dispositifs contre la désertification ont déjà été mis en place ces dernières années : ils se sont révélés impuissants face à ce mal qui, selon les données communiquées hier par le conseil de l’Ordre des médecins, ne cesse de s’étendre.

    1 La pénurie de généralistes s’aggrave

    Le nombre de généralistes en France a de nouveau reculé en 2016. Il s’élève actuellement à 88 137. Soit 9 % de moins en dix ans, « alors que la population grandit et vieillit », souligne Bernard Plédran, délégué régional du syndicat MG France. Les médecins sont moins nombreux, et leur « répartition sur le territoire très inégale » constate un rapport du Sénat rendu en août (1). La pénurie en médecins généralistes est aiguë dans les campagnes. Un symptôme, selon les sénateurs, d’une « fracture territoriale », qui se manifeste dans d’autres secteurs – transports, services publics… Mais elle touche aussi les zones urbaines, Paris en particulier. Conséquences : des délais d’attente qui s’étirent pour obtenir un rendez-vous, des distances de plus en plus grandes à parcourir…

    2 « Toute une génération qui part à la retraite »

    Si les réponses à cette hémorragie n’ont pas encore été trouvées, ses raisons sont bien connues. La première explication est démographique. « Toute une génération de médecins est en train de partir à la retraite. Et il devient de plus en plus difficile de transmettre un cabinet », explique Bernard Plédran. 28 % des médecins ont aujourd’hui 60 ans ou plus.

    La deuxième raison tient aux modes de vie : les jeunes praticiens n’ont pas envie de travailler seuls, loin des centres urbains « où, souvent, vit et travaille leur(e) conjoint(e) », relève Jérôme Wittwer, économiste de la santé. « Pourquoi de jeunes médecins iraient-ils s’installer dans des villages où, par ailleurs, il n’y a plus d’école, plus de pharmacie, plus de poste… ? » s’interrogeait, il y a quelques mois, Albert Roche, président du conseil de l’Ordre des médecins en Gironde.

    « Nous nous retrouvons dans une situation préoccupante. Nous nous attendons à une diminution constante du nombre de généralistes ces quinze prochaines années, alors que les besoins en soins vont augmenter, la population vieillissant », s’inquiète Jérôme Wittwer.

    3 Des mesures jusqu’ici sans efficacité majeure

    Des aides de toute nature (à l’installation, à l’investissement, mesures fiscales, bourses d’études…) ont été mises en place par l’État, les collectivités locales ou par l’assurance-maladie. Des initiatives déployées « en ordre dispersé », « sans stratégie d’ensemble » selon le sénateur Jean-Noël Cardoux, pour des effets marginaux. « Face à ce mouvement de fond, les incitations financières ne peuvent pas suffire : le choix du médecin ne dépend pas seulement de sa rémunération, mais aussi de ses conditions de travail », observe Jérôme Wittwer.

    Autre levier : l’assouplissement du numerus clausus qui fixe, chaque année, le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine. L’État desserre cet étau pour qu’à terme, le nombre global de médecins augmente. « Mais c’est une mesure dont nous ne sentirons pas les effets avant quinze ans », remarque Bernard Plédran.

    4 Beaucoup d’espoir dans les maisons de santé

    Le gouvernement et les collectivités locales soutiennent fortement ces regroupements de généralistes, spécialistes, ou paramédicaux au sein de maisons de santé. Une réponse à l’isolement. Et un moyen de mutualiser les frais.

    On en recense aujourd’hui près d’un millier… contre une vingtaine en 2008. Mais ce n’est « pas toujours la panacée, tempère Jérôme Wittwer. Les collectivités font beaucoup d’effort, en finançant des locaux par exemple. La plupart de ces maisons marchent bien. Mais il n’est pas rare que des locaux restent vides, faute de généralistes volontaires pour venir travailler dans ces secteurs. »

    (1) Rapport d’information des sénateurs Cardoux et Daudigny sur « l’offre de soins dans les zones sous-dotées »

    SOURCE : http://www.sudouest.fr/2017/10/13/face-aux-deserts-medi-caux-il-y-a-urgence-3858158-4585.php

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 13 Octobre 2017 à 09:27

    Eh oui, le numerus clausus a lourdement hypothéqué la situation.

    Il y a aussi la disparition du monde rural que nous avons connu avec son agriculture familiale. Dans le Biterrois les difficultés de la viticulture change complètement le caractère des villages.

    Bien sûr ce n'est qu'un élément particulier de la dégradation socio-économique générale que nous vivons. 

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