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Quel Macron croire ?
Quel Macron croire ?
Marches pour la paix à Paris en 2017. Au premier rang on reconnaît Alban LIECHTI soldat français insoumis pendant la guerre d'Algérie le premier à avoir écrit son refus d'obéir au président de la République et à avoir fait pour cela 4 ans de prison.
La même année de 2017 le dénommé Macron candidat à la présidentielle déclarait à Alger :
Deux commentaires sur mon blog
fidjie94
Je reste pour le moins dubitatif et plutôt interloqué que soit une quelconque interrogation et un tel débat dans le geste indéniablement calculé de Macron, à dessein spécifique de pêche-voix, dans l'art et la manière Machiavel... Le pardon qu'il accorde aux harkis, exhale l'odeur fétide de la manipulation, il n'est pas que pour les harkis, mais à destination de leurs enfants, leurs petits enfants, notamment tous ceux en âge de voter... Parallèlement cela relève de l'invective envers le peuple algérien, mais également envers ces français, tel Audin, Yveton, Sagnié, Bollardière, Teidjen et tant d'autres qui s'étaient rallié à la cause algérienne, certains même l'ont fait au prix d'emprisonnement, d'autres au péril de leur vie et exécuté... L'histoire algérienne de 1830 à 1962, pour peu qu'il en est une à raconter concrètement, pure, limpide, honnête, de vérité, rien que de vérité, relève de l'histoire de plaies indélébiles, même si superficiellement cicatrisées, elles expriment une douleur que seuls entendent ceux qui en souffrent, ils sont encore des millions aux regards accrochés à une photo terni, d'un père, d'une mère, d'un fils, d'une fille, d'un proche qu'ils n'ont pu enterrer dignement de sépulture décente, leurs corps n'ayant jamais été retrouvé. C'est à eux que la France devrait demander pardon, s'il est une ferme volonté de tourner la page, d'apaiser les rancoeurs, la colère, parfois même la haine. Cela n'est pas de quelques timides bribes que l'on colmate des brèches et certainement pas en accordant un pardon d'intérêt en surenchères électorales...
Oui mais quand même ! Quel rôle ont joué les harkis pendant la guerre d'indépendance ? Certes leurs descendants ne sont en rien responsables du choix de leurs parents. Certes les Accords d''Evian prévoyaient l'amnistie. Mais justement le 19 mars 1962 j'ai vécu une fusillade à Géryville qui a fait une dizaine de morts et il semble bien que ce sont des harkis qui ont tiré. Alors oui, condamnation des ghettos tels qu'ils existaient avec les camps de harkis, non au racisme qui subsiste à l'égard des Maghrébins qu'ils soient fils de harkis ou de combattants du FLN. Mais oui au travail de mémoire qui s'imposent sur cette période peu glorieuse de notre histoire, celle du colonialisme et de la guerre menée pour tenter de le perpétuer. Une voie sans issue dans laquelle on avait engagé des supplétifs. C'était un crime !
J'ai pris connaissance des articles de H. Pouillot et de B. Deschamps. Le point est fait sur cette affaire. Opération électoraliste de Macron, récupération par les nostalgériques des harkis. Il y aurait à dénoncer le racisme dont ils ont été victimes au même titre que ceux dont les ascendants n'avaient pas pris les armes contre leurs concitoyens qui se sont engagés pour sortir du colonialisme et accéder à leur indépendance. Je souscris à l'idée qu'on ne peut évacuer la responsabilité aux yeux de l'histoire de ceux qui se sont placés du côté de la puissance colonisatrice. Au demeurant il faudrait peut-être souligner qu'on ne gagne rien à pactiser avec l'ennemi. Le sort des harkis en témoigne.
Quel Macron croire ?
Emmanuel Macron a reçu à l’Elysée lundi 300 représentants de la communauté des harkis, ces soldats de l’armée française d’origine maghrébine qui combattaient en Algérie. Lors de la réception, il leur a demandé « pardon » et annoncé une loi « de reconnaissance et de réparation », « car l’honneur des harkis doit être gravé dans la mémoire nationale ».
C’était en février 2017, lors d’un déplacement en Algérie, devant une télévision locale, celui qui n’était encore que le futur chef de l’Etat avait tenu les propos suivants : « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes. »
Macron président et en campagne pour sa réélection a donc demandé « pardon » aux harkis, qui ont donc été, avec l’armée française et au sein de cette armée française, les auteurs de ces barbaries, de tous les crimes de guerre, de tous les crimes d’Etat, du crime contre l’humanité. Quel Macron croire ?
Les périodes électorales l’inspirent. En 2017, il voulait plaire à la gauche. Aujourd’hui, il veut fidéliser les électeurs LR et centristes.
En France il y a une mémoire que Macron oublie c’est celle des victimes de l’OAS. Malgré plusieurs lettres et communications téléphoniques demandant la présence d’un représentant de l’Etat à la commémoration du 10e anniversaire de l’inauguration de la stèle à la mémoire des victimes de l’OAS prévue ce 6 octobre prochain. Demande restée sans réponse à ce jour ! Pire :
"Entre victimes et partisans de l’OAS, le président Macron a fait le choix d’honorer ostensiblement ces derniers le 26 mars 2021"
Jean-François Gavoury
Ils ont osé… Ils ont occulté l’OAS !!!
Aucun président de la République avant M. Macron avait osé envoyer (son, sa ministre) en l'occurrence pour le 26 mars 2021 la Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants Geneviève Darrieussecq participer à la Commémoration de la fusillade de la rue d’Isly du 26 mars 1962 au mémorial du Quai Branly, c’est une honte !!!
Auprès de Geneviève Darrieussecq et Arnaud Ngatcha, Hugues Renson commémorait le 26 mars dernier la fusillade de la rue d’Isly.
SOURCE : https://huguesrenson.fr/commemoration-de-la-fusillade-de-la-rue-disly-au-memorial-du-quai-branly/
**************************************************************Chaque année, le 26 mars, des groupuscules extrémistes organisent des commémorations pour les victimes de la fusillade rue d'Isly à Alger qui ne sont pas « Mortes pour la France », mais tombées pour soutenir l’OAS qui les a manipulées et les noms de ces victimes n’auraient jamais dû avoir leur place au Mémorial National du Quai Branly à Paris, qui devait demeurer le lieu d’hommage aux militaires français « Morts pour la France » durant la guerre d’Algérie et les combats en Tunisie et au Maroc, sans oublier les victimes des jusqu’au-boutistes de l’Algérie française agissant au sein des commandos de la mort de l’OAS : c’est-à-dire les civils, les représentants des forces de l’ordre, les magistrats, les fonctionnaires de l’éducation nationale restés fidèles à la République jusqu’au sacrifice de leur vie.
« La France a un devoir de réparation envers les anciens harkis !!! Mais le décret du 31 mars 2003 instituant la journée nationale d’hommage aux karkis est une véritable escroquerie intellectuelConférence de Sylvie Thénault »
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