• Rappelons-nous des hommages rendus au Père Jacques Hamel assassiné il y a un an

    Rappelons-nous des hommages  

    rendus au Père Jacques Hamel  

    assassiné il y a un an... 

    Mais aussi de la stigmatisation

    des musulmans

    par l'extrême droite

     

     

    Roselyne Hamel évoque son frère Jacques durant la guerre d'Algérie

     

    Roselyne Hamel évoque son frère Jacques et livre une anecdote de sa vie, durant la guerre d’Algérie où il refusa de devenir officier parce qu’il «aurait dû donner l’ordre à ses hommes de tuer d’autres hommes». «Apprenons à vivre ensemble, soyons des artisans de paix chacun à notre manière. Le monde a tant besoin d’espérance», lance Mme Hamel.

     

    Non ! Ménard, nous ne croyons pas à votre sincérité dans l'inauguration d’une promenade Jacques-Hamel, à Béziers…

    Non ! M. Ménard, nous ne croyons pas à votre sincérité dans l'inauguration d’une promenade Jacques-Hamel, à Béziers… Nous ne vous croyons pas, vous et toute la meute d'extrême droite,  cela pue trop la stigmatisation des musulmans… d’ailleurs si les communautés chrétiennes et juives étaient présentes… la communauté musulmane n’était pas représentée…Pas plus que la communauté chrétienne de Rouen et de Saint-Etienne-du-Rouvray qui n’a pas dû accepter votre manœuvre déplorable… Et puis le Père Jacques Hamel lorsqu’il a été appelé pour effectuer son service militaire pendant la  guerre d’Algérie a refusé de tuer d’autres hommes… donc votre Algérie française ne l’intéressait pas… et vous n'êtes pas un artisan de paix mais, plutôt un partisan de ce qui ressemble à une guerre civile... 

    Béziers :

    Attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray

    Robert Ménard inaugure

    une promenade Jacques-Hamel

    Robert Ménard, maire de Béziers (Hérault), a inauguré, dimanche 23 octobre 2016, une promenade au nom du prêtre tué en juillet 2016 dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray.

    Roselyne Hamel évoque son frère Jacques durant la guerre d'Algérie... Merci Jacques Hamel, cette anecdote me touche profondément

    Robert Ménard a inauguré une promenade au nom du père Jacques Hamel à Béziers (Hérault). (© Ville de Béziers)

    Presque trois mois jour pour jour après son assassinat dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016, une promenade au nom du père Jacques Hamel a été inaugurée, dimanche 23 octobre 2016… à Béziers (Hérault). Une initiative du maire de la commune, Robert Ménard, élu avec le soutien du FN, de Debout la République et du Mouvement pour la France.

    La plaque a été inaugurée en petit comité, en présence de l’archiprêtre de la ville et de représentants de la communauté juive. Si Robert Ménard a averti l’archevêque de Rouen, Mgr Lebrun, il n’y avait aucun représentant de Rouen ou de Saint-Étienne-du-Rouvray lors de la cérémonie.

    Non ! M. Ménard, nous ne croyons pas à votre sincérité dans l'inauguration d’une promenade Jacques-Hamel, à Béziers…

    Non ! M. Ménard, nous ne croyons pas à votre sincérité dans l'inauguration d’une promenade Jacques-Hamel, à Béziers…

    Portrait d’Hubert Wulfranc, maire

     de Saint-Etienne-du-Rouvray

     

    Sa dignité et son émotion ont forcé le respect dans la France entière. Rencontre avec le maire de Saint-Étienne-du-Rouvray, Hubert Wulfranc, au cœur de la tragédie.

    Il venait de prendre ses vacances. Ici, chez lui. Puis, le monde d’avant s’est écroulé, projetant tout à coup la terreur dans sa ville, à nos portes. Deux jours après ce 26 juillet à tout jamais stéphanais, c’est lui qui jeudi, poing levé, pousse le cri à quelques habitants venus à sa rencontre après le rassemblement, parc Gagarine. Comme une invitation à vivre, à croire dans le collectif, à la promesse de l’incroyable phrase répétée ce soir-là, après avoir été extirpée dans la douleur devant des millions de téléspectateurs ce mardi : « Soyons ensemble les derniers... à pleurer ».

    « Ne pas oublier ceux qui n’étaient pas là jeudi soir » 

    Ce vendredi matin, dans son bureau, aux côtés de son premier adjoint, Joachim Moyse et de sa directrice de la communication, Sandrine Gossent, rentrée d’urgence d’Italie, le maire depuis quatorze ans semble être sorti de la stupeur. Mais pas des tremblements. « Dans de telles circonstances, on se découvre un peu soi-même. On sait à peu près qui on est mais il y a des choses qui tout à coup sortent », confie-t-il d’emblée avec émotion. Le soir du drame, de retour de Cracovie, l’archevêque passe à 23 h à la mairie. « Il est arrivé là, depuis l’escalier. Je l’ai embrassé... » Jeudi soir, l’élu communiste lui soufflera même en privé que « votre religion et ma sensibilité ont des choses à se dire ». Ensemble, ils ont déjà discuté du destin du tableau offert par un Tourangeau musulman pour honorer la mémoire du Père Jacques. Qui pourrait bien se retrouver en mairie.

    Au-delà de l’émotion de jeudi et des milliers de personnes présentes, le conseiller départemental n’oublie pas non plus « ceux qui n’étaient pas là », par « insouciance » ou « qui, chez eux, ont des préoccupations plus ou moins sombres. Nous, l’équipe municipale, une partie de notre rôle, c’est d’être à l’écoute de ça, d’en tenir compte dans l’analyse, dans le lien avec les habitants. » L’ancien professeur d’histoire-géographie, déjà directeur de cabinet de l’ancien maire Michel Granpierre, a su garder son calme dans l’effroyable tempête. Se refusant à stigmatiser les pouvoirs publics ou à répondre à ceux qui caricaturaient la cité stéphanaise, entre « petit village » et « molenbeek normand ». À ses yeux, bien fatigués en cette fin de semaine, la tragédie n’est pas un révélateur de la situation stéphanaise. « Je pense que la situation n’est pas du tout spécifique à notre ville et à ses habitants. Nous avons certes une histoire qui est celle d’un nombre considérable d’autres territoires, y compris dans le bassin de vie de notre métropole. Je vais demander un rendez-vous avec la Préfète et je veux continuer à construire l’échange. »

    « Je veux croire à une mobilisation régionale » 

    À ses yeux, l’heure de la remise en question n’a pas sonné. « Si je prends note des premières réactions des partenaires publics de la Ville (.../...) et de mes collègues, de ce qu’ils m’ont dit depuis 72 heures, je ne pense pas qu’il y ait une remise en cause des politiques publiques sur notre territoire. Ils nous disent de continuer et ce ne sont pas des falbalas », tranche-t-il, à en faire vibrer le cendrier sur la table. Celui qui s’appelle parfois lui-même, avec modestie, «le petit bonhomme», avec ses faux airs d’Astérix grand-père, n’en assume pas moins l’exigence d’une réaction à la terreur, d’un après-attentat à réfléchir. Et vite. « C’est notre responsabilité de projeter et de discuter des étapes importantes de notre reconstruction. La rentrée scolaire est la prochaine étape cruciale et très concrète. J’ai fait la commande citoyenne jeudi soir, qu’il va falloir approfondir. Il y avait des adultes devant moi. » Que faut-il en attendre ? Tout à coup, il se lève et montre des premières priorités esquissées sur une feuille sur son bureau : les risques (« rendez-vous Préfet, rendez-vous Président ?»), les agents municipaux (« la présence, les initiatives »), l’étape de la rentrée scolaire (« préparation, matériel, psychologie »).

    Il en est persuadé. Un sursaut public va naître pour aider la commune dans son entreprise, dans cette ville devenue symbole, forcément. « Je ne dis rien aux pouvoirs publics. Ils disent qu’ils viennent vers nous et ils connaissent ce dont nous avons besoin. Si ce n’était pas le cas, tout cela serait de la mise en scène. Je pense vraiment qu’il va y avoir une mobilisation régionale. Les élus voient bien qu’il faut faire des choses. Et la matière concrète c’est Saint-Étienne-du-Rouvray avec sa reconstruction, quelle qu’elle soit. »

    Merci M. le Maire pour votre reponse a la suite de cet acte odieux qui arrive à Saint-Etienne-de-Rouvray, merci pour votre courage, votre humilité, oui nous resterons debout  et nous n’aurons pas peur ! 

    Rappelons-nous des hommages rendus au Père Jacques Hamel assassiné il y a un an

    Oui M. Ménard vous avez bien lu : les catholiques et les musulmans étaient unis pour rendre hommage au Père Jacques Hamel :

    L'hommage intégral au père Jacques Hamel souhaité par le maire communiste Hubert Wulfranc de Saint-Etienne-de-Rouvray

    L'allocution d'Hubert Wulfranc commence

    à 10 mn 58 sec

    Le monument en hommage au père Hamel

    dévoilé à Saint-Étienne-du-Rouvray

    Rappelons-nous des hommages rendus au Père Jacques Hamel assassiné il y a un an

     

    Le cercle métallique cite le texte de la Déclaration des droits de l'homme. © Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray

    Lundi 26 juin 2017, un mois tout juste avant l'anniversaire de l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), la Ville a installé une oeuvre d'art en hommage au père Jacques Hamel devant l'église Saint-Étienne où il est mort. 

    Un mois jour pour jour avant l'anniversaire de l'attentat qui a coûté la vie au père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), une stèle commémorative a été installée près des lieux du drame lundi 26 juin 2017, dans l'après-midi. Les deux artistes qui ont créé l'oeuvre étaient présents pour s'assurer de sa bonne installation.

    L'inauguration prévue à la date anniversaire

    D'un diamètre d'un peu plus de deux mètres, le grand cercle métallique cite le texte de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Maintenant que la stèle est installée, il reste quelques aménagements à faire autour, notamment du côté des bancs et du revêtement du sol.

    L'oeuvre d'art sera officiellement inaugurée le mercredi 26 juillet 2017 pour le premier anniversaire de l'attentat, après une messe célébrée dans l'église Saint-Étienne par Monseigneur Lebrun, l'archevêque de Rouen.

    Les musulmans aussi… 

    Un tableau en hommage au père Jacques Hamel pour symboliser la paix

     

    Rappelons-nous des hommages rendus au Père Jacques Hamel assassiné il y a un an

    Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen a reçu le tableau de l'artiste de Bayeux Abdelkader Djabali.

    Jeudi 22 juin 2017, Abdelkader Djabali, artiste de Bayeux (Calvados) a offert à Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen (Seine-Maritime), un tableau en hommage au père Jacques Hamel, assassiné à Saint-Étienne du Rouvray, le 26 juillet 2016.

    C'est un tableau symbolique qui a été remis à l'archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun, jeudi 22 juin 2017, à l'évêché de Bayeux (Calvados). L'artiste, Abdelkader Djabali, artiste musulman de Bayeux a offert son tableau tout en mosaïques réalisé en hommage au père Jacques Hamel, assassiné le 26 juillet 2016 en l'église de Saint-Étienne-du Rouvray.

    Un message de paix

    "Lorsque j'ai appris aux informations cet assassinat, j'ai aussitôt cherché un moyen d'agir, d'exprimer ce que je ressentais, se souvient l'artiste. Il y a d'autres moyens que les armes pour s'exprimer. L'art en fait partie."

    Sur son tableau, le portrait de Jacques Hamel apparaît entre les ténèbres et le ciel."C'est très émouvant de voir qu'un an après des personnes continuent à exprimer à la fois leur horreur de la barbarie et leur volonté de paix. C'est touchant de voir combien les Musulmans se manifestent pour dire que cet assassinat n'est pas leur religion"


     

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