• Retour tragique des troupes coloniales : Morlaix-Dakar 1944

    C’était la France (non reconnaissante), avec ses crimes de guerre, c’est la raison pour laquelle la France officielle d’aujourd’hui ne s’en vante pas… Des anciens appelés en Algérie, présents ce soir-là, ont fait le lien avec le comportement de l’armée française quelques mois plus tard, en mai 1945, à Sétif, Guelma et Kherrata… Dans quelques jours je reparlerai de « l’autre 8 mai 1945 » 

    Michel Dandelot 

    Retour tragique des troupes coloniales :

    Morlaix-Dakar 1944

    La 4acg et la Ligue des droits de l’homme ont organisé le 12 avril à la Médiathèque de Pontanézen à Brest une rencontre-débat avec Anne Cousin, à l’occasion de la sortie de son livre Retour tragique des troupes coloniales, Morlaix-Dakar 1944.

    Anne Cousin (au micro) retrace cet événement dans son livre. 

    L’auteure a évoqué, devant un public très intéressé, un épisode de la fin de la guerre 39-45, qui montre le peu de considération qu’avait l’armée française pour les soldats indigènes. En octobre 1944, 2000 tirailleurs sénégalais ex-prisonniers de guerre arrivent à Morlaix pour embarquer vers Dakar. Mais l’armée n’a pas payé leurs soldes. 300 d’entre eux refusent de prendre le bateau. Ils sont internés quelques mois en France. Les 1700 qui parviennent au Sénégal continuent à réclamer leur dû. Ils subissent une répression sanglante au camp de Thiaroye : 35 tués à la mitrailleuse et plusieurs dizaines de blessés. Des anciens appelés en Algérie, présents ce soir-là, ont fait le lien avec le comportement de l’armée française quelques mois plus tard, en mai 1945, à Sétif, Guelma et Kherrata.

    Retour tragique des troupes coloniales : Morlaix-Dakar 1944, de Anne Cousin, 2011, Editions l’Harmattan.

    Le 1er décembre 1944, des dizaines de soldats africains appelés « tirailleurs » sont exécutés par l’armée française dans le camp de Thiaroye, au Sénégal. Ces hommes, qui ont combattu pour la France lors de la guerre et anciens prisonniers des nazis, réclamaient le paiement de leur solde. Selon la version officielle, la répression fait suite à une mutinerie. Une thèse réfutée par l’historienne Armelle Mabon, maître de conférences à l’Université Bretagne Sud. Elle dénonce un mensonge d’Etat et un crime de masse prémédité. Invitée du « Monde Afrique », elle revient sur ce massacre camouflé pendant plus de soixante-dix ans.

    SOURCE : http://www.lemonde.fr/afrique/video/2017/12/01/massacre-de-thiaroye-en-1944-c-est-un-crime-de-masse-premedite_5223408_3212.html 

     

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