• S'il existe en France trois lieux de mémoire en hommage aux victimes de l'OAS, il en existe un aussi en Algérie, à Oran

    S'il existe en France trois lieux de mémoire en hommage aux victimes de l'OAS, il en existe un aussi en Algérie, à Oran

     

    Je dédie cet article souvenirs à jean-françois gavoury, président de l'anpromevo en lui souhaitant le meilleur des fêtes de fin d'année possible. Je rappelle que son père roger gavoury a été assassiné par l'oas.

    Michel Dandelot

    S'il existe en France trois lieux de mémoire en hommage aux victimes de l'OAS, il en existe un aussi en Algérie, à Oran

    Roger gavoury

     

    S'il existe en France trois lieux de mémoire en hommage aux victimes de l'OAS, il en existe un aussi en Algérie, à Oran

    Il existe aussi, en France - en Ile-de-France - des sites dédiés à des victimes nommément désignées de l’OAS : non seulement la plaque commémorative et la salle Marchand-Feraoun de l'Hôtel de Rothelin-Charolais 101 rue de Grenelle à Paris-VIIe, mais aussi la rue Marchand et Feraoun à Fleury-Merogis (Essonne).

    On ne compte plus, par ailleurs, les écoles portant le nom de "Max Marchand", ni en France, ni en Algérie, ou celui de "Mouloud Feraoun" en Algérie.

    Rappelons qu’il existe une avenue Max Marchand et une rue Mouloud Feraoun, à Oran.


    Un autre monument est dédié aux morts d'un attentat de l'OAS à la place Tahtaha, dans le quartier populaire M'dina J'dida.  

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Oran 

    Sur Wikipedia il est précisé :  Monument aux morts d'un attentat de l'OAS à la place populaire Tahtaha dans le quartier Mdina Djdida.

    S'il existe en France trois lieux de mémoire en hommage aux victimes de l'OAS, il en existe un aussi en Algérie, à Oran

     

    Oran : 55e anniversaire du double attentat

    à la voiture piégée de Tahtaha

    ORAN – Les autorités locales et les moudjahidine d’Oran ont commémoré, mardi 28 février 2017, le 55ème anniversaire de l’attentat à la voiture piégée perpétré par l’organisation criminelle OAS, le 28 février 1962 à la place Tahtaha, au cœur du quartier populaire de Medina Djedida.

    Le rendez-vous a été donné devant la stèle érigée sur les lieux du drame, pour déposer une gerbe de fleurs et réciter la Fatiha du coran à la mémoire des victimes de cet abominable massacre qui a endeuillé des familles entières.


     

    Monument aux morts en hommage aux victimes d'un attentat de l'OAS à la place populaire Tahtaha dans le quartier Mdina Djdida à Oran

    Dans la ville à majorité européenne, l'OAS est particulièrement violente et s'attaque à la population d'Oran y compris les Européens en désaccord avec elle. La ville est l'ultime refuge de l'organisation. En décembre 1961, elle tue le colonel Rançon, chef du 2e Bureau d'Oran. Alors qu'en 1962 les Français ont accepté par référendum le principe de l'autodétermination de l'Algérie, les affrontements entre musulmans et Européens éclatent à Oran. Le 13 janvier 1962 , un commando de l'OAS exécute 3 membres du FLN dans la prison d'Oran, le lendemain, 4 fugitifs sont assassinés.

    Au printemps et durant l’été, les Européens et les Musulmans pro FLN se livrent aux pires horreurs de la guerre d’Algérie : de sanglants combats opposent les forces de l’ordre et les membres de l’OAS. Le 26 juin, ces derniers incendient le port d'Oran et font exploser 2 voitures piégées dans les quartiers musulmans. On déplore 23 morts et 32 blessés. Le mois suivant, des incidents entre l'OAS et les forces de l'ordre éclatent en marge de l'arrestation du chef de l'organisation en Oranie, le général putchiste Edmond Jouhaud. Quatre jours plus tard, cette organisation tente de soulever les Européens pour chasser les Algériens d'Oran. Fin avril, une bataille éclate entre les gendarmes et l'OAS. Le 14 juin, le général Ginestet et le médecin-colonel Mabille sont assassinés. Trois jours plus tard, l'OAS capitule à Oran.

    L’historien algérien Saddek Benkada estime le nombre des victimes civiles algériennes de l'OAS à 859, entre le 1er janvier et le 30 juin 1962. Le 28 février 1962, au mois du ramadan, une explosion simultanée de deux voitures piégées, dans le quartier musulman de Médina Jdida fait 78 morts, sans compter les corps non identifiables.

    Évocation : Il y a 54 ans, l’horreur

    Alors que la bataille d’Oran faisait rage pour le recouvrement de notre indépendance, le 28 Février 1962, fut un jour funeste. La dernière semaine du mois de Ramadhan s’étirait et la fête de « l’Aid Séghir » était annoncée pour le mercredi 7 ou jeudi 8 Mars. L’ambiance était explosive à Oran. Les hordes terroristes de l’ O A S étaient déchaînées. Pas un seul jour ne passait sans qu’au moins une dizaine d’attentats ne soient commis. 

    Ce 28 février 1962, le quartier populaire de M’Dina J’Dida, était endeuillé par un des plus terribles massacres que les terroristes de l’OAS aient commis en cette veille de l’indépendance. La voiture piégée, vicieusement postée au coin du café  « Boulahia » dans cette Tahtaha très fréquentée par les algériens, en ce jour de Ramadhan, avait fait au moins 85 morts, des centaines de blessés et une dizaine de disparus.

    Un summum dans l’atrocité dans cette série d’attentats commis par cette organisation terroriste, que le dernier commandant de l’armée française a reconnu dans ses écrits.

    Il est utile de signaler que ce lâche attentat avait été précédé par 56 opérations similaires dont 41 pour la seule journée du 27 février 1962.

    Les témoins de l’époque affirmaient, qu’après l’explosion, l’esplanade de Tahtaha était jonchée de corps et des hurlements de douleurs s’élevaient de partout, l’effet du souffle avait pulvérisé d’autres véhicules garés aux alentours.

    « Partout où le regard se posait, c’était l’horreur : du sang, de la chair, des morceaux de corps projetés au loin étaient plaqués contre les murs, des corps mutilés gisaient sur la chaussée.

    C’était insupportable, la rue était pleine de cris, de hurlements et des lamentations des blessés. Les blessés qui étaient touchés grièvement, mais conscients refusaient d’être conduits vers les hôpitaux européens où ils redoutaient, non sans raison, d’être achevés ».

    Un grand élan de solidarité se mit en place pour porter aide et assistance aux blessés qui furent évacués vers les centres de soins que les responsables du FLN avaient ouverts dans les quartiers populaires pour la prise en charge médicale de la population algérienne, s’ensuivit alors, dans plusieurs quartiers d’Oran, un mouvement de colère avec une ampleur qui fit craindre le pire aux militaires français.

    « Une manifestation monstre évaluée à 50.000 personnes, se déroule dans les quartiers indigènes. Elle dure toute la nuit et nous fait craindre une descente massive d’une foule en furie sur les quartiers européens (…) », voilà ce qu’a raconté le dernier commandant de l’armée française du secteur autonome d’Oran.

    Jusqu’à ce jour, jamais une commémoration digne de ce nom n’a été faite par les services publics et les autorités officielles, si ce n’était qu’en 2002, une association bien connue à Oran (le CIVIC), n’avait appelé a en commémorer la date anniversaire le 28 février 1962, jour de l’attentat à la bombe. Mais un magnifique monument aux morts en hommage aux victimes de l’OAS a été inauguré.


     

    Souvenons-nous 

     


    Aujourd'hui 6 octobre 2015, à 11 h 30, Cimetière du Père-Lachaise,  4e anniversaire du dévoilement de la stèle de la Ville de Paris aux victimes de l’OAS *** MISE A JOUR 07/10/2015

     


     

    Alençon

     

    Aujourd'hui 6 octobre 2015, à 11 h 30, Cimetière du Père-Lachaise,  4e anniversaire de l'inauguration de la stèle de la Ville de Paris aux victimes de l’OAS

     

      Le Touvet

     

    Aujourd'hui 6 octobre 2015, à 11 h 30, Cimetière du Père-Lachaise,  4e anniversaire du dévoilement de la stèle de la Ville de Paris aux victimes de l’OAS *** MISE A JOUR 07/10/2015

    6 octobre 2012

    6 octobre 2014

     


    Aujourd'hui 6 octobre 2015, à 11 h 30, Cimetière du Père-Lachaise,  4e anniversaire du dévoilement de la stèle de la Ville de Paris aux victimes de l’OAS *** MISE A JOUR 07/10/2015

     

     

    Rappelons-nous, c'était le 6 octobre 2011

     

    6 OCTOBRE 2011 from ANPROMEVO on Vimeo.

    « Le rapport "Stora" sera prêt fin janvier *** Colonisation : l’Algérie réclame à la France «la totalité de ses archives»Gilles Manceron : Guerre d’Algérie : «Il n’y a pas eu véritablement de travail de mémoire» »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 23 Décembre 2020 à 14:11

     

    Jean-François Gavoury écrit :

     

    « Merci beaucoup de votre message bien sympathique comme à l'accoutumée.

     

    Paris, Alençon, Le Touvet, Oran : c'est très important, mais encore un peu insuffisant, il faut bien l'admettre.

     

    Je ne serai véritablement satisfait du travail accompli par l'Anpromevo que le jour où les victimes civiles de l'OAS accéderont au statut de "Mort pour la France" au même titre que les autres.

     

    Je croyais que les résultats de la mission confiée par le Président de la République à Benjamin Stora serait connus à la mi-décembre : je n'ai rien vu venir.

     

    Bien fidèlement »,

     

    JFG

     

     

     

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