• Scandale : Seulement 100 députés macronistes sur 270 ont voté pour le pass sanitaire… Les absents ne risquent pas de licenciements comme ils le promettent aux soignants…

     

    Scandale : Seulement 100 députés macronistes sur 270 ont voté pour le pass sanitaire… Les absents ne risquent pas de licenciements comme ils le promettent aux soignants…

    Scandale : Seulement 100 députés macronistes sur 270 ont voté pour le pass sanitaire… Les absents ne risquent pas de licenciements comme ils le promettent aux soignants… Ils sont GRASSEMENT payés par nos impôts et ne font pas leur boulot… Honte à eux, révoltons-nous !!!

    Scandale : Seulement 100 députés macronistes sur 270 ont voté pour le pass sanitaire… Les absents ne risquent pas de licenciements comme ils le promettent aux soignants…

    Pass sanitaire: le service minimum

    des députés LREM

    En dépit de l’enjeu sanitaire et politique qu’il représente, le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire a été adopté malgré une faible mobilisation des troupes macronistes dans la nuit de dimanche à lundi. Une désertion d’une partie du groupe que le début des vacances ne suffit pas à expliquer

    Les deux chambres, Assemblée nationale et Sénat, ont approuvé dimanche soir le projet de loi sur un nouveau train de mesures anti-Covid, parmi lesquelles une extension du pass sanitaire, contestée dans des manifestations qui se déroulent depuis plusieurs samedis ainsi que par une partie de l’opposition. Le Conseil constitutionnel, saisi par Matignon mais aussi par des députés de gauche, rendra sa décision le 5 août.

    C’est un chiffre qui pique un peu, malgré sa rondeur : ils n’ont été que 100 députés de La République en marche, dimanche soir, à voter pour le projet de loi qui prévoit l’obligation vaccinale pour les soignants et l’extension du pass sanitaire, nouveaux fers de lance de la lutte contre la Covid-19.

    100 sur 270 députés, soit 37 % du groupe. Une bien faible mobilisation, au regard de la gravité du sujet et des conséquences de ce vote sur la vie des Français. Les mesures prévues par le texte avaient pourtant été annoncées par Emmanuel Macron lui-même, lors d’une allocution télévisée le 12 juillet suivie par 22 millions de Français. Les députés de la majorité avaient été exceptionnellement invités à suivre depuis la salle des fêtes de l’Elysée cette intervention, dans laquelle le Président appelait à un «  été de mobilisation  ». Les annonces présidentielles, suscitant la controverse et provoquant des manifestations d’antivax et d’antipass les deux samedis suivants, ont occupé la discussion nationale durant les deux semaines, sur fond de montée en flèche des contaminations.

    Pourtant, en dépit des relances sur les boucles Telegram, 170 députés macronistes ont préféré rester chez eux le dimanche 25 juillet, ou bien étaient déjà partis en vacances, alors que la session extraordinaire se termine officiellement le 30 juillet. A leur décharge, les autres groupes se sont tout aussi peu mobilisés. Au final, le texte a été adopté par une majorité de 156 députés contre 60…

    L’engagement des élus macronistes est faible toutefois, non seulement au regard du contexte, mais aussi par comparaison avec d’autres textes comportant des enjeux de société ou touchant à l’intime. Ainsi, le vote sur le projet de loi relatif à la Bioéthique, le 29 juin, a-t-il mobilisé 234 députés LREM sur 270, alors qu’il est susceptible de concerner bien moins de Français que celui étendant le pass sanitaire. Il est vrai que ce texte, qui instaure, après de vives controverses, la PMA pour toutes, était un engagement de campagne et faisait l’objet d’un consensus dans le groupe majoritaire : 209 députés ont voté pour (77 % du groupe), 6 se sont abstenus, 19 ont voté contre.

    Désaccord ou gêne ? Difficile de savoir si cette démobilisation parlementaire traduit un désaccord de fond ou une gêne avec les mesures décidées par le chef de l’Etat. «  Les mesures annoncées étaient très soutenues par le groupe  », assure une élue macroniste. Un seul député LREM, Pacôme Rupin (7e circonscription de Paris), a exprimé publiquement son désaccord, en commission des Lois, dans l’hémicycle et dans la presse. «  Je n’imagine pas vivre dans une société dans laquelle on demande des données personnelles de santé pour se rendre dans un centre commercial ou un café. Si la priorité doit être de protéger les Français face au virus, il faut aussi savoir mettre des limites aux mesures de sécurité sanitaire  », expliquait-il sur lepoint.fr le 22 juillet.

    Lors du vote en première lecture sur ce projet de loi à l’Assemblée, le 23 juillet à cinq heures quarante du matin, le texte étendant le pass sanitaire et instaurant la vaccination obligatoire pour les soignants n’avait obtenu que 80 voix du groupe LREM, une poignée de députés macronistes, dont Pacôme Rupin, votant contre.

    On a appris depuis que le député de Paris quittera à la rentrée son poste de whip au sein de la commission des Lois. Un choix fait selon certaines sources «  d’un commun accord avec Christophe Castaner  », patron des députés macronistes. «  Tout le monde regrette cette décision, car Pacôme est très apprécié, confie un commissaire aux lois LREM. C’est un homme de convictions et de devoir. Il s’est senti dans l’incapacité de mener les débats tout en défendant ses convictions  ».

    Constance. Dans un message adressé aux marcheurs de sa circonscription, que nous nous sommes procuré, Pacôme Rupin rappelle qu’il s’était prononcé «  dès avril contre la mise en place d’un pass sanitaire lors des grands événements  ». «  A l’époque, personne n’imaginait qu’on puisse un jour l’élargir à la vie quotidienne, rappelle-t-il. Beaucoup ont changé d’avis, et je le conçois, mais pas moi  ». Le 30 avril en effet, le chef de l’Etat lui-même affirmait dans les colonnes du Progrès que le pass sanitaire ne serait « jamais un droit d’accès qui différencie les Français [et] ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas ».

    Surtout, Pacôme Rupin, militant de longue date de la lutte contre le sida estime que «  les données personnelles de santé ne doivent pas être utilisées pour des libertés aussi fondamentales qu’aller et venir. Nous avons vu trop de discriminations vis-à-vis de personnes atteintes de telle ou telle maladie pour créer ce précédent, quelle que soit la dangerosité, ou plutôt la contagiosité, du variant delta  ». «  Je comprends l’étonnement, voire la colère de certains d’entre vous par rapport à ma prise de position, poursuit-il. Mais dans notre démocratie, le Président ne décide pas de tout, tout seul, par allocution  ».

    Le député de Paris n’était pas présent dans l’hémicycle dimanche soir lors du vote, pas davantage que ses six collègues marcheurs qui avaient voté contre le projet de loi ou s’étaient abstenus en première lecture. «  Dès que vous prenez une position politique qui ne correspond pas à celle du gouvernement, vous avez des députés sur les boucles Telegram qui crient au scandale et à la trahison du Président, témoigne un député LREM. Vous vous faites démonter toute la journée par vos collègues. Cela en dissuade beaucoup d’aller voter.  »

    L’absentéisme sur le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire peut aussi s’expliquer par une autre forme d’intimidation. «  En politique, bien souvent, la géographie l’emporte sur l’histoire, souligne un cadre de La République en marche. En circonscription, les commerçants sont remontés contre le pass sanitaire. Or, les députés de la majorité sont en première ligne face à cette colère ».

    Menaces. De fait, on apprenait mardi que les sénateurs favorables aux dernières mesures sanitaires avaient reçu un courriel de menaces, et que le président LR du Sénat avait décidé de porter plainte. Son auteur indique qu’ «  en cas de refus de leur part de s’opposer au passeport sanitaire  », il «  passerait physiquement dans leur bureau pour leur réclamer des comptes ».

    Un climat de résurgence des Gilets jaunes. «  Pendant la campagne, on avait promis de réconcilier les Français, de favoriser l’unité de la nation et l’apaisement, rappelle le député ex-LREM Guillaume Chiche. Or, le pass sanitaire individualise et antagonise les gens, avec les bons Français d’un côté, les mauvais de l’autre… » Et se révèle difficile à assumer pour certains députés de la majorité. 

    SOURCE : https://www.lopinion.fr/edition/politique/pass-sanitaire-service-minimum-deputes-lrem-250862 

     

    « Macron en Polynésie *** Un article de Jacques Cros habitant BéziersOUI à la vaccination ! NON au flicage et à la régression sociale ! (Communiqué de la Confédération CGT) »

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