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Scandaleux : 3 condamnations pénales pour Zemmour et les micros lui restent ouverts !
Scandaleux : 3 condamnations pénales
pour Zemmour et les micros lui restent
ouverts !
La haine anti-musulmans du polémiste a été condamnée par la justice, vendredi. Il sera pourtant à l’antenne sur CNews, ce lundi soir.
Une troisième condamnation pénale, et des micros toujours ouverts. Éric Zemmour a été reconnu coupable, vendredi, d’injure publique et provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à raison d’une religion, ce qui lui a valu une amende de 10 000 euros.
Une demi-heure de haine déversée
En cause, son discours prononcé lors de la convention de la droite organisée le 28 septembre 2019 par des proches de Marion Maréchal. Pendant une demi-heure, le polémiste d’extrême-droite y déversait toute sa haine islamophobe et raciste, stigmatisant les immigrés qualifiés de « colonisateurs », ou affirmant que « dans les années 1930, les auteurs les plus lucides qui dénonçaient le danger allemand comparaient le nazisme à l’islam ».
Les « provocations à la haine » d’Éric Zemmour, plus que courantes dans ses propos, avaient déjà été reconnues par les juges, en 2011 et 2019. Et pourtant, rien ne change. Ces quelques amendes ne l’empêchent pas de continuer à diffuser ses idées nauséabondes tous les soirs sur la chaîne de télévision CNews – qui n’a pas réagi – et dans des chroniques régulières pour le Figaro – dans sa dernière, « Le pouvoir des juges contre les droits des peuples », publiée quelques heures avant son procès, il condamnait « l’idéologie dominante des juges français, le progressisme ».
La place des chroniqueurs d’extrême-droite
Le racisme, la xénophobie et la haine anti-musulmans ont donc une nouvelle fois été reconnus illégaux par la justice française, mais semblent devenus tolérables médiatiquement. Recommandables presque, à en croire la programmation de CNews, de plus en plus polluée par les chroniqueurs d’extrême-droite, installant ainsi leurs préceptes au centre du débat politique, à coups de polémiques suscitant de moins en moins de scandale, tant la chaîne parvient dangereusement à banaliser certains propos.
Le tribunal correctionnel a simplement ordonné à CNews – comme à LCI, qui a diffusé en direct le discours de Zemmour – de diffuser pendant huit jours le communiqué judiciaire relatif à cette condamnation sur son site Internet. Tout en alimentant sur sa chaîne ces « provocations à la haine ».
CNEWS, la tribune de la haine ?
Une fois de plus, le multirécidiviste Zemmour est condamné par la justice française pour incitation à la haine.
S’il restait en France un honnête citoyen assez crédule pour douter des intentions morbides de cet individu, ce jugement ne laisse plus de place à la tergiversation : Incitation à la haine !
Et le jugement est clair : l’action était réfléchie, assumée et minutieusement préparée jusqu’au détail des mots haineux. Personne ne peut plus invoquer la circonstance atténuante de propos malencontreux, sortis d’un contexte, ou extraits d’une diatribe emphatique…etc.
La justice a dit son mot. Ne nous étendons pas plus, les attendus du jugement sont suffisamment éloquents pour qui veut connaître cet individu semeur de haine nuisible à la République.
Par ailleurs, pour quiconque s’intéressant aux thèses de ce soi-disant penseur, il arrive à la conclusion cinglante suivante : Zemmour ne croit pas à la République. Il suffit de le lire.
CNEWS, le choix de la compromission
ou de l’émancipation ?
Maintenant, après s’être réjoui que la justice ait fait son devoir, nous sommes en droit de réclamer que la chaîne CNEWS fasse le sien en cessant d’être la tribune attitrée de ce malfaiteur ?
A moins que le groupe Bolloré ne veuille continuer à laisser dire que ses médias sont le canal officiel anti-musulman de France ? Et en l’occurrence, qu’il n’évoque plus la liberté d’expression (que nous défendons et en même temps refusons qu’on la dévoie), pour maintenir la tribune de ce repris de justice sur ses chaînes. Dans le respect du droit du travail bien sûr ! On en connaît qui se sont fait licencier pour bien moins que ça.
Définitivement, il faut que CNEWS choisisse si elle souhaite s’enfoncer dans sa compromission et sa complicité avec Zemmour et tous les anti-musulmans de France, ou plutôt se grandir en se rangeant derrière la bannière de la République qui par son institution judiciaire vient de condamner une fois de plus cet individu pour des faits graves.
SOURCE : https://oumma.com/cnews-la-tribune-de-la-haine/
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