• Si l’extrême droite arrivait au pouvoir en France

     

     

    France : Vers un gouvernement

     

    d’extrême droite ?

    Si l’extrême droite arrivait au pouvoir en France

    – Depuis le début de l’été, le locataire de Beauvau enchaîne les sorties médiatiques sur des thématiques toutes acquises à l’extrême droite : immigration, double-peine, sécurité, ou encore « séparatisme ».

    24 avril 2022, Emmanuel Macron est réélu à la tête de l’Etat français face à Marine Le Pen qui récolte malgré tout 41,45% des suffrages.

    Cinq ans plus tôt, elle obtenait 7 points de moins. Ce score apparaît évidemment comme l’illustration d’une véritable percée des idées d’extrême droite dans l’esprit des Français.

    « Le résultat de ce soir représente en lui-même une éclatante victoire », se félicitait la candidate du RN (Rassemblement national), le soir de sa défaite.

    C’est pourtant bien Marine Le Pen, que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qualifiait de « trop molle » un an plus tôt dans une émission du service public diffusée sur France 2.

    Depuis le début de l’été, le locataire de Beauvau enchaîne les sorties médiatiques sur des thématiques toutes acquises à l’extrême droite : immigration, double-peine, sécurité, ou encore « séparatisme ».

    « Aujourd’hui, un étranger qui a commis des actes graves n’est pas expulsable dès lors qu’il remplit certaines conditions, comme une arrivée sur le territoire national avant l’âge de 13 ans. Je vais être explicite : nous voulons permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national », assumait début juillet Gérald Darmanin dans une interview au journal Le Monde.

    Quelques jours plus tard, à l’antenne de la radio RTL, il réaffirmait vouloir lever « toutes les réserves qui empêchent l’Etat français d’expulser des étrangers qui sont délinquants ».

    Mais le virage vers l’extrême-droite de l’Exécutif français ne cesse de crisper dans les rangs des associations.

    « Pour nous, la double peine, c’est une peine d’un autre âge, qui est discriminatoire parce que fondée sur la seule nationalité et injuste car elle empêche la réinsertion des personnes », dénonce Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade et ancienne députée socialiste, dans les colonnes du journal Libération.

    Elle estime que cette mesure relève de la « stigmatisation » et regrette une « focalisation politique sur la répression et les logiques sécuritaires dès qu’il s’agit d’immigration » mais qui « n’a jamais renforcé la cohésion sociale et rendu les sociétés meilleures, ça ne fait que renforcer les tensions ».

    « Gérald Darmanin nous fait du Gérald Le Pen et tout cela est ignoble parce que ça se fait sur le dos des droits fondamentaux des étrangers », grinçait mi-juillet le député LFI (La France Insoumise), Ugo Bernalicis, au micro de la chaîne d’information LCI, tandis que du côté du RN, le député Kevin Mauvieux considère que la majorité « essaie par tous les moyens de draguer » les électeurs du RN.

    Pour Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), citée par l’Humanité, « cela fait vingt ans que les gouvernements courent derrière l’extrême droite» pour «stigmatiser les étrangers».

    S’agissant de sa volonté d’occuper le terrain médiatique avec cette thématique épineuse de l’immigration, Gérald Darmanin ne s’est pas privé d’une procédure qui lui vaut une véritable levée de bouclier notamment dans les rangs musulmans : la procédure d’expulsion engagée contre l’imam Hassan Iquioussen, pourtant né en France, mais accusé de « séparatisme ».

    « Je ne suis pas sûr que l’on mesure pleinement le risque que ces procédures extra-judiciaires font peser sur les libertés publiques. Quand il y aura un ministre de l’Intérieur RN en 2027… », a réagi le directeur de l’Observatoire Hugo, spécialiste des migrations et du climat, François Gemenne, concernant la procédure administrative diligentée pour expulser l’imam Iquioussen vers le Maroc.

    Une inquiétude largement partagée par la LDH dans un communiqué publié début août après le revers essuyé par Darmanin suite à la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre cette expulsion qui porte « une atteinte disproportionnée à sa vie privée et familiale ».

    L’ONG de défense des droits humains s’est félicitée « de cette décision et de ce rappel au droit et respect des libertés fondamentales adressé au ministre de l’Intérieur ».

    Symbole des accointances entre le programme du RN et plus globalement de l’extrême droite, la procédure a été très largement applaudie au Palais Bourbon, par le députés du parti de Marine Le Pen comme par ceux du mouvement d’Eric Zemmour.

    « Merci monsieur le ministre, j’ai envie de dire : au suivant », lui a lancé le 2 août, le député RN Sébastien Chenu à l’Assemblée nationale avant une salve d’applaudissements.

    Une réflexion qui a permis à Darmanin de rebondir en l’exhortant à « voter » les lois proposées par la majorité « parce que c’est grâce à ça qu’on y arrive ».

    Dans une tribune, publiée sur la plate-forme blog de Mediapart, plusieurs universitaires et personnalités, dont le politologue François Burgat, ont réagi aux événements.

    « Le ton martial de Darmanin sous les applaudissements des députés Rassemblement national est une étape supplémentaire dans la menace que fait peser sur les Musulmans de France le racisme institutionnel », dénoncent les signataires.

     

    – Depuis le début de l’été, le locataire de Beauvau enchaîne les sorties médiatiques sur des thématiques toutes acquises à l’extrême droite : immigration, double-peine, sécurité, ou encore « séparatisme ».

    24 avril 2022, Emmanuel Macron est réélu à la tête de l’Etat français face à Marine Le Pen qui récolte malgré tout 41,45% des suffrages.

    Cinq ans plus tôt, elle obtenait 7 points de moins. Ce score apparaît évidemment comme l’illustration d’une véritable percée des idées d’extrême droite dans l’esprit des Français.

    « Le résultat de ce soir représente en lui-même une éclatante victoire », se félicitait la candidate du RN (Rassemblement national), le soir de sa défaite.

    C’est pourtant bien Marine Le Pen, que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qualifiait de « trop molle » un an plus tôt dans une émission du service public diffusée sur France 2.

    Depuis le début de l’été, le locataire de Beauvau enchaîne les sorties médiatiques sur des thématiques toutes acquises à l’extrême droite : immigration, double-peine, sécurité, ou encore « séparatisme ».

    « Aujourd’hui, un étranger qui a commis des actes graves n’est pas expulsable dès lors qu’il remplit certaines conditions, comme une arrivée sur le territoire national avant l’âge de 13 ans. Je vais être explicite : nous voulons permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national », assumait début juillet Gérald Darmanin dans une interview au journal Le Monde.

    Quelques jours plus tard, à l’antenne de la radio RTL, il réaffirmait vouloir lever « toutes les réserves qui empêchent l’Etat français d’expulser des étrangers qui sont délinquants ».

    Mais le virage vers l’extrême-droite de l’Exécutif français ne cesse de crisper dans les rangs des associations.

    « Pour nous, la double peine, c’est une peine d’un autre âge, qui est discriminatoire parce que fondée sur la seule nationalité et injuste car elle empêche la réinsertion des personnes », dénonce Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade et ancienne députée socialiste, dans les colonnes du journal Libération.

    Elle estime que cette mesure relève de la « stigmatisation » et regrette une « focalisation politique sur la répression et les logiques sécuritaires dès qu’il s’agit d’immigration » mais qui « n’a jamais renforcé la cohésion sociale et rendu les sociétés meilleures, ça ne fait que renforcer les tensions ».

    « Gérald Darmanin nous fait du Gérald Le Pen et tout cela est ignoble parce que ça se fait sur le dos des droits fondamentaux des étrangers », grinçait mi-juillet le député LFI (La France Insoumise), Ugo Bernalicis, au micro de la chaîne d’information LCI, tandis que du côté du RN, le député Kevin Mauvieux considère que la majorité « essaie par tous les moyens de draguer » les électeurs du RN.

    Pour Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), citée par l’Humanité, « cela fait vingt ans que les gouvernements courent derrière l’extrême droite» pour «stigmatiser les étrangers».

    S’agissant de sa volonté d’occuper le terrain médiatique avec cette thématique épineuse de l’immigration, Gérald Darmanin ne s’est pas privé d’une procédure qui lui vaut une véritable levée de bouclier notamment dans les rangs musulmans : la procédure d’expulsion engagée contre l’imam Hassan Iquioussen, pourtant né en France, mais accusé de « séparatisme ».

    « Je ne suis pas sûr que l’on mesure pleinement le risque que ces procédures extra-judiciaires font peser sur les libertés publiques. Quand il y aura un ministre de l’Intérieur RN en 2027… », a réagi le directeur de l’Observatoire Hugo, spécialiste des migrations et du climat, François Gemenne, concernant la procédure administrative diligentée pour expulser l’imam Iquioussen vers le Maroc.

    Une inquiétude largement partagée par la LDH dans un communiqué publié début août après le revers essuyé par Darmanin suite à la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre cette expulsion qui porte « une atteinte disproportionnée à sa vie privée et familiale ».

    L’ONG de défense des droits humains s’est félicitée « de cette décision et de ce rappel au droit et respect des libertés fondamentales adressé au ministre de l’Intérieur ».

    Symbole des accointances entre le programme du RN et plus globalement de l’extrême droite, la procédure a été très largement applaudie au Palais Bourbon, par le députés du parti de Marine Le Pen comme par ceux du mouvement d’Eric Zemmour.

    « Merci monsieur le ministre, j’ai envie de dire : au suivant », lui a lancé le 2 août, le député RN Sébastien Chenu à l’Assemblée nationale avant une salve d’applaudissements.

    Une réflexion qui a permis à Darmanin de rebondir en l’exhortant à « voter » les lois proposées par la majorité « parce que c’est grâce à ça qu’on y arrive ».

    Dans une tribune, publiée sur la plate-forme blog de Mediapart, plusieurs universitaires et personnalités, dont le politologue François Burgat, ont réagi aux événements.

    « Le ton martial de Darmanin sous les applaudissements des députés Rassemblement national est une étape supplémentaire dans la menace que fait peser sur les Musulmans de France le racisme institutionnel », dénoncent les signataires.

    SOURCE : France : Vers un gouvernement d’extrême droite ? (moroccomail.fr)

     

    En 2021 les Français d'origine

    algérienne s’inquiétaient aussi

     

     

    Tel père telle fille… les Algériens s’inquiètent aussi et ils ont raison

    Si l’extrême droite arrivait au pouvoir en France

     

    Si l’extrême droite arrivait au pouvoir

    en France

    Si l’extrême droite arrivait au pouvoir en France

    Il était question hier de la crise dans laquelle plongerait sûrement la France si au lieu du président sortant, c’est la candidate d’extrême droite qui était élue à la présidentielle de l’année prochaine. Le cas échéant, ce ne serait pas non plus sans danger sur nous.

    C’est d’ailleurs là la raison principale de l’intérêt particulier que nous portons à cette élection. L’extrême droite française est en effet un regroupement de nostalgiques inconsolables de l’Algérie française. Si elle arrivait au pouvoir et qu’une opportunité s’offrait à elle, nul doute qu’elle ne manquerait pas de nous nuire.

    Déjà que le gouvernement actuel travaillait jusqu’à récemment à nous déstabiliser sans trop s’embarrasser de scrupules, si bien que les autorités algériennes ont menacé d’expulsion son représentant à Alger, lequel semble s’être calmé depuis.

    La prochaine élection présidentielle en France est autant dire une question de vie ou de mort pour ce pays. Pendant la campagne électorale, qui du reste a déjà commencé, il sera à peine question de l’Algérie, mais soyons certains qu’elle sera à tout moment dans les esprits. Elle y sera parce que l’extrême droite y pense sans arrêt pour sa part. C’est même cette hantise du paradis perdu qu’elle représente pour elle qui en fait un cas à part dans la fachosphère européenne.

    Il ne faut jamais perdre de vue ce qui s’est déjà produit, car autrement il se répétera, et sous une forme malgré tout reconnaissable. Toute l’idéologie de l’extrême droite est dans la désignation d’un bouc émissaire comme la cause de tous les maux du présent.

    C’était le Juif dans les années 1940. C’est l’immigré maghrébin et africain aujourd’hui. L’extrême droite revenue au pouvoir fera ce qu’a fait le régime de Vichy, dont elle procède, à peine celui-ci installé. Sa première cible sera ce qu’elle appelle les Français de papiers, qu’elle voudra dépouiller de leur nationalité française pour mieux les expulser ensuite. C’est ce qu’a fait le régime de Vichy avec les Juifs d’Algérie naturalisés dès 1870 de par le décret Crémieux. Non seulement il leur a enlevé la nationalité française, mais il a incité les non-Juifs à s’emparer de leurs biens. Pas un Algérien n’a pris un bien à un Juif. Les Oulémas ont pris les devants d’ailleurs en émettant une fatwa interdisant ce crime. Les fascistes d’aujourd’hui arrivant au pouvoir en France s’en prendraient aux Arabes, comme à ceux qui pour eux leur sont assimilables. Un fasciste n’est pas un fasciste s’il n’est pas raciste et brutal. S’il n’est pas ennemi du genre humain. La haine du plus faible parce qu’il est le plus faible, tel est son ADN, sa nature profonde, son identité politique.

    Dans la première tribune des généraux, puisqu’une deuxième serait en préparation, il a été question de “hordes de banlieue” à mater, à réduire. Tout est là : le bouc émissaire et le sort affreux à lui réserver. L’extrême droite commettra par les temps qui courent des crimes non moins horribles que ceux du passé si l’occasion s’en présente, dans quelque pays que ce soit, en France ou ailleurs.

    Il se trouve qu’en France, il y a un précédent. Elle ne sera pas prise au dépourvu, elle en particulier. Nous autres Algériens, Maghrébins et Africains, aurons de bonnes raisons de nous estimer directement menacés par l’extrême droite au pouvoir en France. Il nous sera impossible de garder les mêmes relations avec elle.

    SOURCE : https://lejourdalgerie.com/si-lextreme-droite-arrivait-au-pouvoir-en-france/ 

     

    « Josette et Maurice Audin : En hommage aux disparus de la guerre d’AlgérieLes enjeux du voyage de Macron à Alger... mais la nouvelle Algérie n'est plus une vache à traire... »

  • Commentaires

    3
    Mercredi 17 Août 2022 à 11:23

    La double peine sur la sellette

    Notre ami Michel Dandelot a mis en ligne sur son blog un article qui traite d’une disposition gouvernementale qui a été présentée à l’Assemblée nationale. Il s’agit de l’expulsion des étrangers reconnus coupables de délits. Cette disposition a été fortement appréciée sur les bancs de l’extrême droite fort présente dans l’hémicycle. Diantre 89 députés du RN, plus une, celle de ma circonscription, apparentée !

    La question de fond qui me parait devoir être prise en considération c’est que la délinquance dont nous sommes victimes n’est pas que le fait des immigrés. Elle concerne ceux qui sont touchés par la dérive socio-économique dans laquelle les plonge la crise que nous subissons.

    Cet état de fait n’entraîne pas une prise de conscience spontanée de ce qui est en cause. On assiste plutôt à une recrudescence d’actes délictueux qui correspond à l’extension de la fraction de la population en difficultés majeures et à la situation toujours plus insupportable à laquelle elle est confrontée.

    On en a une illustration avec la multiplication des tentatives d’arnaque que l’on peut recenser sur internet. Vous me direz la délinquance ne se manifeste pas que par les gens qui sont socialement largués. On en a effectivement l’exemple avec les affaires judiciaires qui ont mis en accusation diverses personnalités politiques.

    Il reste que ces petits délinquants qui nous empoisonnent la vie n’ont rien de militants engagés pour la rupture sociale et politique qui s’impose. Ils ont davantage le profil du lumpenprolétariat qui s’accommode du système dans lequel nous sommes englués et ne cherche pas de solution révolutionnaire au problème auquel nous sommes confrontés.

    S’en prendre aux immigrés dans la lutte contre l’insécurité qui est patente avec la mise en exergue de la double peine a l’avantage pour ceux qui veulent maintenir la logique de profit et d’exploitation qui nous gère de faire diversion. Sur cette base on va rester sans régler la question qui est à l’ordre du jour, celle de la sécurité des biens et des personnes. Il y a de fait convergence de vue entre la droite et son extrême ainsi d’ailleurs que d’autres composantes parmi ceux qui refusent le changement.

     

    Jacques Cros

    2
    Mercredi 17 Août 2022 à 10:31

    Merci Jacques Cros d'être plus explicite : "On assiste à une montée de petites combines permettant à certains d'espérer maintenir leur tête hors de l'eau. Qui sont ces certains ? On en a une illustration avec les tentatives d'arnaque que l'on peut recenser sur internet. Qui est responsable de ces tentatives d'arnaques ? Elles ne sont pas le fait de personnes engagées pour la rupture qui s'impose mais d'un lumpenprolétariat. C'est quoi un lumpenprométariat ? qui est à des années-lumière des nécessités sociales et politiques de notre temps. Et le PC que fait-il pour sortir la tête de l'eau ?

    En attendant en 2027, si nous ne sommes pas mort mon frère (comme dit la chanson) nous risquons d'être témoins de la prise de pouvoir de l'extrême-droite.

    1
    Cros Jacques
    Mercredi 17 Août 2022 à 09:20

    La délinquance n'est pas que le fait d'immigré, elle est liée à la dérive économique et sociale dans laquelle est plongée une fraction toujours plus grande de la population. Une dérive qui s'approfondit et qui ne génère pas spontanément une prise de conscience de ce qui est en cause.

    On assiste à une montée de petites combines permettant à certains d'espérer maintenir leur tête hors de l'eau. On en a une illustration avec les tentatives d'arnaque que l'on peut recenser sur internet. Elles ne sont pas le fait de personnes engagées pour la rupture qui s'impose mais d'un lumpenprolétariat qui est à des années-lumière des nécessités sociales et politiques de notre temps.

    On ne règlera rien sans résoudre le problème ainsi posé.

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