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Par micheldandelot1 le 30 Août 2015 à 07:57
Jules Roy : Écrivain engagé
pour l’Algérie * Ce pied noir dénonça les tortures commises pendant
la guerre d’Algérie. * Jacques CROS commente trois ouvrages
de Jules Roy "La guerre d’Algérie" "Les chevaux du soleil"
et "Les Ames interdites"
La guerre d’Algérie
C’est le titre d’un ouvrage de Jules Roy paru en 1960, soit dans les dernières années de la guerre. Jules Roy est Pied Noir et a été militaire de carrière. Il a quitté l’armée en 1953 en désaccord avec les méthodes qui sont les siennes en Indochine. Le livre est un reportage en Algérie réalisé alors que l’auteur est journaliste à L’Express. Il est devenu écrivain à temps plein et ami avec Albert Camus
Deux facteurs conditionnent la vision qu’a Jules Roy de la situation en Algérie. D’abord l’état de misère profonde dans lequel vit la majorité des Algériens. Une misère qui s’accompagne du racisme général qui imprègne la plupart des Européens d’Algérie. Cela se traduit par l’humiliation que connaissent les autochtones.
Le deuxième facteur a trait à la violence de la guerre. Les exactions de l’armée française, torture, bombardement des villages, usage du napalm, populations confrontées à la famine dans des camps de regroupement… sont à juste titre dénoncées.
Jules Roy dénonce également le terrorisme qui est l’arme à laquelle est acculé le FLN. Certes des innocents en ont fait les frais mais en termes comptables peut-on tenir la balance égale si on prend en considération les moyens dont dispose la France ? Quoi qu’il en soit Jules Roy souhaite ardemment la paix !
A l’instar de Jean-Pierre Lledo dans son film « Un rêve algérien » il imagine une Algérie multiethnique permettant la vie de tous dans un pays débarrassé de ses frustrations et des haines qu’elles engendraient. Oui, sans doute, mais on ne pouvait pas faire l’impasse sur les tares consubstantielles, notamment le racisme, au colonialisme. Le récit de ce qu’est le barrage électrifié à la frontière tunisienne est révélateur de l’inefficacité d’une solution militaire à un problème politique et social.
Comme c’est souvent le cas avec ce genre d’analyse, le sort des appelés du contingent dans cette affaire est ignoré par l’auteur. Il faut avouer que leur fédération d’anciens combattants n’a pas su en faire état et n’a jamais fait le lien avec la nature colonialiste de cette guerre.
Jacques Cros
Les chevaux du soleil
Je viens de relire le premier tome de la saga écrite par Jules Roy. Je n’en avais pas gardé un souvenir précis. Peut-être qu’à cette époque, c’était il y a trois ou quatre dizaines d’années, j’évacuais, de manière inconsciente, ce qui avait trait à l’Algérie.
C’est donc un roman historique, très documenté m’a-t-il semblé, sur la première phase de la conquête de la Régence. L’affaire débute avec l’embarquement à Toulon de l’armée qui doit venger l’honneur de la France bafouée par le soufflet qu’a essuyé à Alger son consul Deval, au demeurant un vrai gredin !
Plus de six-cents navires sont sous les ordres de l’amiral Duperré. Les trois divisions du corps expéditionnaire sont sous le commandant Bourmont, présentement ministre de la guerre dans le gouvernement Polignac. I avait déserté au moment de Waterloo ! Il y a rivalité entre Duperré et Bourmont mais celui-ci a autorité sur celui-là.
Le récit est accompagné du quotidien de deux soldats, Antoine Bouychou, originaire de Monségur dans l’Ariègen qui s’est engagé et Alphonse Passebois, un Lozérien du causse Méjean qui a tiré un mauvais numéro et qui doit sept ans de service. Oui dès le début les appelés du contingent sont embarqués dans la galère !
La flotte fait escale à Palma de Majorque où elle mouille en attendant des vents favorables. Enfin elle arrive devant Sidi Ferruch où le débarquement a lieu le 14 juin. On s’interroge sur le succès de l’opération complétée par la victoire de Staouéli puis de Sidi Kalef. Ce sera ensuite la destruction du Fort l’Empereur et la prise d’Alger le 5 juillet. La capitulation d’Hussein dey est-elle la simple conséquence du rapport de forces au plan militaire ?
Quoi qu’il en soit la victoire est fêtée par les troupes d’occupation et Mlle Ginetti se produit dans un ballet exécuté sur les notes de « La petite musique de nuit » de Mozart pour le ravissement du lieutenant de Roailles.
L’expédition entreprise à Blida est un revers pour l’armée française, ce qui souligne que la conquête du pays ne fait que commencer et qu’elle se heurtera à la résistance des Algériens.
De Bourmont qui a reçu le titre de Maréchal ne profitera pas longtemps de sa gloire. A Paris les événements se sont précipités et la Monarchie de Juillet se met en place. Louis Philippe succède à Charles X et De Bourmont tombe en disgrâce.
Des discussions ont lieu entre les officiers à propos du nouveau drapeau national et sur la poursuite de la conquête cependant que Passebois a été tué par une sentinelle française alors qu’il libérait le chacal que Bouychou avait adopté. Amédée Bourmont, un des quatre fils du commandant en chef a connu également la mort au cours des combats.
Qu’est devenu le trésor d’Alger ? Il n’est sûrement pas dans les poches de Bouychou qui revient chez lui avec pour seul butin une poignée de fèves. Les hommes d’affaires, comme Bacri, un Juif qui était à l’origine du différend de la France et de l’Algérie, ont su tirer profit de la situation de chaos qui a suivi la prise d’Alger.
Jacques CROS
Les Ames interdites
C’est le dernier volume de la série de Jules Roy, « Les chevaux du soleil », qui raconte la saga d’une famille de colons dont la branche Bouychou est en Algérie depuis le début de sa conquête.
Cette cinquième partie, commence en 1911 avec l’annonce par un télégramme de la mort de l’ancien gendarme Koenig, reconverti dans l’hôtellerie. C’est un roman biographique de l’auteur.
Celui-ci vit avec sa mère Mathilde, l’épouse de Koenig, à Sidi Moussa dans une ferme de la Mitidja. Oui, les parents sont séparés et Hector, alias Zizi; est le fruit des amours adultères de sa mère avec Dematons, l’instituteur qui exerce à Rovigo où il a atterri après son divorce et son départ de la métropole.
La ferme, où on cultive de la vigne, des céréales et des orangers, est gérée par Victor, un frère de Mathilde. La grand-mère, une Bouychou qui a épousé un Paris, est toujours là. Il y a Meftah, l’ouvrier arabe dévoué qui marche pieds nus.
Chez les Paris on est sereinement racistes, c’est une donnée qui va de soi. Les Arabes, et les Kabyles, sont nettement au-dessous des Européens. Mais ils sont utiles, nécessaires même pour cultiver la terre. Les Juifs, avec leurs lorgnons, ne valent guère mieux. Eux aussi sont pourtant indispensables à l’économie de l’Algérie.
Les événements se bousculent avec la mobilisation de 1914. Les indigènes peuvent-ils être appelés ? Certains d’entre eux avaient déjà revendiqué d’effectuer leur service militaire afin, leur semblait-il d’acquérir le droit d’être Français !
La vie continue dans cette famille. Avec la mort de Koenig les parents d’Hector peuvent se marier. Hector entrera au séminaire puis fera carrière dans l’armée où il est sous-lieutenant en 1930 quand on célèbre le centenaire du débarquement à Sidi Fetruch. Un événement auquel on convie les autochtones !
Belkacem, ancien élève de Dematons, est devenu instituteur. Il s’est marié avec Mélanie, une Européenne de métropole dont il a divorcé. Il est cultivé et souhaite que les Algériens accèdent à la nationalité française pour se libérer de leur condition d’indigène. Hassan, également instituteur, se mariera avec Marguerite dont est amoureux Hector. Angèle, qui aime Belkacem, se résoudra à épouser Victor.
Dematons a vieilli et mettra en sourdine ses idées généreuses sur l’émancipation des Maghrébins. Des idées qui ne seront pas étrangères à la conscience d’Hector mais qui ne se réaliseront pas par l’assimilation des Algériens mais par l’accès à l’indépendance de leur pays.
On découvre un monde et une époque qui pourraient rappeler la France rurale, sauf que chez nous, nous n’occupions pas un pays qui avait été conquis par les armes et que les ouvriers agricoles étaient sinon de même nationalité du moins Européens et en général de même religion.
Jacques Cros
L’écrivain Jules Roy devant son bureau de Vézelay.
Photo Jean-Philippe Levallois
Merci de cliquer sur le lien ci-dessous pour voir un extrait d'un témoignage concernant Jules Roy, vous verrez aussi Jules Roy dans la vidéo qui suit
Jules Roy est l’auteur d’une cinquantaine d’essais, de romans et de pièces de théâtre. L’écrivain rebelle est né le 22 octobre 1907, à Rovigo, en Algérie, des amours adultérines de sa mère avec l’instituteur du village. Il grandit parmi les colons français. Dans ses Mémoires barbares (1989), il écrit : « Les Arabes étaient une menace vague, à la fois lointaine et proche, une sorte de nuées d’orage ou de sauterelles à l’horizon, qui pouvait soudain fondre sur nous. Pas une fois ne s’est posée à moi la question de savoir comment et pourquoi ils étaient là. Jamais. »
Catholique, il fait ses études au séminaire d’Alger, puis devient officier d’infanterie et pilote d’avions. L’aviateur quitte pourtant l’armée avec fracas en signe de protestation contre les bombardements en Indochine. Il se consacre alors à l’écriture. L’Algérie reste pourtant le cœur, la matrice de l’œuvre de Jules Roy. Il est l’un des premiers intellectuels à dénoncer les abus commis pendant le conflit. Sa grande saga sur l’Algérie française, en cinq volumes, Les chevaux du soleil , dénonce la brutalité de la colonisation de 1830 à 1962. Retiré dans le Morvan puis à Vézelay, dans l’Yonne, où la séduction de Marie-Madeleine enrichit son inspiration, il y meurt le 15 juin 2000.
Un long cri déchirant
Jules Roy aurait eu cent ans le 22 octobre 2007. Né en Algérie en octobre 1907, dans une famille de paysans implantés dans la Mitidja depuis 1854. Grand ami d’Albert Camus.
Les guerres de décolonisation vont être sources de grands déchirements. L’Indochine le confronte à une « belle croisade » contre le communisme. En 1953, il rompt pourtant avec l’armée, déshonorée à ses yeux par des méthodes qu’il réprouve. Il écrit plusieurs pièces de théâtre, dont Beau Sang (1952), et Les Cyclones (1953) qui portent l’empreinte d’Albert Camus, dont il partage un temps la maison dans la vallée de Chevreuse.
Mais c’est l’Algérie, son pays natal, qui va l’acculer aux prises de position les plus douloureuses et les plus dramatiques. Depuis 1954, les « événements » prennent un tour de plus en plus grave, qui confine à la guerre civile. Après la mort d’Albert Camus en 1960, en qui les intellectuels engagés avaient placé tous leurs espoirs, Jules Roy entreprend de dénoncer les misères subies par les populations civiles et les monstruosités commises par l’armée en présence.
Il parcourt le pays, d’où il revient avec La Guerre d’Algérie (1960) «long cri déchirant», lancé à la face des militaires et des politiques, qui bouleversera la France. « Il est le premier à appeler les choses par leur nom », remarque Guy Dugas, responsable des manifestations du centenaire.
Pied-noir devenu, comme le souligne le titre d’un de ses livres, Étranger pour [s]es frères (1982), l’écrivain se lance dans un roman en six volumes, Les Chevaux du soleil (1967-1972, rééd. Omnibus, 2007 avec en cadeau trois épisodes de la série télévisée), qui retrace à travers la vie de sa propre famille les cent cinquante ans de présence française en Algérie. Le roman aura un grand succès et sera adapté pour la télévision. « Julius » ne perd rien toutefois de ses capacités d’indignation (J’accuse le général Massu, 1972).
À Vézelay, où il passe la fin de sa vie, il rédige des œuvres plus méditatives, tournées vers l’intériorité (Vézelay ou l’amour fou, Rostropovitch, Gainsbourg et Dieu, 1991). Il meurt en juin 2000, non sans être souvent retourné en Algérie, dont le destin continue de le tourmenter (Adieu mon cœur, adieu ma mère, 1995). « Pessimisme et amour de la vie, c’est toute la pensée méditerranéenne », déclarait-il.
Cette dualité, parmi d’autres, a fécondé une œuvre engagée et exigeante, dont les éclats contradictoires se résolvent, selon les mots d’Henri Michaux, dans une «fidélité à l’être».La maison de l’écrivain, côté cour. De remarquables jardins en terrasse, avec une vue sublime sur la vallée de la Cure, et, de l’autre côté, sur la basilique. Photo LBP
Village. Vézelay conserve son âme bohème. Au détour des ruelles montantes, au coin des sentiers, on trouve encore une multitude d’artistes. Peintres, sculpteurs, potiers… Photo A. D.
Basilique. À quelques pas de la maison de Jules Roy, la basilique Sainte-Marie-Madeleine, construite au XIIe siècle et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1979, est un chef-d’œuvre de l’art roman. Photo LBP
LES CHEVAUX DU SOLEIL ( EXTRAIT )
Adaptation télévisuelle de l'œuvre monumentale de Jules Roy, ce film tourné en 1980 en douze épisodes, relate l'histoire de l'Algérie française de 1830 à 1962 à travers la saga de deux familles de colons installés dans la région d'Alger. Cet extrait est une vision de ce qu'aurait dû faire la France en Algérie.
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Par micheldandelot1 le 3 Septembre 2014 à 08:59
Le bureau départemental a ouvert la nouvelle année FNACA. Photo M. M.(CLP)
Les responsables des 11 secteurs de la FNACA en Saône-et-Loire se sont réunis à Vinzelles où les accueillait, le maire Yves Andreux. Ce premier rendez-vous de l’année 2014/2015 permit de passer en revue les grandes lignes des dossiers en cours. – Relancer les revendications auprès des parlementaires – Maintien de l’Office National et de ses prérogatives – Maintien du secours et des aides aux ressortissants – Réanimer le devoir de mémoire auprès des écoles. Une rencontre avec tous les parlementaires du département est programmée pour les prochains mois.
La FNACA s’associe aux cérémonies commémorant les événements des années 1914, 1944 et insiste que l’on n’oublie pas 1954, début de la guerre d’Algérie avec la tragédie de la nuit du 31 octobre au 1er novembre qui déclencha le conflit avec le FLN et pour une durée de huit années. Des noms figurent sur les monuments aux morts rappelant cette période douloureuse.
Une délégation de la Saône-et-Loire participera le 17 octobre à Caen au 31e congrès National. Le congrès départemental se tiendra le jeudi 20 novembre à Louhans avec la présence de tous les comités.
Le président, Roland Gelet, remercia tous les participants et le comité local de Mâcon-Sud qui offrait le verre de l’amitié.
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Par micheldandelot1 le 2 Septembre 2014 à 09:17
Certains élus rechignent à passer à la semaine de quatre jours et demi et tentent de contourner la loi. Au risque d'être lourdement sanctionnés.
Amendes, prison... ou intervention des CRS
Et la punition risque d'être sévère. Les maires récalcitrants peuvent être condamnés à payer des amendes, voire à des peines de prison. "Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende", stipule le code pénal.
Ils risquent aussi d'être suspendus ou révoqués, d'après le code général des collectivités territoriales, rappelle Valérie Piau, avocate en droit de l'éducation interrogée par 20 Minutes.
Ces élus frondeurs s'exposent aussi à des poursuites pour atteinte à la sécurité des enfants. En effet, les parents peuvent engager un recours pour préjudice à la scolarité de leur enfant, si ces derniers ne peuvent aller à l'école comme prévu. Les maires récalcitrants pourraient alors être condamnés à verser des indemnisations.
Et si un maire décide de tout de même de fermer une école mercredi 3 septembre, la préfecture peut aller jusqu'à demander l'ouverture avec le concours de la force publique. Dans ce cas, les CRS pourraient intervenir.
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C'est dans l'air du temps : Lutter contre
l’antisémitisme, l’islamophobie, le racisme, la
xénophobie c’est indispensable mais faire
respecter les lois de la République * TOUTES
LES LOIS * c’est de la même importance
Lutter contre le négationnisme, l’antisémitisme, le racisme sous toutes ses formes, sans oublier l'islamophobie, c’est indispensable, il faut d’abord et avant tout démonter le mécanisme de ce discours fait d’ignorance, de bêtise et de haine. Mais faire respecter les lois de la République lorsqu'elles sont bafouées c’est de la même importance, alors M. le Ministre de l'Intérieur allez-vous faire respecter la loi du 6 décembre 2012 ? et faire condamner cette dizaine de maires, principalement du sud de la France qui ont insulté la République le 19 mars 2013 ?
" Rappelons-nous de ces maires qui n’ont pas respecté la loi du 6 décembre 2012 concernant la commémoration officielle du 19 mars 1962, Daniel Videlier du Comité de Paris de la FNACA a écrit plusieurs fois au ministre : sans réponse de ce dernier.
Si le 19 mars 2013 a connu un succès considérable il convient de noter cependant quelques scandaleuses exceptions pour dire que certains maires, (une dizaine) principalement du Sud de la France, sont entrés en rébellion… en refusant de respecter la loi du 6 décembre 2012, allant même jusqu’à mettre en berne le drapeau de notre pays… Honte à tous ces maires et principalement les maires de Nice et Perpignan… On peut dire que ce sont des maires hors-la-loi… ces maires, qui se prétendent républicains sont, au contraire le déshonneur de la République. Le summum de l’ignominie a été atteint à Nice lorsque notre hymne national « la Marseillaise » a été sifflée lors de la commémoration du 19 mars.
Honte aussi aux maires de Béziers, Sète, Toulon, Bolène, Cavaillon, Montpellier, Saint-Serin-sur-l'Isle, Vichy, Saint-Laurent-du-Var, Castelanau-le-Lez... qui ont occulté la commémoration du 19 mars 1962... Ces maires se plaçant, sans vergogne, au-dessus de la Loi de la République, dont le devoir devrait être de montrer l’exemple appellent au contraire à la désobéissance civique.
Ne nous étonnons pas alors de voir la normalisation de la parole raciste et des délits croissants anti républicains ».
Michel Dandelot
PERPIGNAN
Tous les drapeaux de l'hôtel de ville et des mairies de quartier de Perpignan étaient en berne à Perpignan.
Le message du ministre conspué.
Si le Cercle algérianiste n'appelait pas à manifester contre les cérémonies officielles, bon nombre de ses membres se sont retrouvés avec des harkis et des élus du Front national en fin de matinée devant le monument aux Morts. Pas moins de trois cars de CRS assuraient la sécurité et séparaient cette centaine de manifestants du public et des officiels.
"Nous étions tous des appelés, nous n'avions pas fait le choix des armes et le 19 mars est, pour nous, le moment de la libération", rappelait Claude Marchand, président départemental de la Fnaca (fédération des anciens combattants), avant de déposer une gerbe "en mémoire des copains tombés au front".
Hermeline Malherbe pour le conseil général et Françoise Bigotte pour la région en ont fait de même. Tenus à l'écart de la cérémonie, les manifestants n'ont pu entendre le message du ministre des Anciens combattants lu par le préfet René Bidal. Dommage car Kader Arif soulignait que "ce jour de soulagement pour beaucoup, de tristesse pour d'autres, ne signa pas la fin des drames et des horreurs. La France n'oublie pas les hommes, femmes, enfants, dont le destin fut bouleversé après cette date".
Derrière leurs banderoles et équipés d'un petit mégaphone, les opposants ont en fait passé la matinée à siffler et invectiver le public, lequel est resté très calme, se contentant de leur tourner le dos. Si dans son message toujours, le ministre émet le souhait, "plus de 50 ans après la fin de cette guerre, de rechercher désormais une mémoire apaisée", il semble qu'il ne s'agisse toujours que d'un vœu pieux.
Perpignan:Drapeaux en berne à la mairie,
Jean-Marc Pujol est-il un maire
communautariste? par Nicolas Caudeville
Le 19 mars ont eu lieu dans toute la France les cérémonies du 51éme anniversaire du "Cessez-le-feu" en Algérie du 19-Mars-1962, date officielle de la Journée nationale du Souvenir et de recueillement, à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Partout en France? Mais, un petit village gaulois et son maire "pieds noirs" résiste et décide de faire "un symbole fort" en mettant les drapeaux français en berne en signe de deuil de la nation! Qui est ce nouveau Vercingétorix? Qui est cet intrépide, qui pense à l'instar du général de Gaulle à Londres que "la France a perdu une bataille" en Algérie, mais qu' "elle n'a pas perdu la guerre" ? Jean-Marc Pujol est son nom link! Il ne le fait pas parce qu'en mars 2014, il y aura une élection municipale où le premier édile de la ville souhaite qu'on lui renouvelle son mandat. Non, il le fait pour l'honneur et face à la "trahison" du gouvernement de l'époque!
Bon assez rigolé! Devra-t-on pour contenter les derniers "pieds noirs" en vie et s'assurer leurs votes: faire la guerre à l'Algérie et reprendre ce qui fut un département français comme l'Alsace et la Lorraine? Le moment n'est-il pas venu de faire une paix définitive, en faisant départager les tords par des historiens et non pas, par un devoir de mémoire défaillant?
Jean-Marc Pujol est-il le maire des Perpignanais, tous citoyens confondus, ou le représentant de la communauté "pieds noirs" ? Cet homme toujours tourné vers le passé, est-il donc légitime pour prendre en main le futur de la ville?
NICE
Drapeaux en berne
Marseillaise sifflée
DEUX POIDS * DEUX MESURES
LES MAIRES REFUSANT D'APPLIQUER
LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES
SERONT CONDAMNES
MAIS CEUX QUI N'ONT PAS APPLIQUE
LA LOI DU 6 DECEMBRE 2012
L'ETAT "A FERME LES YEUX"
Ce qui est inacceptable, condamnable, c'est qu'une dizaine de maires ont refusé d'appliquer une loi de la République. Quelle sanction sera appliquée ? Que va faire le ministre de l'Intérieur si le 19 mars 2015 ces outrages à la République recommencent ? Alors que l'Etat annonce qu'il va sanctionner les maires refusant d'appliquer la réforme des rythmes scolaire !!!
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Par micheldandelot1 le 30 Août 2014 à 07:39
Ils se retrouvent 55 ans après la guerre d'Algérie
Georgette et Gilbert Hay ont traversé la France pour retrouver Ambroise Le Borgne, cinquante-cinq ans après leur période en Algérie.
http://www.ouest-france.fr/ils-se-retrouvent-55-ans-apres-la-guerre-dalgerie-2785846
La guerre d'Algérie a longtemps été désignée comme les « événements d'Algérie ». Alors que là-bas, ces jeunes hommes portaient l'uniforme, et avaient des armes à la main. En Afrique du Nord, les événements les conduisaient souvent dans des affrontements violents.
Au début de l'année 1959, un jeune Breton, Ambroise Le Borgne, et Gilbert Hay, un petit gars de la région Poitou-Charentes, se retrouvent dans la 2e compagnie de chasseurs, à Géryville, dans le nord-est de l'Algérie. Des liens d'amitié se tissent entre les soldats, plus particulièrement entre ces deux là.
Des souvenirs émouvants
Cinquante-cinq ans plus tard, la fille de Gilbert fait des recherches sur Internet et parvient à localiser Ambroise. Et un coup de téléphone les incite à se retrouver de nouveau.
« Nous avons passé onze mois ensemble. Cette année a soudé des liens forts. Il faut bien dire que nous étions tous copains. La vie de chacun dépendait des autres. » Un jour, leur convoi tombe dans une embuscade. Conducteur et passagers du véhicule de tête sont tués ; les autres répliquent par un tir nourri « Le tireur au fusil-mitrailleur s'est brûlé les mains ! » se souviennent-ils.
Ambroise et Gilbert ont donc pu renouer des liens. Aucun des deux n'avait oublié l'autre. L'épouse de Gilbert, Georgette, témoigne : « Mon mari m'a toujours parlé de M. Le Borgne. »
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Par micheldandelot1 le 29 Août 2014 à 19:29
« Je rentrais de la sale guerre d’Algérie où l'on m’a forcé d’aller et l’une des premières chansons que j’ai pu entendre c’est « Santiano » d’Hugues Aufray. Plus de 52 ans après, il est toujours là, fidèle à lui-même, à ses sources, son style. Le temps a passé, Hugues restera, pour encore longtemps j'espère ».Mais tous les appelés et rappelés de la guerre d’Algérie n’oublierons jamais la première chanson d’Hugues Aufray écrite en 1958 : « Y’avait Fanny qui chantait »
Enfin en duo avec Dorothée
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Par micheldandelot1 le 29 Août 2014 à 10:27
LU DANS LA PRESSE :
- Sauf surprise, la droite reprendra le Sénat en septembre !!!
- La débâcle de la gauche aux municipales aura une conséquence directe en septembre prochain lors du renouvellement du Sénat, qui devrait repasser entre les mains de la droite.
Alors, nous anciens appelés et rappelés de la guerre d’Algérie nous pouvons dire ceci « Heureusement que la Loi sur la reconnaissance du 19 mars 1962 a été rendue officielle le 6 décembre 2012, car le 28 septembre prochain combien de sénateurs resteront-ils à porter cette voix ? »
Intervention du sénateur-maire de Clamart Philippe Kaltenbach sur la reconnaissance du 19 mars
Intervention en séance publique du Sénateur des Hauts-de-Seine et maire de Clamart, Philippe Kaltenbach, lors de la discussion de la proposition de loi portant sur la reconnaissance du 19 mars 1962 comme jour officiel de commémoration des victimes de la guerre d’Algérie et des conflits au Maroc et en Tunisie.
Séance du 8 novembre 2012.
Reconnaissance du 19 mars 1962 - Intervention... par philippekaltenbach
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Par micheldandelot1 le 28 Août 2014 à 14:16
UNE INTRO
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Jacques Pous, militant anti colonialiste, a été professeur de français bénévole durant 3 mois à Bethléem. Réfractaire de l'armée française durant la guerre d'Algérie, resté fidèle à ses engagements de fraternité et de solidarité avec les peuples opprimés, il livre dans ce récit, le drame quotidien du peuple palestinien.
On a beau dire ce que l'on voit, ce que l'on voit ne loge jamais dans ce que l'on dit." Michel Foucault.10 décembre 2005 : après trois mois passés à Bethléem je reviens de Palestine.
En France, une question fait alors la une des médias ; elle concerne le caractère supposé positif de la colonisation : un de ces débats comme les adorent les Français lorsqu'ils veulent occulter la réalité. Pourtant, si l'on veut apprécier à sa juste valeur ce qu'est et donc ce qu'a été le colonialisme il n'est pas nécessaire de se pencher sur les livres d'histoire, il suffit de regarder ce qui se passe en Palestine occupée ; mais encore faudrait-il n'être ni aveugle, ni sourd, ni autiste.Le colonialisme sioniste, comme tous ceux qui l'ont précédé, ne peut en effet prospérer qu'en s'enracinant dans le mensonge, la fiction ou le déni. Mensonge des mots que les médias utilisent ; ainsi, là où il y a un mur de 8 à 10 mètres de haut qui balafre et enlaidit le paysage, la quasi totalité de la corporation journalistique ne voit qu'une barrière dite "de sécurité" (définition de barrière dans le Petit Robert : assemblage de pièces de bois, de métal qui ferme un passage, sert de clôture. Voir clôture, haie, palissade !). Pourquoi ne parle-t-on pas plutôt de "haie de sécurité" ? Ce serait quand même plus champêtre et plus agréable à vivre pour les Palestiniens ! Là où il y a des résistants, les mêmes ne voient que des terroristes.
Pour désigner les bantoustans où des centaines de milliers de Palestiniens subissent une occupation qui, par sa violence et son inflexibilité, a peu d'équivalent dans l'histoire des colonisations, les médias respectueux ne parlent que de territoires alors qu'il s'agit, bien entendu, de territoires occupés.Par ailleurs, on nous demande d'admettre comme allant de soi qu'il devrait exister, pour des occupants qui spolient jour après jour les terres et les biens des autres, un quelconque droit à la sécurité ; on nous demande aussi de trouver légitime que des Russes, des Américains, des Français, des Éthiopiens, etc…, quelle que soit leur appartenance religieuse, puissent revendiquer, au nom de mythes vieux de plus de 2000 ans, un droit de propriété exclusif sur une terre peuplée depuis des siècles par d'autres ; on nous somme enfin d'admirer le modèle démocratique d'un pays qui, depuis sa naissance, a élu démocratiquement un quarteron de dirigeants ( Ben Gourion, Begin, Shamir, Sharon ) qui auraient dû, s'il n'existait pas "deux poids, deux mesures", être jugés comme de vulgaires criminels de guerre.
A ceux qui ne savent pas ce qu'est le colonialisme, je conseille de venir vivre quelques mois en Palestine ; ils verront que le colonialisme c'est la destruction de la société autochtone, de ses structures économiques et politiques, le cantonnement, comme en Algérie, des populations colonisées dans les zones les moins fertiles, l'accaparement de l'eau et des terres (comme le fait Israël, depuis 1967, dans la vallée du Jourdain et partout ailleurs). Le colonialisme, c'est aussi le déni de la souffrance de l'Autre (si Israël reconnaissait au moins sa part de responsabilité dans ce que les Palestiniens subissent, beaucoup y verraient sûrement un geste de bonne volonté et la possibilité d'entamer un dialogue); le colonialisme, c'est le déni de la culture et de la religion de l'Autre : c'est, par exemple, à Jérusalem, le musée archéologique de Palestine, rebaptisé musée Rockefeller, dépouillé, depuis 1967, de ses plus belles pièces et laissé à l'abandon ; ce sont les mosquées détruites, ce sont les mosquées profanées comme celle de Césarée, reconvertie en café - restaurant (le Charlie's bar) ou celle de Tibériade transformée, après que la ville ait été vidée de sa population palestinienne, en simple décor touristique. Le colonialisme, ce sont encore les chrétiens de Bethléem qui ne peuvent que très difficilement se rendre à Nazareth (l'obtention d'un éventuel permis d'une journée exige en effet de longues heures de démarches humiliantes), ce sont les musulmans de Bethléem qui ne peuvent aller prier, à quelques kilomètres de chez eux, à Jérusalem, au Haram esh-Sharif (l'esplanade des mosquées), le troisième Lieu Saint de l'Islam. Mais, nous dira-t-on, et c'est ce qu'ont dit les députés français au sujet de la colonisation en Afrique, le colonialisme construit des routes, des barrages, des adductions d'eau, il fait fleurir le désert, il développe l'agriculture, l'industrie et le commerce ; il favorise la libre circulation des biens et des personnes… Il y a, en effet, en Palestine occupée, de magnifiques routes de contournement (by pass roads) qui mènent aux colonies mais sont interdites aux Palestiniens ! Mais pourquoi se plaindre puisqu'on peut, comme cela m'est arrivé, faire un aller-retour Bethléem - Naplouse en seize heures au lieu de deux, emprunter les belles routes palestiniennes qui vous obligent à contourner les colonies, à faire en plus d'une heure ce que l'on pourrait faire en dix minutes, à passer sous des routes interdites où circulent aussi facilement que chez nous des voitures qui ont le privilège, elles, d'avoir les plaques minéralogiques israéliennes. Enfin, dans un système colonial, ce sont surtout les plus faibles qui souffrent, les enfants en particulier ; j'ai pu malheureusement le constater au cours des nombreuses visites que j'ai faites auprès des enfants qu'en collaboration avec Inash al-Usra nous parrainons ; c'est, à Bethléem, Ibrahim dont le père, bloqué à un check-point, est décédé faute de soins ; à El Janiya, c'est Amir, le benjamin de 6 enfants, dont le père souffre de troubles mentaux à la suite des coups reçus de la part des Israéliens ; c'est Ahmad, dans une famille de 10 enfants dont le fils aîné a fait 16 mois de prison, qui végète dans le camp de Al-Aroop ; c'est, dans le camp de Talouza, Ameer, ses parents, ses 5 frères et ses 2 sœurs qui, après plus de 50 ans, rêvent encore du jour où ils pourront retourner dans leur ville de Haïfa ; c'est enfin, à Al Qatanna, Nadia (13 ans) dont le père a été emprisonné à vie quand elle avait deux mois et auquel elle ne peut rendre visite que tous les deux ou trois ans, selon le bon vouloir des autorités d'occupation.
Ainsi en va-t-il du quotidien des Palestiniens, fait de souffrance, de frustration, d'humiliation et de résistance. Aucun discours sur l'antisionisme, l'antisémitisme ou la diabolisation supposée d'Israël ne pourra occulter cette réalité ; les faits sont têtus ; il s'agit seulement de les faire connaître. Quant à notre Occident, il serait temps qu'il en finisse avec ses ingérences. Durant des siècles, nous n'avons eu de cesse d'apporter à l'Autre d'abord la vraie religion, puis la civilisation et la modernité et enfin les Droits humains et la démocratie ; il serait temps que cela cesse. Les Palestiniens ne veulent plus qu'on leur dise pour qui ils auraient ou non le droit de voter ; ils ne veulent plus que l'on accorde le droit du retour à ceux qui ne sont jamais partis et qu'on le refuse à ceux qui ont été chassés de leurs maisons et de leurs terres ; ils ne veulent plus de faits accomplis qui créeraient le Droit ; ils pensent que tout peuple a le droit de vivre libre et c'est pourquoi ils affirment que la lutte contre toute forme de colonialisme a été et sera toujours légitime.
Jacques Pous
SOURCE : http://www.palestinefr.net/modules.php?name=News&file=article&sid=88
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Par micheldandelot1 le 4 Juillet 2014 à 13:18
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