• Sous le titre : « Aucun groupuscule n’a le droit de se revendiquer de l’OAS ! » un revanchard extrémiste fait l’apologie de l’OAS

     

    Sous le titre : « Aucun groupuscule n’a le droit de se revendiquer de l’OAS ! » un revanchard extrémiste fait l’apologie de l’OAS, cette organisation terroriste et criminelle, responsable de 2700 victimes en Algérie et en France… si vous avez le courage de lire son torchon puant sa haine éternelle, alors cliquez sur le lien ci-dessous, quant à moi et en réponse à ce torchon, je vous rappelle cet article se terminant pas une remarquable vidéo concernant une inauguration d’une stèle à la mémoire des victimes de l’OAS, inauguration à laquelle j’ai eu l’honneur d’être invité et qui restera, pour moi, le plus émouvant de mes souvenirs…

    Michel Dandelot

    Sous le titre : « Aucun groupuscule n’a le droit de se revendiquer de l’OAS ! » un revanchard extrémiste fait l’apologie de l’OAS

    Voici le lien d’un torchon à jeter dans la poubelle de l’Histoire…

    Sous le titre : « Aucun groupuscule n’a le droit de se revendiquer de l’OAS ! » un revanchard extrémiste fait l’apologie de l’OAS

    http://magoturf.over-blog.com/2017/10/aucun-groupuscule-n-a-le-droit-de-se-revendiquer-de-l-oas.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail 

    Sous le titre : « Aucun groupuscule n’a le droit de se revendiquer de l’OAS ! » un revanchard extrémiste fait l’apologie de l’OAS

     

    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?

    Ohé! partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !

    Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes !

    Sous le titre : « Aucun groupuscule n’a le droit de se revendiquer de l’OAS ! » un revanchard extrémiste fait l’apologie de l’OAS

    Le Chœur de l'Armée française interprète le Chant des Partisans, à la mémoire des victimes du terrorisme, civiles et militaires… Les victimes d’aujourd’hui et d’hier, sans oublier les victimes de l’OAS.

     

    De quoi l'OAS est-elle le nom ? 

    L'ouvrage d'Alain Ruscio, "Nostalgérie", analyse le traumatisme suscité par la guerre d'Algérie et éclaire l'intensité des guerres mémorielles auxquelles elle donne lieu aujourd'hui. 

    Il aura suffi que le secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants, Jean-Marc Todeschini, assistât, en 2015 en Algérie à la commémoration du massacre de Sétif, le 8 mai 1945, pour que se réveillent des voix que l'on croyait disparues. Les nostalgiques de la colonisation bougent encore. Comme en témoigne le livre d'Alain Ruscio, Nostalgérie, l'interminable histoire de l'OAS.  

    Plusieurs éléments expliquent cette situation. D'abord, il y a eu l'écriture fantasmatique d'une Algérie française heureuse, sentant bon le sable chaud nonobstant l'antagonisme entre une minorité - les pieds-noirs - et une majorité spoliée - ceux que l'on appelait alors les « musulmans », privés de toute citoyenneté réelle. Il faudra attendre le statut de 1947 pour que les « musulmans » (90 % de la population) puissent élire, dans une Assemblée algérienne, un nombre de représentants égal à celui des Européens (le reste). Cette assemblée fut en place jusqu'aux pouvoirs spéciaux votés en 1956. Résultat : sur cent trente-deux ans de présence française en Algérie, il y aura eu neuf ans durant lesquels on aura laissé quelques Algériens autochtones donner leur avis sur le devenir de leur pays. Comme l'écrit Ruscio : « Jamais le monde politique français - et encore moins le monde politique des Européens d'Algérie - n'a sérieusement envisagé une réforme politique qui aurait débouché sur l'égalité des habitants de l'Algérie. »  

    On imagine la violence du choc lors du processus qui devait conduire aux accords d'Evian de 1962, entérinant l'indépendance de l'Algérie. Pour y arriver, il fallut affronter le terrorisme européen né d'une collusion entre le petit peuple européen des villes, des militaires traumatisés par la perte de l'Indochine, des milieux d'extrême droite et des politiques en déshérence, dont certains avaient un glorieux passé de résistant et des liens encore étroits avec la mouvance gaulliste, y compris après le retour du Général en mai 1958.  

    Des plaies ouvertes...  

    C'est de cet ensemble disparate qu'est née l'Organisation de l'armée secrète (OAS) en 1961. Dirigée par le futur « quarteron de généraux en retraite », comme dira de Gaulle, elle avait aussi la sympathie de personnages qui siègent aujourd'hui sur les bancs de la « droite républicaine » et qui, à l'époque, étaient prêts à donner du coup de poing contre Marianne. L'un d'entre eux, informateur discret mais efficace, devait même être élu président de la République, son nom : Valéry Giscard d'Estaing.  

    Pour ne rien simplifier, l'OAS avait le soutien de l'immense majorité des Européens d'Algérie. Elle fit régner une terreur souvent nourrie de la terreur d'un FLN qui considérait que la fin (l'indépendance) justifiait tous les moyens. Au total, le bilan de l'OAS en Algérie et en métropole - où elle ira jusqu'à tenter d'assassiner de Gaulle - est impressionnant. La mise au jour de ses relais dans l'armée et au sein du pouvoir l'est tout autant, si l'on en juge par le nombre de cadres militaires qui furent soit radiés, soit passibles des tribunaux militaires.  

    C'est l'ampleur de ce traumatisme qui explique que la guerre d'Algérie soit un passé qui ne passe pas. Faute d'un bilan critique et lucide de cette période sombre, on a laissé des plaies ouvertes, au point de nourrir ce que Ruscio appelle « la rumination éternelle du passé colonial ». Pour les nostalgiques de l'OAS, c'est une forme de victoire idéologique posthume qu'ils ne méritent pourtant pas.  

    SOURCE : http://www.marianne.net/quoi-oas-est-elle-nom-100233983.html 

     


    Commentaire de Jean-François GAVOURY président

    de l’ANPROMEVO  (Association nationale

    pour la protection de la mémoire  des victimes

    de l’OAS) 


    Heureuse initiative que la publication de cet article qui rappelle l’assassinat, dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1961, du commissaire central d’Alger, Roger Gavoury, première victime causée dans les rangs de l’État par l’OAS : l’OAS, "une organisation idéologiquement criminelle et dans ses actes barbare", pour reprendre les mots si justes prononcés par Bertrand Delanoë le 6 octobre 2011 au cimetière parisien du Père Lachaise.   

    Puisque l’article dont il est question émane de "Marianne" et que cet hebdomadaire a été créé par Jean-François Kahn, rappelons ce que ce journaliste écrivait dans l’édition du 20 juin 1980 du quotidien "Le Matin" à la suite de l’inauguration à Toulon d’une stèle monumentale dédiée à la gloire des "Martyrs de l’Algérie française" :   

    « Oui, il faut savoir oublier.   

    « Mais qui oublie ?   

    « Oublient-ils, ceux qui ne craignent pas d’élever un monument à la gloire de l’OAS ? Oublient-ils, ceux qui osent réhabiliter un tueur dont les victimes furent plus nombreuses que celles du bon M. Landru ?   

    « Oublient-ils, ceux qui, côté cour, exigent du pouvoir une répression toujours plus aveugle et, côté jardin, font l’éloge de l’assassin du commissaire de police Gavoury ?   

    « Oublient-ils, ceux qui cherchent à canoniser l’homme qui tenta, au Petit-Clamart, d’assassiner le général de Gaulle ?   

    « Mais de quel oubli parle-t-on exactement lorsque, le jour de l’anniversaire du 18 juin, de tristes sires s’en vont - ce qui est parfaitement leur droit - déposer des fleurs sur la tombe du maréchal Pétain et en profitent pour rendre hommage - ce qui n’est plus tout-à-fait leur droit - au fait qu’il a renversé la République et a instauré en France un régime fascisant ?   

    « Oublier, oui.   

    « Mais est-il possible d’oublier quand ils reviennent et sans avoir, eux, oublié ? ».   

    36 ans après, même constat d’une histoire et d’une mémoire bloquées !   

    J-F. Gavoury 

     

    Nous n'oublierons jamais 

    cette autre date historique : 

    6 octobre 2011 

     Inauguration de la première 

    stèle en France en hommage aux

    victimes de l'OAS 

     

    « Benjamin Stora, l'historien qui murmurait à l'oreille des présidentsGuerre d’Algérie : « D'une main l'écriture, de l'autre la torture » Slimane Zeghidour »

  • Commentaires

    2
    Lundi 23 Octobre 2017 à 23:32
    Action française, camelots, OAS...A quand la nuit des longs couteaux ?
    1
    Lundi 23 Octobre 2017 à 13:45

    Qu'il se rassure l'agité du bocal,  en ce qui me concerne je ne vais absolument créer de confusion en m'affublant du sigle OAS ! Ni OAS, ni colonialisme, le second, forme exacerbée du capitalisme, générant le premier ! 

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