• Stèle de l’OAS à Perpignan : « Non à l’hommage de la honte » MANIFESTATION

    Stèle de l’OAS à Perpignan :   « Non à l’hommage de la honte »  MANIFESTATION

    Stèle de l’OAS à Perpignan :   « Non à l’hommage de la honte »  MANIFESTATION

    Stèle de l’OAS à Perpignan :

     « Non à l’hommage de la honte »

    MANIFESTATION

    Chaque année c’est la même indignation des partis de gauche, d’associations et de syndicats à l’heure du fleurissement de la « stèle de l’OAS » au cimetière du nord de Perpignan. 

    Stèle portant mention des noms des chefs OAS Bastien-Thiry, Degueldre, Dovecar et Pietgs fusillés pour avoir fomenté attentats et assassinats. « Cette stèle est une provocation pour les familles des victimes de l’OAS et les morts français et algériens de la guerre d’Algérie, martèle Jacky Malléa, de l’association Pieds noirs progressistes. Il faut en finir avec cette stèle qui défigure ce cimetière. Il suffirait que le maire exige des propriétaires de la stèle, l’Adimad (« association d’anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française » -NDLR) qu’ils la retirent mais ça ne va pas dans ce sens avec M. Pujol qui veut baptiser des rues de Perpignan du nom de l’OAS Pierre Sergent et d’un instigateur du putsch d’Alger, Hélie de Saint-Marc ! ».

    « C’est un calcul électoral ! », ajoute Marc Anglaret de Solidaires. « C’est lassant que ce maire s’entête ainsi », conclut Roger Hillel. Et Jean-Marc Pujol, joint par téléphone, de confirmer : « Je préfèrerais qu’ils proposent l’érection d’une stèle à la mémoire des 150 millions de victimes du communisme ! Ils mènent un combat d’arrière garde, ils manifestent contre quatre personnes fusillées, ça leur permet d’oublier les victimes du communisme ».

    L’élu LR de Perpignan qui réagit aussi aux critiques sur son choix de baptiser des rues perpignanaises « Pierre-Sergent » et « Hélie de Saint-Marc ». « Saint-Marc s’est engagé dans la Résistance quand les communistes signaient le pacte germano-soviétique et que Maurice Torrès désertait ! C’est une personnalité exceptionnelle de résistance au nazisme et de défense de l’Algérie française, déclare le maire. Et Pierre Sergent s’est aussi engagé dans la Résistance. Ce sont des références historiques qui méritent qu’on regarde leur parcours dans leur intégralité ».

    Les « anti-stèle de l’OAS » qui ont écrit au préfet pour lui demander « d’interdire le fleurissement de la stèle » et au maire de Perpignan pour « qu’il procède à la fermeture du cimetière » se regrouperont à nouveau devant son entrée mercredi 7 juin 2017 dès 9 heures.

    SOURCE : http://www.lindependant.fr/2017/06/02/stele-de-l-oas-a-perpignan-non-a-l-hommage-de-la-honte-manifestation,3021429.php

    Stèle de l’OAS à Perpignan :   « Non à l’hommage de la honte »  MANIFESTATION

    http://ldh-toulon.net/

    Perpignan : nouvel hommage à l’OAS

    Appel du collectif d’opposants à la cérémonie d’hommage à l’OAS organisée au cimetière nord de Perpignan par l’extrême droite nostalgérique.

    Le collectif de Perpignan demande à toutes celles et ceux qui sont opposés à cette falsification de l’Histoire de se rassembler mercredi 7 juin à partir de 9 h à proximité de l’entrée du cimetière nord.

    Ci-dessous, l’appel du collectif des opposants :

    En finir avec la provocation de la stèle OAS de Perpignan
    Rassemblement mercredi 7 juin, cimetière nord

    La stèle OAS de Perpignan continue à défigurer par sa présence le cimetière du Haut Vernet. Elle a été installée par l’Adimad, association notoirement fasciste, sur une parcelle obtenue par concession avec la mairie de Perpignan à l’époque où Jean-Paul Alduy en était le maire et Jean-Marc Pujol son premier adjoint. Ce dernier a participé le 5 juillet 2003 à l’inauguration cette stèle.

    Depuis, d’autres monuments de ce genre ont été érigés dans d’autres villes mais celui de Perpignan est le seul sur lequel figure l’inscription « aux fusillés, aux combattants tombés pour que vive l’Algérie française » accompagnée des noms des quatre chefs OAS : Jean Bastien-Thiry, Roger Degueldre, Albert Dovecar et Roger Piegts et des dates de leur exécution sur ordre de la justice militaire, en particulier pour les deux derniers, celle du 7 juin 1962.

    Cette stèle est une provocation pour les familles de victimes de l’OAS autant que pour tous les morts français et algériens de la guerre d’Algérie.Pour que cesse cette provocation, il suffirait que le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, exige des propriétaires de cette stèle qu’ils la retirent du cimetière. Or, non content de récuser qu’elle constitue une apologie de criminels, il en justifie la présence en prétextant que « La mémoire des morts est dans les cimetières ». Et comme si cela ne suffisait pas, il a l’intention d’attribuer à des rues de Perpignan les noms d’un ancien chef de l’OAS, Pierre Sergent, et d’un des instigateurs du putsch d’Alger de juin1961, Hélie de Saint-Marc, déjà glorifié en mars 2015 par Robert Ménard, le maire de Béziers.

    Le 7 juin prochain, comme chaque année, les amis de ces factieux et pour certains anciens membres de l’OAS, avec le soutien d’affidés de l’extrême droite, dont du Front National, vont vouloir rentrer dans le cimetière afin de se rendre devant le cénotaphe élevé à la gloire de tueurs de l’OAS pour y faire l’apologie de l’organisation factieuse.

    Ces scandaleux hommages, ces provocations inadmissibles doivent cesser.
    Nous refusons que les ex-OAS viennent parader devant leur stèle.
    Nous vous appelons à un rassemblement mercredi 7 juin à partir de 9h à proximité de l’entrée du cimetière nord.

    Organisations départementales signataires : Association des pieds noirs progressistes, AFPS, Agaureps-Prométhée, ASTI, CGT, Coup de soleil, EELV Pays Catalan, Femmes solidaires, FSU, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement de la paix, MRAP, NPA, PCF, PG, RCP, Solidaires, Survie. 

    Egalement concernés

    par Jacques CROS

     

    Stèle de l’OAS à Perpignan :   « Non à l’hommage de la honte »  MANIFESTATION

    Nous avons reçu une information, transmise par l’ANPROMEVO avec l’envoi d’un article publié par L’Indépendant, qui concerne le fleurissement de la stèle de la honte programmé comme chaque année à Perpignan. Rappelons qu’il s’agit d’un monument rendant hommage à quatre terroristes de l’OAS, condamnés par la justice et exécutés.

    A Béziers nous vivons la même situation puisque nous avons dans le cimetière neuf de la ville une stèle portant les noms et les portraits en médaillon de Bastien-Thiry, Degueldre, Dovecar et Piegts devant laquelle viennent se recueillir le 5 juillet le maire de la ville et le député de la circonscription.

    Pujol, le maire de Perpignan, fait diversion par rapport à la question qui est posée et qui relève d’abord du simple respect de la justice. Est-il acceptable qu’une de ses décisions soit remise en cause par de telles initiatives ? Les quatre condamnés l’ont été pour avoir fomenté et exécuté des attentats, l’un visant le chef de l’Etat !

    Une telle démarche s’inscrit dans la réhabilitation du colonialisme, structure par essence inégalitaire et injuste sur laquelle l’histoire s’est prononcée. Oui remettre en selle l’Algérie française est complètement anachronique, ringard même devrait-on dire.

    Cela permet de justifier une politique étrangère qui nous rappelle, avec la participation de notre armée aux opérations menées, sous la houlette des USA et de l’OTAN en différents points de la planète, celle de l’époque de la canonnière.

    Monsieur Pujol évoque les millions de morts dus au communisme. Restons dans le domaine qui est le nôtre. En France il n’y a aucun grief à ce sujet contre les communistes. Ils ne sont responsables ni de la boucherie de 14 / 18, ni des exactions commises pour maintenir contre vents et marées les formes d’exploitation capitaliste exacerbée que nous avons connues et qui réapparaissent dans le contexte de la crise socio-économique que nous subissons.

    Alors sérions les problèmes. Non aux stèles de la honte et à la réhabilitation du colonialisme avec son cortège de racisme et de xénophobie et oui à un débat ouvert et serein sur ce qui est en cause dans les difficultés qui sont les nôtres et à la recherche d’une solution durable pour en sortir.

     

    Jacques Cros

    Stèle de l’OAS à Perpignan :   « Non à l’hommage de la honte »  MANIFESTATION

    Que s’est-il passé

     en 2016 : rappel

     de notre article

    EN N'OUBLIANT PAS QUE NOUS

    AVONS UN NOUVEAU

    GOUVERNEMENT

    Perpignan, 7 juin 2016 : interdiction de célébration du terrorisme (Jean-François Gavoury nous informe) Merci.

     

     

    Perpignan, 7 juin 2016 : interdiction de célébration du terrorisme (Jean-François Gavoury nous informe) Merci !

    Perpignan, 7 juin 2016 : interdiction

    de célébration du terrorisme

     

    7 juin 2016.

    Sur son site Internet, la préfecture des Pyrénées-Orientales a publié hier le communiqué dont la teneur suit :

     

    7 juin : interdiction rassemblement aux abords du cimetière Haut-Vernet à Perpignan

    Article créé le 06/06/2016

    Toute manifestation et tout rassemblement à caractère revendicatif aux abords du cimetière du Haut Vernet ont été interdits pour la journée du 7 juin 2016, par arrêté préfectoral.

    Cette mesure a été prise par le préfet des Pyrénées Orientales afin de préserver la tranquillité et la sécurité publiques, qui s'imposent aux abords d'un cimetière, dans l'éventualité de la tenue d'une cérémonie devant la stèle portant l'inscription « Aux fusillés et combattants tombés pour que vive l'Algérie française », située dans ce cimetière, considérant les appels à manifester susceptibles d'être lancés par des associations et organisations syndicales hostiles à ce rassemblement.

    Le directeur départemental de la sécurité publique est chargé de faire respecter cet arrêté préfectoral.

    Tout contrevenant à cette interdiction est passible des sanctions pénales prévues par l'article 431-9 du code pénal (soit de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende).

    L'accès au cimetière sera parallèlement interdit par arrêté municipal.

     

    Cette année encore, grâce à la mobilisation d’un collectif local d’associations opposées à l’apologie du terrorisme tel que pratiqué par l’OAS en Algérie et en France en 1961 et 1962, l’hommage public à Albert Dovecar et Claude Piegts, condamnés à mort et exécutés le 7 juin 1962 à la suite de leur participation notamment à l’assassinat, le 31 mai 1961, du commissaire central d’Alger Roger Gavoury a été empêché.

    Comme les années précédentes, la mesure d’interdiction de rassemblement autour du cimetière du Haut Vernet prise par le représentant de l’État dans le département a contraint le maire de Perpignan, M. Jean-Marc Pujol, à en fermer l’accès au public ce mardi.

    Il n’est pas inutile de rappeler que M. Pujol, militant actif de la cause de l’Algérie française, représentait son prédécesseur Jean-Paul Alduy lors de la cérémonie d’inauguration, en juillet 2003, de la stèle en question, vouée à exalter quatre criminels de l’organisation séditieuse.

    Une fois de plus, il convient d’affirmer que ce cénotaphe n’a pas sa place dans l’espace public et que la municipalité devrait, par souci de concorde, envisager son remplacement par un mémorial destiné à rendre hommage à l’ensemble des victimes de la guerre d’Algérie.

    Jean-François Gavoury

    Président de l’Association nationale

    pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS

     

    Perpignan, 7 juin 2016 : interdiction de célébration du terrorisme (Jean-François Gavoury nous informe) Merci.

     

     

     

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