• Sur le maintien 5 décembre ! Quelle déception !

    Sur le maintien du 5 décembre !

    Quelle déception !

    Sur le 5 décembre ! Quelle déception !

    Les hésitations longtemps entretenues à commémorer le cessez-le-feu de la guerre en Algérie semblaient être terminées le 6 décembre 2012 avec l’adoption par le Parlement de la date du 19 mars, anniversaire du cessez-le-feu consécutif aux accords d’Evian signés la veille. 

    C’était méconnaître le refus de certains de respecter la loi. Un refus jamais sanctionné ? Merci M. le Président du "changement c'est maintenant" Une loi qui heurte leur conception des rapports entre les peuples qui ne peuvent se faire, selon eux, que par la domination des plus forts sur les plus faibles, ce que sous-tend l’idéologie colonialiste. 

    Aussi a-t-on vu, en divers endroits, c’est notamment le cas à Béziers, Beaucaire, Nice et à Perpignan, et dans une vingtaine d'autres villes, des maires refuser de participer aux cérémonies du 19 mars. Comme la journée du 5 décembre n’est pas abolie elle sert de position de repli aux nostalgériques...  

    A quoi correspond le 5 décembre ? A rien de remarquable sinon à l’inauguration du mémorial du quai de Branly à Paris qui porte les noms des victimes françaises de la guerre d’Algérie et de l’obstination de ceux qui ont refusé la paix.

    Mais ce qui est grave c’est que ce mémorial a été détourné de sa vocation initiale à deux reprises…

    En 2002, 40 ans après la fin de la guerre d'Algérie, le président Jacques Chirac inaugurait le Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, que les anciens combattants français attendaient depuis 1962 ! 

    Il rendait ainsi l'hommage de la Nation aux 30000 militaires morts en Afrique du Nord, dont une liste partielle de près de 25000 noms défile en permanence sur l'écran électronique.  

    Alors que la droite était au pouvoir : en 2010, le secrétaire d'Etat Hubert Falco, décidait d'y faire ajouter les noms des civils ayant trouvé la mort le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger, à l'issue d'une manifestation à caractère insurrectionnel, organisée par l'OAS, provocant l'indignation de nombreuses associations…

    Le 28 février 2012, le secrétaire d'Etat Marc Laffineur présida la cérémonie d'installation d'une liste supplémentaire de 1585 noms de victimes civiles disparues pendant la guerre d'Algérie, notamment après le cessez-le-feu contesté et combattu par l'organisation criminelle OAS. Ce qui a contribué à la confusion des mémoires et au détournement de la vocation initiale de ce Mémorial sur lequel ne figurent même pas tous les noms des soldats morts en Afrique du Nord. 

    Ce gouvernement de droite avait donc cédé (mais rien d'étonnant) ainsi aux pressions des mouvements extrémistes, à la veille d'une élection importante, alors qu'il persistait à refuser, dans le même temps, la commémoration officielle du cessez-le-feu du 19 mars 1962 et qu'il existe déjà un Monument aux disparus inauguré officiellement à Perpignan en 2007. 

    Mais avec la gauche au pouvoir il aurait fallu en finir avec le 5 décembre et le président du « changement c’est maintenant » n’a jamais voulu prendre cette bonne voie en cédant, lui aussi, aux partisans de l’Algérie française en le maintenant. C’est malheureusement ce qu’il a fait en organisant encore en 2016 une cérémonie au quai Branly…

    Et maintenant le président du « changement ce sera jamais " s’en va !!!  

    Le jugement de l’Histoire est clair, la guerre d’Algérie a constitué un épisode dans lequel la France n’avait pas le beau rôle ! Il a occasionné suffisamment d’injustices et de souffrances pour qu’on en commémore la fin. On ne gagne rien à pactiser avec les idées d’extrême droite !

    C’est bien sûr trop tard pour « rectifier le tir » et l’avenir nous présage rien de bon… si la droite et pire l’extrême-droite parviennent au pouvoir le 7 mai prochain ?

      

    Sur le maintien du 5 décembre !

    Quelle déception !

    « Le 7 mai 2017 nous connaîtrons le nom du nouveau président de la République... mais quel que soit le résultat nous continuerons à défendre les valeurs de liberté, de justice, de fraternité Pour François Fillon " Commémorer le 19 mars est une forme de mépris à l'égard des harkis et des pieds-noirs" »

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