• Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

     

    Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

     

    Le préfet Lallement a dû recevoir

    des ordres de son supérieur hiérarchique

    car ça ne lui ressemble pas !!!

     

    Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

    Rappelez-vous en cliquant sur le lien

    ci-dessous :

    " Nous ne sommes pas dans le même camp Madââme " 

    https://twitter.com/i/status/1196129440381751298 

     

    Seine-Saint-Denis : le préfet

    de police de Paris demande

    la suspension des policiers

    filmés alors qu'ils tenaient

    des propos racistes

    Ces deux agents ont reconnu être les auteurs des propos incriminés tenus à l'encontre d'un suspect, qualifié de "bicot".

    Le préfet de police de Paris a demandé la suspension de deux policiers mis en cause pour des propos racistes proférés lors d'une interpellation samedi 25 avril au soir en proche banlieue parisienne, a indiqué la préfecture lundi 27 avril. "Avec l'accord du ministre de l'Intérieur, le préfet de police Didier Lallement a demandé au directeur général de la police nationale (DGPN) la suspension des deux policiers mis en cause dans la tenue de propos racistes entendus dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux", a-t-elle précisé. Selon une source policière, ces deux agents ont reconnu être les auteurs des propos incriminés tenus à l'encontre d'un suspect, qualifié de "bicot". Une expression raciste désignant un Arabe nord-africain.

     

    Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

     

    Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

    Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"


     Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

    Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

     

    Que s'est-t-il passé dans la nuit

    du 25 au 26 avril 2020

     

    Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

     

    Un policier à Asnières :

    "Un bicot, ça ne nage pas"

    Un policier à Asnières : "Un bicot, ça ne nage pas"

    Un témoin raconte

     

    A 2h du matin, vous dormiez… 

    Oui, c’est mon frère qui m’a réveillé, c’est lui qui a entendu les premiers bruits. Nous vivons dans une rue relativement calme, c’est une impasse. 

    Que se passe-t-il ensuite ? 

    Très vite, nous comprenons qu’il s’agit d’une intervention policière et comme ces dernières nuits ont été tendues à Villeneuve-La-Garenne, nous avons commencé à filmer. Moi j’ai sorti mon enregistreur pour avoir un meilleur son que celui du téléphone. Nous vivons à L’Ile-Saint-Denis, sur les quais de Seine, mais il n’y qu’un pont situé à quelques mètres de chez nous qui nous sépare de Villeneuve-La-Garenne. Nous avons été surpris surtout par le nombre de policiers : ils étaient plus d’une quinzaine pour un seul individu.

    Sur le coup, vous vous rendez-compte que les policiers tiennent des propos racistes? 

    Oui, oui. On a tous très bien entendu. Les policiers n’ont pas du tout essayé d’être discrets. Moi, j’étais derrière mon portail à 4 mètres d’eux.

    Même si vous n’avez pas pu voir la scène, vous êtes persuadé que le jeune homme se faisait tabasser dans le fourgon ? 

    Oui, j’en suis sûr. Les cris du jeune homme ne laissent aucun doute pour moi. Il était en train de se faire tabasser.

    Vous décidez ensuite de publier sur votre page Facebook la vidéo… 

    Oui, je n’ai pas hésité. Je ne peux pas tolérer que dans mon pays, des fonctionnaires de police tiennent ce genre de propos. Il faut que les gens sachent. Et que ce genre de comportement soit sanctionné. Et surtout, qu’ils s’arrêtent. Bien que je vive dans le 93, je ne me fais jamais arrêter par la police parce que j’ai la bonne couleur de peau et ceci n’est pas admissible.

    Vous avez reçu aussi quelques menaces… 

    Oui. Ca vient de l’extrême droite. Mais ça ne me dérange pas : Je suis du côté de la justice et nous devons combattre tous les racismes.

    * Le prénom a été modifié 

     

    SOURCE : https://www.lecourrierdelatlas.com/faits-divers-un-policier-a-asnieres-un-bicot-ca-ne-nage-pas--23845 

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  • Commentaires

    1
    Lundi 27 Avril 2020 à 09:45

    La vidéo n'est pas très audible ! Mais on sait que le pouvoir masque, autant que faire se peut, la cacophonie dont il fait preuve dans la gestion de la crise sanitaire. La répression, avec son aspect raciste, vient compléter le mensonge organisé en mode de gouvernement. Eh non, la bourgeoisie ne renoncera pas à ce qu'elle est, y compris en ayant recours à des méthodes fascisantes !

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