• Une autre lecture du Journal de Béziers *** MISE A JOUR 04/06/2015 A 14 H

     

    J’ai trouvé, ce matin, un commentaire concernant un article qui date du 4 juin 2015, je ne l’ai pas mis en ligne parce qu’il était écrit dans une langue étrangère, mais j’en profite pour vous remémorer ce qui s’est passé cette année-là à Béziers. Ménard, le maire a dit récemment qu’il accepterait d’entrer dans le gouvernement de Macron. Pauvre France, que va-t-il se passer en 2027 ? Je suis inquiet... surtout pour mes enfants, mes petits-enfants, mes arrière-petits-enfants... car moi je ne suis pas sûr d'être encore là ?

    LE SIGNALEMENT DU COMMENTAIRE

    Bonjour micheldandelot1,
    Polly vient de réagir à l'article "Une autre lecture du Journal de Béziers *** MISE A JOUR 04/06/2015 A 14 H" :

    www.micheldandelot1.com/une-autre-lecture-du-journal-de-beziers-mise-a-jour-04-06-2015-a-14-h-a117822092#comment-120511271 

     

     

    Une autre lecture du Journal de Béziers

    Une autre lecture du Journal de Béziers

    Une autre lecture du Journal de Béziers

    Une autre lecture du Journal de Béziers

     

    Merci de cliquer sur tous les liens de cette

    couleur vous y trouverez des renseignements

    intéressants 

     

    http://bezierspcf.centerblog.net/

    On vous l’avait bien dit : mais non, Robert Ménard n’est pas facho !

    Il vient juste de débaptiser une rue de sa bonne ville de Béziers, qui s’appelait « rue du 19 mars 1962″, pour la renommer « rue Hélie Denoix de Saint Marc ». Le 19 mars 1962, c’est la date du cessez-le-feu qui marquait la fin de la guerre d’Algérie, au lendemain de la signature des accords d’Évian. Hélie Denoix de Saint Marc, c’est un des hauts gradés qui ont participé au putsch des généraux d’Alger du 21 mars 1961, en mettant le premier REP (Régiment Etranger de Parachutistes) au service du coup d’État. C’est aussi un ancien de l’Indochine, et, surtout, le chef de cabinet du général Massu pendant la bataille d’Alger. Autant dire, un dur de l’Algérie française. Mais c’était aussi loin d’être une brute épaisse, descendant en droite ligne d’une vieille famille de la noblesse bordelaise, ancien résistant et ancien déporté. C’était enfin un vieux monsieur distingué et poli, décoré par Nicolas Sarkozy, ce qui en fait effectivement un meilleur candidat pour figurer sur une plaque de rue que, disons, ladjudant Kronenbourg. Le communiquant Ménard n’est pas complètement idiot, il sait très bien ce qu’il fait : il donne des gages aux pieds-noirs racistes qui composent une bonne part de son électorat, en intronisant quelqu’un qui savait écrire et, surtout réécrire l’histoire. Comme le rappelle l’historien Gilles Manceron, l’ex-commandant parachutiste putschiste n’a jamais remis en question ni la torture, ni le coup d’État lui-même ni même les actions de l’O.A.S., qui reste à ce jour l’organisation terroriste au sens strict du terme responsable des pires attentats aveugles en France. L’intronisation de cette baderne plus présentable sur la forme que d’autres vise très clairement à réhabiliter l’ensemble de l’Algérie française en reprenant son refrain préféré, qui est la trahison de l’État et l’abandon par les politiciens planqués à Paris de l’armée, qui était en train de régler son compte aux fellaghas.
    Alors, pour rafraîchir les mémoires que Ménard et sa clique espèrent embrumées, rien de tel qu’un retour sur ce qu’était réellement l’Algérie française et son bras armé, l’Organisation de l’Armée Secrète, le groupe paramilitaire clairement facho duquel sont issus bon nombre des cadres historiques du FN.

    Ce documentaire, cliquez sur ce lien si vous voulez le visualiser  :

    https://www.youtube.com/watch?t=22&v=Q8LZE4lqav4

    réalisé par François Margolin et le pénible Georges-Marc Benamou en 2008 pour la télévision n’est pas toujours très bon. Il tombe parfois dans le psychologisme voire le pathos là où seul l’exposé des faits importe. Son grand intérêt est qu’il fait voir le vrai visage des exécutants et de certaines têtes de l’OAS. Et qu’il montre ce que Ménard veut immortaliser par une plaque de rue à travers la figure plus lisse de Denoix de Saint Marc : ils ne regrettent rien, ni les ratonnades, ni les assassinats cyniques de certains des leurs, ni les tentatives de déstabilisation de l’État, notamment l’attentat raté contre de Gaulle. La manœuvre est claire : ils veulent effacer par une action institutionnelle la mémoire des luttes. Ménard et les nostalgiques du bon vieux temps des colonies comptent sur l’oubli pour falsifier l’histoire. Ils n’y parviendront pas. Ni oubli ni pardon.

    SOURCE : https://quartierslibres.wordpress.com/2015/03/15/seance-du-dimanche-o-as-lhistoire-interdite/

     

    « Le soleil qui me brûlait le dosVoilà que l’on me reparle de Perpignan et de Louis Aliot... Il y aura aussi Béziers et Ménard »

  • Commentaires

    1
    Cros Jacques
    Mardi 27 Juin 2023 à 08:34

    Il y a eu plusieurs phases dans l'itinéraire qu'a suivi Ménard. il a été gauchiste avec la LCR puis membre du Parti socialiste. Il s'est ensuite orienté vers l'extrême droite cherchant à rassembler toues les droites et leurs extrêmes. Il a tenté avec Marion Maréchal l'opération Ozta droite. Il a un moment eu de la sympathie pour Zemmour avant de parrainer Marine Le Pen lors des dernières présidentielles.

    Il nous a joué une scène de théâtre à propos des réfugiés syriens puis a trouvé son chemin de Damas à ce sujet. Ce n'était pas porteur pour ses ambitions nationales.

    Il a poursuivi avec constance sa campagne Algérie française relevant dans les registres d'inscription dans les écoles de Béziers les prénoms à consonance maghrébine.

    Il a choisi  pour changer l'appellation de la rue du 19 mars 1962 le nom d'un commandant qui a participé au putsch des généraux et qui avait été par ailleurs un Résistant, entretenant ainsi la confusion. La FNACA y est allée comme un âne qui trotte refusant de participer à la contre manifestation organisée lors du changement de nom de la rue et sollicitant Ménard pour accueillir son congrès départemental à Béziers.

    Où en sommes nous  aujourd'hui ? On assiste à un positionnement de Ménard qui lui permet de se rapprocher de Macron lequel est prêt à accueillir en son sein et peut-être dans un de ses gouvernements des nostalgiques de l'Algérie française.

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