• Voilà que l’on me reparle de Perpignan et de Louis Aliot... Il y aura aussi Béziers et Ménard

     

    Voilà que l’on me reparle

    de Perpignan et de Louis Aliot

    Il y aura aussi Béziers et Ménard 

     

    À Perpignan, l’accoutumance au RN

    Chaque semaine, l’Humanité dresse le bilan d’une commune à mi-mandat. Élu en 2020 dans la cité catalane, Louis Aliot joue la carte de la propreté et de la sécurité pour satisfaire ses administrés. Sans rien sacrifier aux obsessions d’extrême droite.

    «Sales Gitans, sales Arabes, les jeunes qui traînent un peu dehors ont tous entendu ça depuis deux, trois ans», raconte Diego, habitant de la cité Bellus, au nord de Perpignan. Ici l'ilot Puig, devenu un triste terre-plein faisant usage de parking. © Jean-Christophe Milhet

    Perpignan (Pyrénées-Orientales), envoyé spécial.

    Police partout. En quelques hectomètres parcourus au centre-ville de la cité catalane, le constat est saisissant: les devantures «police municipale» sont plus visibles, si ce nest plus nombreuses, que celles estampillées «boulangerie».

    Depuis son élection comme maire de Perpignan, le 28 juin 2020, Louis Aliot, qui a aussi recruté une quarantaine d’agents et les a armés de Flash-Ball, en a inauguré une dizaine. «Cest de laffichage, ils sont ouverts une heure par jour, le but est juste de dire je vous ai promis de la sécurité, voilà de la sécurité”», se désole Clément, 29 ans.

    Dans les ruelles colorées du centre historique, Louis Aliot n’est pas «un facho qui fait son notable respectable», il est respecté.

    Ce jeune informaticien est très critique envers son maire, qu’il voit comme «un facho qui fait son notable respectable». Mais, dans les ruelles colorées du centre historique, son avis est loin d’être partagé: Louis Aliot est respecté. «Il rend la ville plus rassurante, plus fleurie, plus propre», estime Véronique, 55 ans. «Franchement, je n’étais pas une grande fan mais je ne vois pas ce qu’on peut lui reprocher», renchérit Léonie, en plein marché sur la place Rigaud.

    C’est que l’élu RN est habile. Il faut gratter le vernis de la notabilisation pour constater que Louis Aliot installe à Perpignan une politique d’extrême droite pas à pas, à bas bruit.

    SOURCE : À Perpignan, l’accoutumance au RN | L'Humanité (humanite.fr) 

    Voilà que l’on me reparle de Perpignan et de Louis Aliot

     

    Pour faire suite à notre communiqué

    du 5 juillet 2019 

    Voilà que l’on me reparle de Perpignan et de Louis Aliot

     

     

    Communiqué

    du Comité de Vigilance Antifasciste

    des Pyrénées-Orientales (C.V.A. 66)

     

      Communiqué  du Comité de Vigilance Antifasciste des Pyrénées-Orientales (C.V.A. 66)

     

    Voilà que l’on me reparle de Perpignan et de Louis Aliot

    Le LR Jean-Marc Pujol fut probablement le premier maire de France, qui plus est ceint de son écharpe d'élu, à s'incliner et déposer une gerbe au nom de ses concitoyens de Perpignan sur une stèle honorant les commandos delta de l'OAS fusillés pour terrorisme. Donc, après son élection en 2020 le maire RN Louis Aliot ne pouvait pas manquer d'instaurer cette démarche, initiée au moins en 2016, comme une norme.

    Nous remercions le site de l'ADIMAD Deltas et Collines d'avoir documenté plusieurs de ces événements avant de tenter de faire disparaître leurs publications (comme auparavant le discours d'inauguration de cette stèle OAS par celui qui n'était alors que le 1er adjoint du maire de Perpignan Jean-Paul Alduy : Jean-Marc Pujol).

    Ainsi, dès le 26 mars 2021, un maire de grande ville : Louis Aliot, une députée (sa suppléante ayant pris le relais après l'élection d'Aliot comme maire) Catherine Pujol, et un conseiller régional Occitanie : Xavier Baudry, tous ceints de leurs écharpes d'élus, venaient fleurir, aux côtés d'un dirigeant de l'ADIMAD, la stèle de l'OAS de Perpignan, en instrumentalisant donc la fusillade de la rue d'Isly au profit de l'OAS.

    Alors que "l'hommage de la honte" du 7 juin se tient depuis des années dans le cimetière du Touvet (Isère), deux dates permettent désormais à Perpignan à des élus "de la Nation", très officiellement et en l'absence totale de contradiction, d'honorer l'OAS :

    26 mars : instrumentalisation de la rue d'Isly

    5 juillet : instrumentalisation des morts d'Oran.

      Communiqué  du Comité de Vigilance Antifasciste des Pyrénées-Orientales (C.V.A. 66)

    Message expédié depuis l'adresse d'envoi du 

    Comité de Vigilance Antifasciste des Pyrénées-Orientales (C.V.A. 66) 

    comitevigilanceantifasciste@riseup.net 

     

    Sans surprise : 

    Perpignan

    Mercredi 5 juillet 2023 :

    commémoration du massacre

    du 5 juillet 1962 à Oran

    “Le Cercle algérianiste invite ses adhérents, sympathisants et amis à rendre hommage aux victimes par centaines, jeunes et vieux, femmes, hommes, et enfants, de la ville et du bled, colons et pêcheurs, ouvriers et employés, militaires et harkis, juifs, chrétiens ou musulmans, massacrées sous le ciel d’Algérie, un certain jour d’une certaine année, entre 1954 et 1963, et particulièrement ce 5 juillet 1962.

    Dans la mémoire collective des Français d’Algérie –de plus en plus partagée par la population de la France tout entière- cette date du 5 juillet 1962 a un retentissement particulièrement funeste. En Algérie, la guerre est finie soi-disant depuis le 19 mars, c’est ce que s’obstinent à vouloir faire croire des ignorants ou des idéologues. En Algérie, l’indépendance est acquise depuis le 3 juillet, c’est officiel. A Oran le 5 juillet, l’horreur est atteinte : chasse à l’homme, pogrom, massacres, bastonnades, égorgements, exécutions sommaires des Européens qui ont décidé de rester vivre sur leur terre natale croyant naïvement aux accords d’Evian.

    Depuis plus de 40 ans, chaque année en cette date fatidique du 5 juillet, sont organisés deux moments de recueillement.

    Cette année rendez-vous est pris pour :

    -9H 30 – Mur des Disparus, dépôt de gerbes en présence des familles de Disparus et de Louis Aliot, maire de Perpignan.

    -11H – cimetière du nord, dépôt de gerbes des associations en présence de Louis Aliot maire de Perpignan.

    Comme chaque année, le Mémorial des Français Disparus en Algérie, restera accessible de 9H 30 à 17H pour permettre aux familles et amis venus de loin de s’y recueillir”. 

     

     

     

     

     

    L’Algérie célèbre ses 60 ans d’indépendance

    mais les plaies

    de la colonisation sont toujours

     à vif

    5 juillet 1962 : à Oran ils occultent l'OAS !!!

     

    De jeunes algériens accrochent un drapeau national, à Alger, le 6 juillet 1962. (AFP)

    Il y a 60 ans, le 5 juillet 1962, l’Algérie proclamait son indépendance, quelques jours après un référendum d’autodétermination. Mais en Algérie, les plaies restent vives alors que la France exclut toute « repentance » ou « excuses ».

    L’Algérie célèbre ce mardi le 60e anniversaire de son indépendance après 132 ans de colonisation française, dont la mémoire crispe toujours ses relations avec Paris en dépit des gestes symboliques de la France. Après près de huit ans de guerre entre les insurgés algériens et l’armée française, les armes se sont tues le 18 mars 1962 aux termes des accords historiques d’Evian, ouvrant la voie à la proclamation d’indépendance de l’Algérie le 5 juillet de la même année, approuvée quelques jours plus tôt par 99,72 % des voix lors d’un référendum d’autodétermination.

    Les autorités prévoient une célébration en grande pompe de ce 60e anniversaire avec comme point d’orgue une imposante parade militaire dans la capitale, la première depuis 33 ans. Selon le programme des festivités divulgué par le ministre des Moudjahidines (anciens combattants) Laid Rebiga, un méga-spectacle épique, qui « retracera l’histoire millénaire de l’Algérie », est également prévu lundi soir à l’opéra d’Alger. Signe de l’importance que revêt l’occasion pour le pouvoir, un logo spécial, de forme circulaire orné de 60 étoiles, a été conçu pour marquer l’anniversaire, avec comme slogan « une histoire glorieuse et une ère nouvelle ».

    Réchauffement des relations

    Macron-Tebboune

    L’indépendance a été arrachée au terme de sept ans et demi de guerre qui a fait des centaines de milliers de morts, faisant de l’Algérie la seule ex-colonie française d’Afrique dans les années 1960 à s’affranchir par les armes de la tutelle de la France. Mais 60 ans après la fin de la colonisation, les plaies restent vives en Algérie alors que la France exclut toute « repentance » ou « excuses », bien que le président français Emmanuel Macron s’efforce depuis son élection d’apaiser les mémoires avec une série de gestes symboliques.

    « Soixante ans après l’indépendance, n’est-il pas temps de dépassionner cette histoire ? », s’interroge l’historien Amar Mohand-Amer. La relation bilatérale semblait avoir atteint son plus bas niveau en octobre lorsque Emmanuel Macron avait affirmé que l’Algérie s’était construite après son indépendance sur « une rente mémorielle », entretenue par « le système politico-militaire », suscitant l’ire d’Alger.

    Mais les relations se sont progressivement réchauffées ces derniers mois et Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune ont exprimé leur volonté de les « approfondir » lors d’un entretien téléphonique le 18 juin. Fin avril, Abdelmadjid Tebboune avait félicité Emmanuel Macron pour sa « brillante » réélection et l’a invité à se rendre en Algérie.

    « Crises et pseudo-retrouvailles »

    « Le rapide retour à une situation normale, suite à la grave crise des derniers mois (…) est en rapport avec les tensions régionales, notamment en Libye, qu’il ne faudrait pas occulter ou minimiser », décortique Amar Mohand-Amer auprès de l’AFP. « La géopolitique régionale très instable commande des postures fortes sur le moyen et long terme et la consolidation des relations politiques et économiques entre les deux pays », ajoute l’historien.

    Le président du parti d’opposition Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Athmane Mazouz, souligne que les « relations entre le système de pouvoir en Algérie et la France officielle sont rythmées par des crises et de pseudo-retrouvailles depuis l’indépendance du pays ». « Au stade actuel, personne ne peut parier un sou pour parler de refondation. L’instrumentation de cette relation d’un côté comme de l’autre n’échappe à personne », ajoute-t-il. Amar Mohand-Amer redoute que la politique de réconciliation mémorielle d’Emmanuel Macron ne soit mise à rude épreuve par les récents succès électoraux du parti d’extrême droite de Marine Le Pen, le Rassemblement national, en France.

    « La montée du RN n’augure rien de bon »

    Marine Le Pen avait en effet réaffirmé en mars que « la colonisation avait contribué au développement de l’Algérie », reprochant à Emmanuel Macron une politique consistant à « passer sa vie à s’excuser sans rien demander en contrepartie à un gouvernement algérien qui ne cesse d’insulter la France ».

    « La montée fulgurante du Rassemblement national aux législatives en France n’augure rien de bon. L’extrême droite française va transformer ce mandat en un grand champ de bataille mémoriel où le révisionnisme et la falsification de l’histoire seront omniprésents », a mis en garde Amar Mohand-Amer.

    Sur le plan intérieur, le pouvoir a mis à profit l’anniversaire pour tenter d’alléger les crispations, trois ans après avoir été ébranlé par les manifestations prodémocratie du Hirak. Abdelmadjid Tebboune a en effet lancé en mai une initiative pour briser l’immobilisme politique en recevant à tour de rôle plusieurs dirigeants de partis politiques, y compris de l’opposition, et des responsables d’organisations syndicales et patronales.

    SOURCE : L’Algérie célèbre ses 60 ans d’indépendance mais les plaies de la colonisation sont toujours à vif - France - Le Télégramme (letelegramme.fr) 

     

    Macron fait un double geste

    envers les Algériens

    et les pieds-noirs

    5 juillet 1962 : à Oran ils occultent l'OAS !!!

    NURPHOTO VIA GETTY IMAGESEmmanuel Macron, ici à l'Élysée à Paris, le 1er juillet 2022.

    Le président a adressé une lettre à Abdelmadjid Tebboune à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

    ALGÉRIE - Emmanuel Macron a appelé au “renforcement des liens déjà forts” entre la France et l’Algérie dans une lettre adressée à son homologue Abdelmadjid Tebboune à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

    Une gerbe sera aussi déposée en son nom ce mardi au Mémorial National de la Guerre d’Algérie et des Combats du Maroc et de la Tunisie, quai Branly, à Paris en hommage aux victimes du massacre d’Européens à Oran, le jour même de l’indépendance, le 5 juillet 1962, a annoncé ce lundi 4 juillet l’Élysée.

    “L’anniversaire des 60 ans de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 2022, est l’occasion pour le Président de la République d’adresser par une lettre au Président Tebboune ses vœux au peuple algérien et de dire son souhait que se poursuive le renforcement des liens déjà forts entre la France et l’Algérie”, a indiqué la présidence française.

    “Il y réitère, en outre, son engagement à poursuivre sa démarche de reconnaissance de la vérité et de réconciliation des mémoires des peuples algérien et français”, poursuit l’Élysée.

    Le 5 juillet 1962, l’Algérie a proclamé son indépendance, après 132 ans de colonisation française et une guerre de libération sanglante de près de huit ans.

    Soixante ans plus tard, les plaies sont encore vives de part et d’autre malgré des gestes symboliques au fil des ans de la France.

    Les relations se sont progressivement réchauffées ces derniers mois

    En septembre 2018, un an après son élection, Emmanuel Macron reconnaît que le jeune mathématicien communiste Maurice Audin est mort sous la torture de l’armée française en 1957 et demande “pardon” à sa veuve.

    Après la publication du rapport de l’historien français Benjamin Stora, en janvier 2021, il s’engage à des “actes symboliques” pour tenter de réconcilier les deux pays, mais exclut “repentance” et “excuses”, ce qui est froidement accueilli à Alger.

    Dans le même souci de réconciliation des mémoires, il exprime le 26 janvier 2022 “la reconnaissance” de la France envers les rapatriés d’Algérie et exhorte à “reconnaître” et “regarder en face” le “massacre du 5 juillet 1962″ à Oran, qui toucha “des centaines d’Européens, essentiellement des Français”.

    “Il avait alors dénoncé l’engrenage mortifère de la guerre civile et réaffirmé son attachement à ce que la mémoire n’occulte aucun pan de l’Histoire et à ce que celle-ci soit transmise”, a rappelé l’Élysée.

    La relation bilatérale s’est envenimée en octobre 2021 lorsque Emmanuel Macron a affirmé que l’Algérie s’était construite après son indépendance sur “une rente mémorielle”, entretenue par “le système politico-militaire”, suscitant l’ire d’Alger. 

    Mais les relations se sont progressivement réchauffées ces derniers mois et le président français et son homologue algérien ont exprimé leur volonté de les “approfondir” lors d’un entretien téléphonique le 18 juin.

    SOURCE : Macron fait un double geste envers les Algériens et les pieds-noirs | Le HuffPost (huffingtonpost.fr) 

     

     

    A Oran ils occultent l'OAS

    Par Anne Guérin-Castell

    Le 5 juillet à Oran… Tous ceux qui avancent cette date avec la litanie des morts et disparus de ce jour-là oublient de dire la politique de terreur sanglante que menait depuis des mois l'OAS toute puissante dans cette ville, les descentes nocturnes et armées dans les quartiers habités par des Algériens, les snipers pieds-noirs qui depuis le haut de plusieurs immeubles tiraient sur toute personne tentant de sortir ou de rentrer dans le quartier Mdina J'dida (appelé «quartier nègre » !) , la bombe placée dans le même quartier qui a tué de nombreuses personnes et, alors que tout le monde accourait pour porter secours aux victimes, l'explosion d'une seconde bombe  avec un intervalle de temps calculé pour faire un carnage, l'intimidation ciblée des quelques «Européens» favorables à l'indépendance de l'Algérie, les pressions exercées sur les autres pour qu'ils se joignent aux expéditions meurtrières.
    Oran, fief des plus extrémistes et obtus membres de l'OAS, tel celui qui, des années après, déclarait fièrement qu'il n'avait tué personne de sa main mais qu'il en avait fait tuer beaucoup, Oran était devenue une ville de sang bien avant ce funeste 5 juillet, la mort avait été semée dans ses rues par ceux qui aujourd'hui s'accrochent à une histoire falsifiée qu'ils ont transmise à leurs descendants et qui, après la reconnaissance de la responsabilité de l'État dans la mort de Maurice Audin se lamentent pitoyablement : «Et nous, et nous ?»
    Est-ce trop leur demander que d'avoir au moins la pudeur de ravaler leurs larmes et le courage de regarder en face le mal auquel ils ont participé, ne serait-ce que par leur silence, ou qui a été fait en leur nom, au prétexte de les protéger ?
    Ah, disent-ils aujourd'hui, comme on les aimait, les arabes (ça leur arracherait les tripes de dire les Algériens), comme on était proches ! Ah, que je l'aimais, ma fatma, c'est elle qui m'a élevée (sans se rendre compte de ce que peut avoir de choquant l'utilisation de ce nom «fatma» donné indifféremment à toute femme algérienne) !
    Ce n'est pas l'État français qui est responsable de ce qui s'est passé le 5 juillet à Oran, c'est l'OAS et tous ceux qui ont soutenu ces assassins, implicitement ou explicitement, c'est-à-dire ceux-là mêmes qui aujourd'hui se lamentent.

     

    Anne Guérin-Castel

     


    5 juillet 1962 : à Oran ils occultent l'OAS !!!

    Et à Béziers est-ce le meurtre des Européens à Oran le 5 juillet 1962 qui sera peut-être commémoré ce 5 juillet 2023 ou l’adulation et la prosternation  du « provocateur sans frontières » qui se recueillerait, comme chaque année devant la tombe des généraux factieux de l’OAS au cimetière vieux ?  

    Ménard y développa la thèse du seul meurtre des Européens. Cette thèse est une construction idéologique de l'OAS qui vise à légitimer a posteriori son célèbre positionnement : « la valise ou le cercueil ». 

    Une violence réelle 

    Il y a bien eu un massacre le 5 juillet 1962 à Oran, 3 mois après les accords de paix d'Evian, 2 jours après la reconnaissance officielle de l'indépendance de l’Algérie, quelques heures avant sa proclamation. Ce massacre est le fait de différentes factions armées algériennes à l'encontre de civils européens et musulmans (plusieurs centaines de personnes).   

    Une violence réciproque 

    A la fin de l'année 1960, le FLN commence à se fondre dans la population musulmane d’Oran (220000 personnes). Durant l'été 1961, l’OAS fait de même dans la population européenne (213000 personnes). Dans une ville où le terrorisme était contenu, cette double infiltration provoque un déferlement de violence : aux attentats du FLN répliquent ceux de l'OAS et vice-versa. Ces attentats dressent les populations les unes contre les autres. Chacun voit dans l'autre le possible complice des terroristes adverses. Confrontées à un sanglant chaos, les autorités sont conduites à séparer les deux communautés, ce qui va avoir des conséquences dramatiques. Oran est alors un champ de bataille ou s'affrontent, FLN, OAS, barbouzes et forces armées françaises. Les habitants d’Oran, victimes et otages, vont payer au prix fort leur dépendance aux stratégies de terreur, de contre-terreur et de répression. 

    Une violence sélective 

    Dans ce contexte pourquoi ne retenir, comme le font Ménard et les nostalgériques pro-OAS, le seul massacre des Européens ? 

    Tous ces nostalgériques sont dans une construction idéologique qui se sert des réels massacres d'Oran d'hier pour légitimer une ligne politique de ségrégation actuelle entre Européens et populations arabes. Cette ségrégation fonde un impossible « vivre ensemble » au nom de différences instituées comme indépassables. Cette logique de ségrégation est la même qui animait l'OAS en Algérie. 

    S'il est vrai que des factions armées algériennes ont tout fait pour provoquer à Oran une fuite des Européens (rejoignant en cela l'OAS), il ne faut pas oublier que la ségrégation qui régnait en Algérie est une des conséquences de la colonisation (jamais critiquée par l'OAS et les « nostalgériques »). Nous ne sommes donc pas dans le questionnement de la poule et de l'œuf ! C'est bien la forme qu'a pris la colonisation en Algérie qui est la poule. L'œuf de la violence et des massacres n'a été que la résultante des terreurs et contre-terreurs de l'OAS et du FLN. 

    Quelle reconnaissance, de quelle violence? 

    En particulier pendant la Guerre de Libération de l’Algérie, la France a une terrible responsabilité qu’elle n’a toujours pas reconnue, ni donc condamnée :
    - Ce sont des crimes d’état : du 8 Mai 1945 à Sétif / Guelma / Khératta les massacres qui ont fait plus de 40.000 victimes, du 17 octobre 1961 au Pont Saint-Michel à Paris où plusieurs centaines d’Algériens ont été massacrés, noyés dans la Seine, assassinés par la police, du 8 février 1962 au Métro Charonne à Paris où 9 militants pacifiques ont été assassinés par le Police
    - Ce sont des crimes de Guerre : avec l’utilisation des gaz VX et Sarin, avec l’utilisation du napalm (600 à 800 villages ont été rasés : des Oradour-sur-Glane algériens !!!)
    - Ce sont les autres crimes : le colonialisme, l’institutionnalisation de la torture, les viols, les exécutions sommaires (corvées de bois, "crevettes Bigeard"…), les essais nucléaires du Sahara, les camps d’internements (pudiquement appelés camps de regroupements qui ont fait des centaines de milliers de morts)…

     Ils ont osé… Ils ont occulté l’OAS !!!

     

    Ils ont osé… Ils ont oublié l’OAS !!!

    Aucun président de la République avant M. Macron avaient osé envoyer (son, sa ministre) en l'occurrence pour le 26 mars 2021 la Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants Geneviève Darrieussecq participer à la Commémoration de la fusillade de la rue d’Isly du 26 mars 1962 au mémorial du Quai Branly, c’est une honte !!!

     

    Ils ont osé… Ils ont oublié l’OAS !!!

    Auprès de Geneviève Darrieussecq et Arnaud Ngatcha, Hugues Renson commémorait le 26 mars dernier la fusillade de la rue d’Isly.

    Ils ont osé… Ils ont oublié l’OAS !!!

    Ils ont osé… Ils ont oublié l’OAS !!!


    SOURCE : https://huguesrenson.fr/commemoration-de-la-fusillade-de-la-rue-disly-au-memorial-du-quai-branly/ 


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    Chaque année, le 26 mars, des groupuscules extrémistes organisent des commémorations pour les victimes de la fusillade rue d'Isly à Alger qui ne sont pas « Mortes pour la France », mais tombées pour soutenir l’OAS qui les a manipulées et les noms de ces victimes n’auraient jamais dû avoir leur place au Mémorial National du Quai Branly à Paris, qui devait demeurer le lieu d’hommage aux militaires français « Morts pour la France » durant la guerre d’Algérie et les combats en Tunisie et au Maroc, sans oublier les victimes des jusqu’au-boutistes de l’Algérie française agissant au sein des commandos de la mort de l’OAS : c’est-à-dire les civils, les représentants des forces de l’ordre, les magistrats, les fonctionnaires de l’éducation nationale restés fidèles à la République jusqu’au sacrifice de leur vie.

     RAPPELS HISTORIQUES 

     

    Suite à la proclamation du cessez-le-feu entre la France et le FLN (accords d'Évian), le 19 mars 1962, qui marque officiellement le cessez-le-feu de la guerre d'Algérie, le Haut-Commandement de l'OAS (général Raoul Salan) lance un appel aux Français d'Algérie le 22 mars 1962.
    Les troupes du contingent sont déclarées comme une force d'occupation. Un combat fratricide, la bataille de Bab El Oued, débute le 23 mars 1962. Elle oppose l'Armée Française (général Charles Ailleret) aux Commandos Delta dans le quartier européen d'Alger.
    Le dénouement de ce siège est la fusillade de la rue d'Isly, le 26 mars 1962. Le bilan officiel fait état de dizaines de morts et de centaines de blessés, pourtant la guerre d'Algérie est censée être terminée...
     

    Le 18 mars 1962, des accords sont signés à Evian par le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA). Ces accords qui allaient pouvoir mettre fin à la guerre d’Algérie stipulaient, dans leur Article 1, que le cessez-le-feu serait proclamé le 19 mars 1962 à midi sur le terrain par les Etats-majors de l’Armée française et de l’Armée de Libération Nationale Algérienne.  

    Le même 18 mars, l’OAS présente publiquement les accords d’Evian  de façon tronquée.  

    Le 19 mars les suppléments hebdomadaires des journaux algériens « La Dépêche quotidienne » et « Le Journal d’Alger » se font largement l’écho de l’OAS et annoncent « l’abandon complet de la minorité européenne livrée aux tueurs du F.L.N. »  

    Le 19 mars, alors que le général Ailleret proclame le cessez-le-feu, une émission pirate de l’OAS diffuse une déclaration du général Raoul Salan – chef de l’OAS – qui condamne le cessez-le-feu et donne l’ordre de « commencer immédiatement les opérations de harcèlement dans les villes, contre les forces ennemies », c'est-à-dire l’armée, le contingent, les CRS, les gendarmes, les policiers, etc.  

      Le 20 mars :  

    A  Oran l’OAS règne et multiplie – depuis des jours déjà – fusillades, ratonnades et hold-up sous les ordres de Jouhaud et de ses adjoints.  

    Une édition spéciale OAS est tirée à « l’Echo d’Oran » et diffusée à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires Des commandos OAS, en uniforme, parcourent la ville et un affrontement avec l’armée fait 10 morts et 16 blessés.  

    A Alger Un commando « Delta » de l’OAS assassine, dans la cellule du commissariat de police d’Hussein-Dey où ils sont détenus, 4 algériens arrêtés, tandis que d’autres ultras lâchés en ville « ratonnent » dans les quartiers européens qu’ils veulent interdire complètement aux Algériens.  

    - Un détachement OAS tire au mortier sur l’un des endroits des plus populeux d’Alger, la place du gouvernement au bas de la Casbah. Bilan : 24 morts et 60 blessés, tous algériens.  

    Le 22 mars à Oran l’OAS s’empare de tout l’argent liquide de la Banque d’Algérie située Bd Galliéni – Butin : 2 milliards 200 millions de francs de l’époque !  

      Nuit du 22 au 23 mars, Alger  

    Les commandos « Z » de l’OAS s’installent à Bab-el-Oued. Au matin, une patrouille d’appelés du contingent tombe dans leur embuscade : bilan, 3 morts et 3 blessés graves.  

    Les gendarmes mobiles bouclent le quartier. L’OAS tire des balcons, des terrasses, transformant les rues en terrain de guérilla. Malgré l’appui de l’aviation, l’OAS tire à la mitrailleuse sur les gendarmes. Bilan : 15 morts, 70 blessés.  

    Bab-el-Oued est alors bouclée, coupée d’Alger et fouillée durement de fond en comble.  

    Briser le blocus de Bab-el-oued telle est sa dernière chance, estime l’OAS, pour réussir à Alger, et faire oublier aux « pieds noirs » l’échec de la bataille de Bab-el-Oued et l’arrestation de Jouhaud à Oran par le général Katz. et désarmer l’armée en lui opposant une masse de civils désarmés, pour  recréer au centre d’Alger une zone insurrectionnelle.  

    - Le Préfet de police d’Alger, Vitalis Cros, interdit la manifestation, fait diffuser toutes les demi-heures un communiqué, tandis que des voitures haut-parleurs militaires sillonnent la ville pendant toute la matinée, répétant inlassablement – tout au long des rues – la « mise en garde officielle » qui avertit que « les forces du maintien de l’ordre les dispenseront (les manifestations), LE CAS ECHEANT, AVEC LA FERMETE NECESSAIRE ». 

    Le 26 mars à Alger  

    Un cortège de 3000 à 4000 européens, descendus du plateau des Glières (au centre d’Alger), se dirige vers Bab-el-Oued pour « affirmer leur solidarité avec le quartier martyr ». 

     

    À partir de 14 h 30, la foule est immense, et son audace croît. Des injures partent en direction des tirailleurs : « Espèce de fellaghas ! » Les chefs de l’OAS sentent qu’ils sont peut-être sur le point de faire sauter le verrou et poussent en avant la foule surexcitée. Le jeune lieutenant algérien et ses hommes sont roulés comme une vague. À 14 h 45, une rafale de fusil-mitrailleur claque en direction de la troupe, du balcon du 64 de la rue d’Isly. « On nous tire dessus !, lance dans son émetteur-récepteur le lieutenant Ouchene Daoud, dois-je riposter ? » Le PC du régiment donne le feu vert. Et c’est la mitraillade aveugle entrecroisée, sauvage. Puis ces cris de « Halte au feu ! Halte au feu, je vous en supplie, mon lieutenant ! », que l’on entend comme des SOS de noyés, poussés par des voix blanches et déjà perdues.

    Le carnage ne devait pas durer plus de quelques minutes. Mais ces minutes-là ont fait quarante-six morts et deux cents blessés, dont une vingtaine n’ont pas survécu, presque tous du côté des civils algérois. L’irrémédiable est accompli, les forces de la République ont tiré sur la foule - ce que chacun, d’ailleurs, pressentait depuis des mois, le tenant pour inévitable, tant du côté du pouvoir que de celui de l’OAS. Pour horrible que soit le massacre, et graves les responsabilités de ceux qui n’ont pas su éviter l’engagement des forces les moins préparées à un tel affrontement, c’est l’OAS qui devait pâtir surtout de la tuerie : non seulement parce que ses responsabilités dans le déclenchement du feu sont lourdes, mais aussi parce que, ayant voulu engager l’épreuve de force après sa défaite de Bab-el-Oued, elle a perdu.

    Les centaines de victimes de la rue d’Isly, le 26 mars 1962 jettent sur les accords d’Évian une tache de sang, une de plus. Mais cet « holocauste » marque le déclin décisif de ceux qui ont voulu éviter l’inévitable par l’émeute et la terreur. À dater du 26 mars 1962, l’OAS n’est plus qu’un fantôme qui sera réduit, moins de trois mois plus tard, à tenter de négocier pour son compte avec le FLN, non sans avoir poussé au pire sa politique du « retour à 1830 » et de la terre brûlée.

    Ils ont osé… Ils ont occulté l’OAS !!!

     

     

    EN CONCLUSION

    L’article du JSL (Journal de Saône-et-Loire) : Le journal où j’ai travaillé 40 ans de ma vie.

    Michel Dandelot 

    5 juillet 1962 : à Oran ils occultent l'OAS !!!

    L'Algérie célèbre ses 60 ans

    d'indépendance

    5 juillet 1962 : à Oran ils occultent l'OAS !!!

     L'Algérie célèbre son indépendance, le 5 juillet 1962. Photo Sipa/DELCOMBEL

    L'Algérie célèbre le 5 juillet le 60e anniversaire de son indépendance après 132 ans de colonisation française, dont la mémoire crispe toujours ses relations avec Paris en dépit des gestes symboliques de la France.

     

    L'Algérie française, une histoire pavée

     de sang

    Un enjeu de peuplement, dont la mise en oeuvre s'est faite au prix de massacres, était au coeur de la conquête française au XIXe siècle de l'Algérie, selon des historiens.  En particulier, les 70 premières années qui suivirent le débarquement en 1830 des troupes françaises en Algérie furent marquées par des tueries massives, dont les sinistres « enfumades », et par le déplacement forcé de centaines de milliers d'autochtones.

    « Au départ, ce fut une logique de remplacement nommée alors ''refoulement des Arabes'', puis une logique d'exploitation et de spoliation des terres », explique Olivier Le Cour Grandmaison, spécialiste français de l'histoire coloniale. « Il s'agissait d'une politique de remplacement d'un peuple par un autre », abonde son confrère algérien Hosni Kitouni, chercheur à l'université britannique d'Exeter.

    Pour l'historien français Benjamin Stora, « ce n'était pas une politique de remplacement » mais plutôt « semblable à la politique expérimentée dans l'ouest américain. On installe des colons pour prendre le pays. Il n'y a pas de stratégie. C'est une colonie de peuplement progressive, par addition de populations arrivant dans le désordre. »

    « L'armée d'Afrique reprend (la technique) des ''colonnes infernales'' utilisées contre les Vendéens, au début de la Révolution française... On massacre des populations et on les déplace », poursuit Benjamin Stora. C'est le cas à Blida, près d'Alger, où en novembre 1830, « plus de six cents femmes, enfants, vieillards sont passés par les armes », rappelle l'historien Hosni Kitouni.

    Entre 1830 et 1930, l'administration coloniale s'empare de 14 millions d'hectares dont une partie sont cédés gracieusement à des migrants européens, qui passeront de 7 000 en 1836 à 881 000 en 1931.

    Les troupes coloniales inventent « l'enfumade ». Deux ont été particulièrement documentées par les historiens : celle des Sbéhas (11 juin 1844) et celle du Dahra (18 juin 1845) avec l'extermination de tribus entières réfugiées dans des grottes et asphyxiées par des feux allumés sur ordre de généraux français, raconte Mansour Kedidir, du Centre de recherche Crasc d'Oran.

    La guerre d'Algérie, près de huit ans d'horreur

    L'indépendance a été arrachée au terme de sept ans et demi de guerre qui a fait des centaines de milliers de morts, faisant de l'Algérie la seule ex-colonie française d'Afrique dans les années 1960 à s'affranchir par les armes de la tutelle de la France.

    5 juillet 1962 : les accords d’Évian

    Après près de huit ans de guerre entre les insurgés algériens et l'armée française, les armes se sont tues le 18 mars 1962 aux termes des accords historiques d’Évian, ouvrant la voie à la proclamation d'indépendance de l'Algérie le 5 juillet de la même année, approuvée quelques jours plus tôt par 99,72 % des voix lors d'un référendum d'autodétermination.

    Quelles vont être les festivités en Algérie ?

    Les autorités prévoient une célébration en grande pompe de ce 60e anniversaire avec comme point d'orgue une imposante parade militaire dans la capitale, la première depuis 33 ans.

    Selon le programme divulgué par le ministre des Moudjahidines (anciens combattants) Laid Rebiga, un méga-spectacle épique a ouvert les festivités hier soir à l'opéra d'Alger, retraçant « l'histoire millénaire de l'Algérie ».

    Signe de l'importance que revêt l'occasion pour le pouvoir, un logo spécial, de forme circulaire orné de 60 étoiles, a été conçu pour marquer l'anniversaire, avec comme slogan « une histoire glorieuse et une ère nouvelle ».

    Des célébrations bien vues dans le pays ?

    Le pouvoir algérien a mis à profit l'anniversaire pour tenter d'alléger les crispations, trois ans après avoir été ébranlé par les manifestations prodémocratie du Hirak, mouvement populaire opposé à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat à la présidence de l'Algérie. Abdelmadjid Tebboune, élu président en décembre 2019, a lancé en mai une initiative pour briser l'immobilisme politique en recevant à tour de rôle plusieurs dirigeants de partis politiques, y compris de l'opposition, et des responsables d'organisations syndicales et patronales.

    Car si l'Algérie est indépendante depuis 1962, son histoire n'est pas un long fleuve tranquille. Entre la guerre civile entre 1992 et 2002, le Printemps noir en 2001 -notamment la révolte de la Kabylie-, et les attaques islamistes, le pays n'est pas serein. Sans oublier la politique : Abdelaziz Bouteflika, porté au pouvoir par l'armée en avril 1999, quitte enfin le pouvoir en avril 2019 sous la pression de manifestations (Hirak).

    Quelles sont les relations entre la France

     et l'Algérie aujourd'hui ?

    60 ans après la fin de la colonisation, les plaies restent vives en Algérie alors que la France exclut toute « repentance » ou « excuses ». La relation bilatérale semblait avoir atteint son plus bas niveau en octobre lorsque le président Macron avait affirmé que l'Algérie s'était construite après son indépendance sur « une rente mémorielle », entretenue par « le système politico-militaire », suscitant l'ire d'Alger. 

    Mais les relations se sont progressivement réchauffées ces derniers mois et Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune ont exprimé leur volonté de les « approfondir » lors d'un entretien téléphonique le 18 juin.  

    Le président du parti d'opposition Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Athmane Mazouz, souligne que les « relations entre le système de pouvoir en Algérie et la France officielle sont rythmées par des crises et de pseudo-retrouvailles depuis l'indépendance du pays. Au stade actuel, personne ne peut parier un sou pour parler de refondation. L'instrumentation de cette relation d'un côté comme de l'autre n'échappe à personne »

    « Le rapide retour à une situation normale, suite à la grave crise des derniers mois (...) est en rapport avec les tensions régionales, notamment en Libye, qu'il ne faudrait pas occulter ou minimiser », décortique l'historien Amar Mohand-Amer. « La géopolitique régionale très instable commande des postures fortes sur le moyen et long terme et la consolidation des relations politiques et économiques entre les deux pays ».

    Le Rassemblement national, une épine

    dans le pied de la France

    En mars, Marine Le Pen affirme que « la colonisation a contribué au développement de l'Algérie », reprochant à Emmanuel Macron une politique consistant à « passer sa vie à s'excuser sans rien demander en contrepartie à un gouvernement algérien qui ne cesse d'insulter la France ». Lors de la première session à l'Assemblée nationale, le doyen, le député RN José Gonzalez évoque avec mélancolie dans son discours l'Algérie française.

    « La montée fulgurante du Rassemblement national aux législatives en France n'augure rien de bon. L'extrême droite française va transformer ce mandat en un grand champ de bataille mémoriel où le révisionnisme et la falsification de l'histoire seront omniprésents », a mis en garde l'historien Amar Mohand-Amer.

    SOURCE : Pourquoi c'est important. L'Algérie célèbre ses 60 ans d'indépendance (lejsl.com)

     

     

    « Une autre lecture du Journal de Béziers *** MISE A JOUR 04/06/2015 A 14 HNahel avait le droit de vivre ! »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Juin 2023 à 09:32

    A Béziers il n'y a pas de tombe de généraux liés à la guerre d'Algérie. Il existe dans le cimetière neuf de la ville une stèle sur laquelle figurent en médaillons quatre criminels de l'OAS condamnés à mort et exécutés. Ce ne sont nullement des personnes qui ont lien avec Béziers. Parmi ces quatre figure Bastien-Thiry ,auteur de l'attentat du Petit Clamart contre De Gaulle en août 1962. C'est déjà une anomalie que dans un lieu public un hommage soit rendu à des assassins condamnés par la justice. Ménard vient régulièrement se recueillir devant cette stèle dont on ne comprend pas qu'elle puisse avoir été érigée. Il le fait le 5 juillet et le 25 mars, anniversaires des massacres d'Oran et de la fusillade de la rue d'Isly. Il n'était pas le seul à participer à une telle cérémonie. Elie About, un temps député de la circonscription s'y tendait lui aussi et ce avant que Ménard ne devienne maire de Béziers. Pour un homme politique qui se réclamait du gaullisme c'est assez contradictoire. Reste tout le processus qui a conduit à ce qui s'est passé à Oran le 5 juillet 1962. Ce n'est que la conséquence d'un refus d'aborder avec sérénité ce qui frappait à la porte de l'histoire. C'est à peu près le même cas de figure concernant la fusillade de la rue d'Isly. C'est encore un refus de prendre acté des décisions du pouvoir légal qui est e cause, à savoir la fin d'une guerre qui n'apportait aucune solution et la perspective d'indépendance de l'Algérie.

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