Par micheldandelot1
Communiqué
du Comité de Vigilance Antifasciste
des Pyrénées-Orientales (C.V.A. 66)
Le LR Jean-Marc Pujol fut probablement le premier maire de France, qui plus est ceint de son écharpe d'élu, à s'incliner et déposer une gerbe au nom de ses concitoyens de Perpignan sur une stèle honorant les commandos delta de l'OAS fusillés pour terrorisme. Donc, après son élection en 2020 le maire RN Louis Aliot ne pouvait pas manquer d'instaurer cette démarche, initiée au moins en 2016, comme une norme.
Nous remercions le site de l'ADIMAD Deltas et Collines d'avoir documenté plusieurs de ces événements avant de tenter de faire disparaître leurs publications (comme auparavant le discours d'inauguration de cette stèle OAS par celui qui n'était alors que le 1er adjoint du maire de Perpignan Jean-Paul Alduy : Jean-Marc Pujol).
Ainsi, dès le 26 mars 2021, un maire de grande ville : Louis Aliot, une députée (sa suppléante ayant pris le relais après l'élection d'Aliot comme maire) Catherine Pujol, et un conseiller régional Occitanie : Xavier Baudry, tous ceints de leurs écharpes d'élus, venaient fleurir, aux côtés d'un dirigeant de l'ADIMAD, la stèle de l'OAS de Perpignan, en instrumentalisant donc la fusillade de la rue d'Isly au profit de l'OAS.
Alors que "l'hommage de la honte" du 7 juin se tient depuis des années dans le cimetière du Touvet (Isère), deux dates permettent désormais à Perpignan à des élus "de la Nation", très officiellement et en l'absence totale de contradiction, d'honorer l'OAS :
26 mars : instrumentalisation de la rue d'Isly
5 juillet : instrumentalisation des morts d'Oran.
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Comité de Vigilance Antifasciste des Pyrénées-Orientales (C.V.A. 66)
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