Photos privées prises hier par un ami
Les gerbes de la ministre Darrieussecq et de Macron (énorme) ont été déposées par des militaires. Une gerbe, modeste de la Ville de Paris a été déposée par une élue. Vous n’avez pas honte Mme Hidalgo ? Une fois de plus la République s'est abaissée, et la Ville de Paris se venge, par gerbe interposée, du ralliement de Bertrand Delanoë à Emmanuel Macron.
Petit tout cela, infiniment petit !
M. le candidat Macron il se moque de vous !
Le site d’extrême-droite Boulevard-Voltaire écrit : Une date historique à retenir, le 26 mars 1962... pour la première fois, des Français tirent sur d’autres Français.
S’il peut être salvateur de procéder à un droit d’inventaire historique, c’est-à-dire d’émettre une dilection particulière pour telles ou telles époques, périodes ou civilisations passées qui nous renseignent sur la vision du monde et la réalité événementielle qu’elles recouvrent, il faut récuser toute forme de concurrence des mémoires, de toutes les mémoires qui empêchent une nécessaire résilience pour le pays ! Oui à la provenance objective, non à la repentance sélective ! Raison pour laquelle la communication et le « pardon » de M. Macron concernant la fusillade de la rue d’Isly paraissent complètement bidon. Rappelons-nous le sens des nuances de ce dernier lorsqu’il évoquait « la colonisation comme un crime contre l’humanité ».
Le chant des africains cet
hymne de l'OAS a été repris
en conclusion de la cérémonie...
Il y a soixante ans
26 mars 1962, rue d’Isly à Alger,
les archives militaires françaises
qu’Emmanuel Macron veut ignorer
La volonté d’Emmanuel Macron de « réconcilier les mémoires » des différentes catégories de victimes de la guerre d’Algérie, en faisant parfois l’économie d’un regard historique sur la véracité ou les mensonges des récits sur lesquelles certaines mémoires sont fondées, connait de sérieuses limites. Dans le cas du massacre de manifestants européens le 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger, il a donné satisfaction aux associations « nostalgériques » qui en attribuent toute la responsabilité à l’armée française. Ci-dessous, en complément de l’article d’Alain Ruscio publié par notre site, un document qui montre que des armes automatiques installées par l’OAS ont ouvert le feu sur le barrage tenu par des militaires français. Cette organisation terroriste a donc une lourde responsabilité dans ce massacre.
26 mars 1962. Les armes automatiques installées par l’OAS
Que montrent les archives françaises ?
Ci-dessus la copie du plan conservé au Service historique de la Défense (SHD), faite par un lecteur qui n’a pas eu l’autorisation de le photographier. Il figure au SHD dans un dossier correspondant à la cote GR1H2703 dont la neuvième chemise — sous la cote 1H2703-D9 — concerne la fusillade de la rue d’Isly du 26 mars 1962.
Il montre, en pointillé bleu, le barrage constitué par le 4e régiment de tirailleurs algériens, qui a effectivement ouvert le feu sur des manifestants, mais a aussi été pris sous le tir d’armes automatiques installées par des commandos de l’OAS sur des balcons et des toits de la rue d’Isly et des alentours, dont les emplacements repérés par l’armée sont marqués en rouge sur ce plan (les ronds bleus désignent les postes de commandement de l’armée française).
Quelques-uns des emplacements des armes automatiques utilisées par l’OAS
Photos d’un rapport de l’armée
publiées par Yves Courrère,
« Les Feux du désespoir », Fayard, 1971,
p. 544.
Voir aussi sur notre site
• Le 26 mars 2008, à Paris et à Toulon publié le 28 mars 2008.
• Retour sur la fusillade de la rue d’Isly : le drame. Par Yves Courrière publié le 6 juillet 2008.
• Carnage rue d’Isly, par Rémi Kauffer publié le 6 octobre 2008.
• La feuille de route de l’OAS par le général Salan en février 1962 publié le 18 mars 2011.
• Il y a cinquante ans : la fusillade de la rue d’Isly publié le 26 mars 2012.
• La fusillade de la rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962, par Alain Ruscio publié le 30 janvier 2022.