L'autre 8 mai 1945 (massacres
de Sétif , Guelma et Kherrata)
Manif Hôtel Ville Paris le 8 mai 2015
M'hamed Lesoranges président
de l'association Les Oranges écrit :
Pour une mémoire collective de combat qui s'inscrit dans la longue histoire.
Petit rappel à ceux qui ont la mémoire courte, aux bachaghas tricolores qui tentent de récupérer le travail initié par l'association Les Oranges.
Voici une pièce d'archive de 2015 lors de notre premier rassemblement devant l'hôtel de ville de Paris.
Avec la création du collectif national unitaire pour la reconnaissance du crime contre l'humanité qui a permis de lancer une dynamique dans plusieurs villes de France.
L'administration de la preuve par les archives de nos actions sur le terrain depuis 40 ans c'est la seule arme contre toutes les tentatives de récupérations du travail que nous avons entrepris avec tant de détermination.
Ce n'est pas quelques politiciens opportunistes et leurs supplétifs bachaghas tricolores qui vont nous décourager avec leur pratique écœurante qui consiste à faire des choses sans citer les sources, sans contexte et s'approprier le travail des autres par un plagiat grossier.
Un grand merci à notre ami l'historien Olivier Le Cour Grandmaison qui a toujours apporté son soutien au travail de reconnaissance des crimes coloniaux avec nous depuis 2004 à ce jour.
Exister, c'est résister
Les Oranges
L'autre 8 mai 1945 (massacres de Sétif, Guelma et Kherrata) manif Hôtel de Ville Paris 8 mai 2015
A l'instigation du Collectif National pour la reconnaissance des crimes d'Etat commis par l'Etat Français à partir du 8 mai 1945 (massacres de Sétif, Guelma et Kerrata) en Algérie, Danielle Simonet, conseillère de Paris (Parti de Gauche), a proposé un voeu pour cette reconnaissance qui a été approuvé à l'unanimité par le Conseil de Paris en avril 2015. Pourtant, le Président de la République, François Hollande, n'a toujours pas reconnu la responsabilité de l'Etat français dans ces crimes, contrairement à son engagement pris durant la campagne des élections présidentielles de 2012. Le 8 mai 2015 de très nombreuses personnes (individus, partis politiques, associations et syndicats) se sont réunies pour dénoncer cet état de fait devant l'Hôtel de Ville de Paris. M'hamed Kaki, président de l'association "Les oranges", à l'origine de la pétition et de l'organisation de cette manifestation, Olivier Le Cour Grandmaison, politologue spécialiste de la colonisation, Michel Berthelemy, secrétaire de l'association 4ACG et Danielle Simonet, conseillère de Paris (PG), ont pris la parole publiquement à cette occasion.
Cliquez sur ces liens pour (re) prendre connaissance de deux articles passés sur mon blog en 2015 et 2018 :
Michel Dandelot