Pour cause
de coronavirus
la fachosphère est aussi
confinée à Paris
Mais pas à Béziers
où le maire nostalgérique
extrémiste Ménard
a prononcé un discours
devant la stèle
des 4 condamnés à mort
et fusillés
Le 26 mars 2021 à Béziers, comme chaque année, c’est devant la stèle de la honte glorifiant l’OAS que Robert Ménard a fait un discours puis a déposé des fleurs et s’est incliné…
À l’origine, la stèle de Béziers avait été érigée à la mémoire des morts civils et militaires laissés en Outre-Mer. Peu à peu, elle a été transformée en un hommage à l’action de l’OAS. Sur cette stèle figurent les photos des quatre membres de l’OAS qui ont été fusillés après avoir été condamnés à mort par les tribunaux français, suivies de la phrase "N’oubliez jamais leur sacrifice". Il s’agit de Jean Bastien-Thiry qui organisa en 1962 l’attentat du Petit Clamart dans le but d’assassiner le général de Gaulle ; Roger Degueldre, créateur des commandos Delta de l’OAS, Albert Docevar et Claude Piegts qui avaient participé en mai 1961 à l’assassinat du commissaire central d’Alger Roger Gavoury.
Chaque année, le 26 mars, des groupuscules extrémistes organisent des commémorations pour les victimes de la fusillade rue d'Isly à Alger qui ne sont pas « Mortes pour la France », mais tombées pour soutenir l’OAS qui les a manipulées et les noms de ces victimes n’auraient jamais dû avoir leur place au Mémorial National du Quai Branly à Paris, qui devait demeurer le lieu d’hommage aux militaires français « Morts pour la France » durant la guerre d’Algérie et les combats en Tunisie et au Maroc,sans oublier les victimes des jusqu’au-boutistes de l’Algérie française agissant au sein des commandos de la mort de l’OAS : c’est-à-dire les civils, les représentants des forces de l’ordre, les magistrats, les fonctionnaires de l’éducation nationale restés fidèles à la République jusqu’au sacrifice de leur vie.
RAPPELS HISTORIQUES
Suite à la proclamation du cessez-le-feu entre la France et le FLN (accords d'Évian), le 19 mars 1962, qui marque officiellement la fin de la guerre d'Algérie, le Haut-Commandement de l'OAS (général Raoul Salan) lance un appel aux Français d'Algérie le 22 mars 1962.
Les troupes du contingent sont déclarées comme une force d'occupation. Un combat fratricide, la bataille de Bab El Oued, débute le 23 mars 1962. Elle oppose l'Armée Française (général Charles Ailleret) aux Commandos Delta dans le quartier européen d'Alger.
Le dénouement de ce siège est la fusillade de la rue d'Isly, le 26 mars 1962. Le bilan officiel fait état de dizaines de morts et de centaines de blessés, pourtant la guerre d'Algérie est censée être terminée...
Le 18 mars 1962, des accords sont signés à Evian par le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA). Ces accords qui allaient pouvoir mettre fin à la guerre d’Algérie stipulaient, dans leur Article 1, que le cessez-le-feu serait proclamé le 19 mars 1962 à midi sur le terrain par les Etats-majors de l’Armée française et de l’Armée de Libération Nationale Algérienne.
Le même 18 mars, l’OAS présente publiquement les accords d’Evian de façon tronquée.
Le 19 mars les suppléments hebdomadaires des journaux algériens « La Dépêche quotidienne » et « Le Journal d’Alger » se font largement l’écho de l’OAS et annoncent « l’abandon complet de la minorité européenne livrée aux tueurs du F.L.N. »
Le 19 mars, alors que le général Ailleret proclame le cessez-le-feu, une émission pirate de l’OAS diffuse une déclaration du général Raoul Salan – chef de l’OAS – qui condamne le cessez-le-feu et donne l’ordre de « commencer immédiatement les opérations de harcèlement dans les villes, contre les forces ennemies », c'est-à-dire l’armée, le contingent, les CRS, les gendarmes, les policiers, etc.
Le 20 mars :
A Oran l’OAS règne et multiplie – depuis des jours déjà – fusillades, ratonnades et hold-up sous les ordres de Jouhaud et de ses adjoints.
Une édition spéciale OAS est tirée à « l’Echo d’Oran » et diffusée à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires Des commandos OAS, en uniforme, parcourent la ville et un affrontement avec l’armée fait 10 morts et 16 blessés.
A Alger Un commando « Delta » de l’OAS assassine, dans la cellule du commissariat de police d’Hussein-Dey où ils sont détenus, 4 algériens arrêtés, tandis que d’autres ultras lâchés en ville « ratonnent » dans les quartiers européens qu’ils veulent interdire complètement aux Algériens.
- Un détachement OAS tire au mortier sur l’un des endroits des plus populeux d’Alger, la place du gouvernement au bas de la Casbah. Bilan : 24 morts et 60 blessés, tous algériens.
Le 22 mars à Oran l’OAS s’empare de tout l’argent liquide de la Banque d’Algérie située Bd Galliéni – Butin : 2 milliards 200 millions de francs de l’époque !
Nuit du 22 au 23 mars, Alger
Les commandos « Z » de l’OAS s’installent à Bab-el-Oued. Au matin, une patrouille d’appelés du contingent tombe dans leur embuscade : bilan, 3 morts et 3 blessés graves.
Les gendarmes mobiles bouclent le quartier. L’OAS tire des balcons, des terrasses, transformant les rues en terrain de guérilla. Malgré l’appui de l’aviation, l’OAS tire à la mitrailleuse sur les gendarmes. Bilan : 15 morts, 70 blessés.
Bab-el-Oued est alors bouclée, coupée d’Alger et fouillée durement de fond en comble.
Briser le blocus de Bab-el- oued telle est sa dernière chance, estime l’OAS, pour réussir à Alger, et faire oublier aux « pieds noirs » l’échec de la bataille de Bab-el-Oued et l’arrestation de Jouhaud à Oran par le général Katz. et désarmer l’armée en lui opposant une masse de civils désarmés, pour recréer au centre d’Alger une zone insurrectionnelle.
- Le Préfet de police d’Alger, Vitalis Cros, interdit la manifestation, fait diffuser toutes les demi-heures un communiqué, tandis que des voitures haut-parleurs militaires sillonnent la ville pendant toute la matinée, répétant inlassablement – tout au long des rues – la « mise en garde officielle » qui avertit que « les forces du maintien de l’ordre les dispenseront (les manifestations), LE CAS ECHEANT, AVEC LA FERMETE NECESSAIRE ».
Le 26 mars à Alger
Un cortège de 3000 à 4000 européens, descendus du plateau des Glières (au centre d’Alger), se dirige vers Bab-el-Oued pour « affirmer leur solidarité avec le quartier martyr ».
Vous n’êtes pas obligés
de lire ce qui suit…
comme d'habitude l'unc
et ménard
réécrivent honteusement
l'histoire de la guerre
d'algérie
ARTICLE DE L’unc (union nationale des combattants) amie des nostalgériques extrémistes :
BÉZIERS 26 MARS 2021.Discours de M. Robert MÉNARD, Maire de Béziers
Béziers.... ville de France où une cérémonie a eu lieu en souvenir du MASSACRE du 26 mars 1962 à Alger
ÉTAIENT PRÉSENTS AUX CÔTÉS DE MONSIEUR ROBERT MENARD MAIRE DE BÉZIERS , MADAME EMMANUELLE MENARD DÉPUTÉ DE L'HÉRAULT, POUR RENDRE HOMMAGE AUX INNOCENTES VICTIMES ASSASSINÉES LE 26 MARS 1962 À ALGER !
Bravo Mr Ménard !
Monsieur MACRON A T-IL HONORE CE JOUR COMME IL A HONORE LAMENTABLEMENT L'AVOCAT ALGERIEN TUEUR AUX MAINS PLEINES DE SANG FRANCAIS... HONTE A LA FRANCE
> UNE TACHE INEFFAÇABLE SUR L'HONNEUR DE LA FRANCE GAULLISTE.
> Fusillade du 26 mars 1962, rue d'Isly, le crime gaulliste !
Discours de Robert Ménard, Maire de Béziers ce 26 mars 2021.
> Madame, Monsieur,
> Mes amis, mes chers amis,
> Elle a changé de nom. Elle a disparu. La rue d’Isly n’existe plus, rayée de la carte. Et avec elle, le passé a été jeté dans un puits sans fond, la tête la première.
> C’est que son ancien nom interpelle encore. Les anciens, nos anciens mais pas seulement eux. C’est que la rue d'Isly est inscrite en lettres de sang dans le livre de l'histoire de France, une histoire parfois passée sous silence, censurée, interdite.
> Aussi, je vous propose d’ouvrir, une fois encore, ce livre cruel et de nous arrêter à la page du 26 mars 1962.
> Ce jour-là, dans une Algérie encore française pour quelques mois, des milliers de Pieds noirs excédés, bouleversés par leur abandon programmé, manifestent dans cette rue algéroise. Ils n'en peuvent plus du mépris du gouvernement. Ils n'en peuvent plus de la lâcheté de leurs dirigeants, des renoncements, des trahisons...
> Ils crient, ils s’interpellent, ils chantent, ils gueulent. Mais ils ne sont pas armés. Il y a de nombreuses femmes, des adolescents, des enfants qui accompagnent leurs pères, leurs frères, leurs maris. Une foule qui dit sa révolte, son dégoût devant la terrible décision de Paris : l'Algérie, cette belle Algérie qu'ils ont construite de leurs mains, qu'ils ont irriguée, qu'ils ont nourrie, le pays qu'ils ont créé, en en faisant la petite sœur de leur Patrie, cette Algérie va être livrée aux tortionnaires du FLN !
> Comment ne pas comprendre cette foule de Français en colère, cette foule désespérée, cette foule prise à la gorge ?
> En face, il y a l’État, l’État parisien, l’État aveugle, l’État froid, l’État sans âme, représenté par un barrage de mitrailleuses. Mais qui peut penser un instant que nos soldats vont tirer sur leurs compatriotes ? Ce n'est pas possible ! Les familles algéroises ne l’imaginent même pas ! Ne peuvent pas le concevoir ! On est entre Français, entre nous !
> Et pourtant ! Et pourtant… Un grand, un sourd crépitement pulvérise les premiers visages, explose les mains, les jambes, les yeux. Une mère tombe, un grand-père est fauché, le corps d’une gamine éclate contre un mur. Les soldats français ont tiré sur les civils français ! C’est la panique, la panique totale !
> Je vous le dis aujourd'hui et j’en ai honte : ce 26 mars 1962, rue d'Isly, la France s'est déshonorée. 80 morts. 200 blessés. Des gens simples, des sans-grade, des innocents. Un massacre, un massacre inoubliable, inexcusable.
> À Béziers, dans notre ville où tant de Pieds noirs ont trouvé refuge, nous n’oublions pas, nous n’oublierons pas ce jour terrible. Parce que c’est notre devoir. Parce que nous le leur devons. Parce que les morts ne meurent vraiment que lorsqu'on les oublie.
> Alors, cette année encore, je prends l’engagement de nous retrouver, l’an prochain, ici même, pour dire notre peine, notre douleur, pour dire notre compassion aux familles meurtries, pour dire notre révolte, pour dire que la rue d’Isly est dans nos mémoires et qu’elle y restera, à jamais.
> Rue d’Isly, des hommes, des femmes, des enfants ont été fauchés, blessés, tués pour avoir simplement dit leur peur de perdre leurs racines, leur pays et, avec lui, une partie de leur histoire. Avec vous, je les pleure aujourd’hui.
Ils étaient des nôtres.
SOURCE : https://www.acbiviers-unc-dauphine.com/