Quand le coronavirus permet de détecter Macron positif au virus populiste... l'hypocrite a parlé...
Macron à la recherche de l'antivirus
Le coronavirus ne fait pas malheureusement que des malades : il produit aussi des miraculés. Le président de la République est l'un de ceux-ci.
Ainsi le président ose dire avec aplomb, mais hypocrisie, à la face des Français :
« La santé n'a pas de prix. Le gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance, pour prendre en charge les malades, pour sauver des vies, quoi qu'il en coûte », a assuré avec aplomb le président.
Et le chef d'Etat d'évoquer la santé gratuite en « dehors des lois du marché »
«Ce que révèle d’ores et déjà cette pandémie, c'est que la santé gratuite, sans condition de revenus, de parcours ou de profession, notre Etat-providence, ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe », a-t-il déclaré selon RT France, citant les paroles d'Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée du 12 mars.
Rappelons-nous : tout au long de son mandat - cela fera bientôt trois ans - le président de la République et ses complices tant au gouvernement qu'au niveau des directions d'établissements, répondant toujours niet aux demandes du personnel soignant : pas de lits supplémentaires, ni d'embauches, pas la moindre augmentation des maigres salaires d'un personnel exténué, "à l'os" comme on dit. Et combien d'établissements de soins rayés de la carte d'un coup de plume, maternités, hôpitaux de proximité, services de pointe : il fallait subir les coupes budgétaires et la loi du marché.
Le personnel en révolte, leurs syndicats mobilisés ont eu beau montrer les dents, faire la grève en travaillant, frapper de leurs talons le goudron de nos cités, rien n'y a fait.
Les factionnaires d'état en fonction d'autorité répondaient : " Il faut faire des économies, toujours plus d'économie...L'état ne peut pas tout faire !".
Et c'est vrai : les gouvernements successifs, ont préféré réserver une large part du budget au profit des patrons. Ce cadeau s'appelle le CICE soit-disant pour que ceux-ci embauchent. Ce qu'ils n'ont pas fait. En 2019, le coût cumulé de ce pactol est chiffré à plus de 100 milliards d'euros. (Selon Wikipédia, le CICE représente un coût pour les finances publiques. Ce coût est évalué à 11,3 milliards d'euros en 2013, à 19 milliards d'euros en 2015 et estimé à 21 milliards d'euros en 2018. En 2019, le cout cumulé est de plus de 100 milliards d'euros).
Donc, l'argent, il y en a !
Mais pas pour les infirmières, pas plus que pour les enseignants.
Ce choix de classe fait par Macron est logique : porté au pouvoir par les puissances d'argent pour imposer le transfert au bénéfice de celles-ci les biens et les fonds publics, il ne peut (ni ne veut) satisfaire les revendications de la population. Celle-ci n'est qu'une main d'oeuvre utile à créer du profit aux détenteurs de capitaux.
Croyez-vous vraiment que le coronavirus a changé Macron, au-delà des paroles de circonstance ? Non, bien sûr, et vous le prouverez dimanche dans les urnes à l'encontre de ses amis fidèles ou déguisés.
Dimanche allons voter pour virer les candidats LREM sans en oublier un seul, transformons « La République en Marche » en « La Raclée en Marche ».