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Sophie Binet : « Face à l’extrême droite " Il est minuit moins le quart »

Après ma sale guerre d’Algérie dont je m’en suis pas mal sorti puisque je n’ai pas de sang sur les mains, puisque je ne me suis jamais servi d’une arme individuelle, puisqu’aucun ami Algérien n’a été tué par ma faute. Après ma sale guerre d’indépendance de l’Algérie, j’ai passé 40 années de ma vie professionnelle en tant que délégué syndical de la FILPAC CGT au sein du quotidien régional «  Le Journal de Saône-et-Loire» appelé à son origine « Le Courrier de Saône-et-Loire » c’est pourquoi, c’est avec fierté, que je vous propose cet article et cette vidéo.

Michel Dandelot

Sophie Binet : « Face à l’extrême droite

" Il est minuit moins le quart »

Sophie Binet : « Face à l’extrême droite " Il est minuit moins le quart »

« Il est minuit moins le quart. L’extrême droite ne cesse de gagner du terrain » : dans « À l’air libre », la secrétaire générale de la CGT lance aux forces de gauche un appel au sursaut unitaire.

Élue il y a un peu plus d’une année, le 31 mars 2023, à la tête de la CGT, Sophie Binet s’adresse, au nom d’un syndicalisme unitaire, aux forces de gauche pour qu’elles sortent de leurs divisions. « Pour nous, à la CGT, l’unité, c’est identitaire. L’extrême droite arrive toujours au pouvoir quand la gauche est divisée », explique-t-elle en convoquant le souvenir du Conseil national de la Résistance (CNR), dont elle vient de préfacer une réédition de son programme « Les Jours heureux », adopté à l’unanimité dans la clandestinité en 1944.

« On a l’impression, explique-t-elle, d’avoir en face de nous une série d’épiciers qui sont chacun sur leurs petits intérêts de boutique et qui ne se rendent pas compte de la gravité de la situation. On est dans un moment où l’extrême droite est en train d’arriver au pouvoir dans de plus en plus de pays du monde. » Par contraste, elle met en avant l’apprentissage syndical de la solidarité et de l’union, qui se construit dans l’expérience des luttes et des résistances.

Une émission présentée par Edwy Plenel. 

 

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C
J'ai visionné la vidéo. Je suis d'accord avec Sophie Binet quand elle dresse un état des lieux de la situation. Je souscris à l'importance qu'a le mouvement syndical pour y faire face. J'approuve son jugement sur le bilan de la gauche plurielle conduite sous l'autorité de Lionel Jospin qui a conduite au 21 avril 2002 avec l'arrivée de Le Pen au deuxième tour de l'élection présidentielle.<br /> Ceci étant il faut dégager une perspective politique pour résoudre la crise dans laquelle nous sommes engluées. Une crise qui génère la montée de l'extrême droite. Et on ne sortira pas de cette crise sans une rupture franche et décisive avec un système à bout de souffle.<br /> Et je considère que le syndicalisme est insuffisant à dégager le programme politique qui est nécessaire même si je conçois qua sa contribution est nécessaire à sa gestation et à son succès.<br /> La division est certes exploitée par le capitalisme qui accepte sans sourciller de partager la gestion de notre société avec une forme de fascisme. Mais on ne dépassera cette situation qu'à la condition d'avoir une conscience claire de ce qui est en jeu et que sont les limités historiques auxquelles se heurte le capitalisme
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