- Dérapage dans les propos de Macron envers l’Algérie.
- Hommage rendu aux descendants de l’OAS le 26 mars 2021.
- Refus de se faire représenter à la commémoration de la stèle rendant hommage aux victimes de l’OAS ce 6 octobre.
Tout cela pour gagner des voix à l’élection présidentielle !!! Hypocrisie, honte, mensonges...
Michel Dandelot
Violente attaque du président français
contre les responsables algériens
L’inacceptable !
Obnubilé par l’élection d’avril, Macron s’autorise de se poser des questions, toute honte bue, sur l’existence de la Nation algérienne pour justifier l’amnésie mémorielle de la France officielle. Il s’agit là d’une digression impardonnable, qui n’a jamais été commise par aucun président français.
Le président Macron avec des descendants d’acteurs
de la guerre de Libération nationale
En recevant, jeudi dernier, des descendants d'acteurs de la guerre de libération nationale, de tous les bords, le président français, faisant une opération de Com pour sa campagne électorale, est allé très loin dans ses propos. Emmanuel Macron qui entendait échanger «librement» sur la mémoire partagée entre la France et l'Algérie avec des jeunes triés sur le volet, voulant s'inscrire dans le débat actuel en France, s'est laissé emporter -volontairement- par un nationalisme exaspéré. À 6 mois de la présidentielle française, le langage adopté par le «président-candidat» annonce le retour du vieux cliché usité dans les anciennes campagnes électorales françaises portant sur la guerre d'indépendance de l'Algérie, l'immigration et le terrorisme.
Cheval de bataille de Zemmour et Le Pen, ces thèmes vendeurs viennent d'être adoptés par Macron qui semble vouloir à tout prix remporter les enchères. Sinon, comment expliquer sa dure déclaration vis- à-vis de la classe dirigeante en Algérie qu'il accuse de vivre de la «rente mémorielle»? «Je ne parle pas de la société algérienne dans ses profondeurs, mais du système politicomilitaire qui s'est construit sur cette rente mémorielle», a répondu Macron à une jeune Algérienne qui assurait au président français que la jeunesse en Algérie n'avait pas de «haine» envers la France. Cela rappelle les déclarations de Bernard Kouchner qui avait affirmé que les relations algéro-françaises ne pourront être normales tant que la génération de l'indépendance sera encore au pouvoir en Algérie, mais en beaucoup plus graves.
Macron va même dire, en revenant sur sa décision de durcir drastiquement l'octroi de visas «il n'y aura pas d'impact sur ce qu'on évoque. On va s'attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l'habitude de demander des visas facilement». Il s'agit là de propos jamais entendus à ce niveau de responsabilité. Obnubilé par l'élection d'avril, Macron ne semble pas mesurer la gravité de ses déclarations. Les yeux bandés, il tentera de mettre de l'eau dans son vin en affirmant avoir «un bon dialogue avec le président Tebboune», mais enivré, vraisemblablement par les idées de Zemmour, il a raté son coup puisqu'il rajoutera juste après «mais je vois qu'il (le président Tebboune, ndlr) est pris dans un système qui est très dur». Un système «fatigué» et «fragilisé» par le Hirak, dira Macron dont le message latent est clair.
Pas besoin de le décoder. Le président français semble dire qu'il n'a rien contre le peuple pris en otage, mais tout contre le système. Il essaye ainsi de porter l'habit du hirakiste algérien pour gagner la sympathie de la diaspora, convaincu de son adhésion totale au mouvement de protestation.
Un bon paquet de voix qui lui permettront de garder son costume présidentiel pour les 5 prochaines années. Macron qui travaille sur sa réélection en chevauchant sur la vague de l'extrême droite, s'est attaqué aussi à l'Histoire de l'Algérie soutenant que l'«histoire officielle totalement réécrite ne s'appuie pas sur des vérités, mais sur un discours qui, il faut bien le dire, repose sur une haine de la France». Il dira que «la nation algérienne post1962 s'est construite sur une rente mémorielle», assurant qu'à l'origine de la «désinformation» et de la «propagande», il y a les Turcs qui «réécrivent complètement l'histoire». Il va même jusqu'à mettre en doute l'existence d'une nation Algérie en disant que «la construction de l'Algérie comme nation est un phénomène à regarder.
Estce qu'il y avait une nation algérienne avant la colonisation française? Ça, c'est la question. Il y avait de précédentes colonisations. Moi, je suis fasciné de voir la capacité qu'a la Turquie à faire totalement oublier le rôle qu'elle a joué en Algérie et la domination qu'elle a exercée. Et d'expliquer qu'on est les seuls colonisateurs, c'est génial. Les Algériens y croient». En voulant tirer le tapis sous les pieds de ses concurrents de l'extrême droite, Macron ne se gêne pas pour brouter dans leurs prés. Il a commencé par rendre hommage aux harkis avant d'annoncer, sans préalables, la réduction de l'octroi des visas et a fini par une déclaration qui vaut un casus belli.
Si on rappelle que la colonisation française était pour Macron «un crime contre l'Humanité» en 2017, on voit bien que l'homme a tourné casaque. Souffre-t-il de la maladie d'Alzheimer? Ses électeurs peuvent-ils le croire, aujourd'hui qu'il se dédit? Un président qui se veut crédible peut-il changer de cap? On ne gagne pas une élection en cachant la vérité à son peuple et Macron tente d'effacer d'un revers de la main les 132 ans de crimes, enfumades et massacres commis par la France coloniale. Il s'autorise même de se poser des questions, toute honte bue, sur l'existence de la Nation algérienne pour justifier l'amnésie mémorielle de la France officielle. Il s'agit là d'une digression impardonnable qui n'a jamais été commise par aucun président français. Mais on voit bien que le président français rêve de voir l'insoumise Algérie s'aligner sur l'Occident.
Pure illusion de Macron que de pouvoir installer à la tête du pays, un régime de Béni oui-oui ou est-il juste nostalgique de l'époque de Jacques Foccart, le gaulliste historique, homme de l'ombre qui a oeuvré à pérenniser la présence de la France en Afrique, par tous les moyens dont disposent ceux qui ne s'embarrassent pas de légalité! La surprenante sortie de route du président de «La République en marche» qui avait multiplié les gestes en faveur d'un apaisement sur la question mémorielle, confirme que ce denier ne vient pas seulement de trébucher mais que son aveuglement l'a complètement égaré.
SOURCE : https://www.lexpressiondz.com/nationale/l-inacceptable-349026
Passez directement à la 5e minute de la vidéo, le début ne concerne pas cet article
Ils ont osé… Ils ont occulté l’OAS !!!
Aucun président de la République avant M. Macron avaient osé envoyer (son, sa ministre) en l'occurrence pour le 26 mars 2021 la Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants Geneviève Darrieussecq participer à la Commémoration de la fusillade de la rue d’Isly du 26 mars 1962 au mémorial du Quai Branly, c’est une honte !!!
Auprès de Geneviève Darrieussecq et Arnaud Ngatcha, Hugues Renson commémorait le 26 mars dernier la fusillade de la rue d’Isly.
SOURCE : https://huguesrenson.fr/commemoration-de-la-fusillade-de-la-rue-disly-au-memorial-du-quai-branly/
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Chaque année, le 26 mars, des groupuscules extrémistes organisent des commémorations pour les victimes de la fusillade rue d'Isly à Alger qui ne sont pas « Mortes pour la France », mais tombées pour soutenir l’OAS qui les a manipulées et les noms de ces victimes n’auraient jamais dû avoir leur place au Mémorial National du Quai Branly à Paris, qui devait demeurer le lieu d’hommage aux militaires français « Morts pour la France » durant la guerre d’Algérie et les combats en Tunisie et au Maroc, sans oublier les victimes des jusqu’au-boutistes de l’Algérie française agissant au sein des commandos de la mort de l’OAS : c’est-à-dire les civils, les représentants des forces de l’ordre, les magistrats, les fonctionnaires de l’éducation nationale restés fidèles à la République jusqu’au sacrifice de leur vie.
Offense présidentielle aux descendants
de victimes de l'OAS : la dernière !
----- Message transmis -----
De : anpromevo@noos.fr
Cc : cecile.renault@elysee.fr; stora.benjamin@wanadoo.fr
Envoyé : samedi 2 octobre 2021 - 22h40
Objet : Offense présidentielle aux descendants de victimes de l'OAS : la dernière !
- à l’attention de Monsieur Brice Blondel,
Préfet,
Chef de cabinet du Président de la République
Palais de l’Élysée
55, rue du Faubourg-Saint-Honoré
75008 Paris -
Chaville, 2 octobre 2021.
Monsieur le préfet,
Au moment même où je lisais la lettre que vous m’avez adressée hier, me parvenait une dépêche rendant compte de la réception à l’Elysée, jeudi (30 septembre), de « petits-enfants » de la guerre d’Algérie.
Parmi les invités, l’arrière-petit-fils d’un général en retraite ayant participé à l’installation d’un pouvoir insurrectionnel en Algérie le 21 avril 1961 et tenté de renverser la République avant de devenir le chef suprême de l’organisation armée secrète, responsable notamment d’un attentat dans lequel le général de Gaulle et son épouse ont failli trouver la mort.
On s’attend désormais que Monsieur Emmanuel Macron reçoive au plus vite victimes survivantes et descendants de victimes de l’OAS faute de pouvoir aller à leur rencontre au cimetière du Père-Lachaise mercredi prochain.
Il apportera ainsi une contribution attendue à l’apaisement d’une blessure mémorielle cruellement ravivée au cours de ces six derniers mois.
Son geste s’inscrira par ailleurs dans le droit fil de ses déclarations intervenues dans le cadre d’hommages nationaux au colonel Arnaud Beltrame, à l’enseignant Samuel Paty, à la fonctionnaire de police Stéphanie Monfermé.
Je vous prie de bien vouloir accepter, Monsieur le préfet, l’expression de ma considération la meilleure.
Jean-François Gavoury
Président de l’Association nationale
pour la protection de la mémoire
des victimes de l’OAS (ANPROMEVO)