• 18 octobre 1999 : Reconnaître la guerre d’Algérie

     

    18 octobre 1999 : Reconnaître

    la guerre d’Algérie

    18 octobre 1999 : Reconnaître la guerre d’Algérie

    De 1954 à 1962, plusieurs centaines de milliers de soldats français combattent en Algérie. Près de 23 000 y trouveront la mort, plus de 60 000 y seront blessés et davantage encore en reviendront marqués à vie. Retour sur la date du 18 octobre 1999 marquant la reconnaissance officielle de la guerre d’Algérie part l’État français.

    18 octobre 1999 : Reconnaître la guerre d’Algérie

    " J'ai eu le plaisir de participer à ce film diffusé hier, lors de la cérémonie nationale d'hommage aux anciens combattants aux Invalides. 18 octobre 1999 - 18 octobre 2022. Bon visionnage ! "

     

     

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  • Commentaires

    3
    Gavoury J-F
    Lundi 24 Octobre 2022 à 22:12
    La loi du 18 octobre 1999 n'a-t-elle pas consacré le fait que la France était dès l'origine entrée en guerre contre elle-même ? Si tel est le cas, quelle est la valeur d'une unanimité politque fondée sur un tel anachronisme ?
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    Lambour Jacques
    Lundi 24 Octobre 2022 à 16:25

    Jusque récemment j'étais hostile à ce 18 octobre, cela était-il une tentative de plus pour torpiller le 19 Mars ? Car je suis comme beaucoup d'anciens appelés en Algérie très attaché au 19 mars. Non pas à cause de la quille comme le caricaturent les certains, mais à cause du cesser le feu. Car même ci celui-ci n'a pas été immédiat et sans chercher à en décortiquer les responsabilités, tous doivent admettre qu'ils sont la conséquence visible des accords d’Évian. Accords qui s'ils ne sont pas tout à fait la fin, sont bien le début de l'inévitable fin de la guerre d'Algérie. Le 19 mars indique clairement que pour éviter cette date, douloureuse pour certains j'en convient, il aurait fallu négocier la décolonisation, au minium, dès la fin de la guerre de 39/45. Hors les plus hostile à cette date sont les mêmes, où les héritiers, de ceux qui emprisonnèrent les Messali Hadj ou autres partisans des solutions négociées. En clair le 19 mars indique une fin qu'il aurait été plus judicieux et plus intelligent d'avancer, et même, je le dis avec une pointe d'humour, de placer cette fin au début de la guerre, qui évidemment alors n'aurait jamais existée.

    Récemment j'ai pris conscience que contrairement à la date du 5 décembre, qui ne rimait à rien, pour commémorer les victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie, la date 18 Décembre n'est pas neutre, loin sans faut .

    Ce 18 octobre est la date de la reconnaissance, tardive mais reconnaissance tout de même, que "les évènements", "la pacification" et autres mots du même acabit désignait alors une réalité vécue par tous, et incontestable: C'était une GUERRE. la guerre d'Algérie.

    Toutes les guerres se rapportent à une situation dans l'espace et dans le temps : Guerre de conquête, guerre des religions, guerre de libération, etc... Hors celle-ci a un nom, c'est une guerre de la décolonisation.

    Dix-huit  octobre, enfin on dira guerre d'Algérie.

    Guerre d'Algérie, donc guerre de la décolonisation, inutile d'en dire plus, de part son intitulé, elle indique bien que c'était pour nous, les colonisateurs, heureusement et inévitablement, un guerre perdue d'avance.

    Est-ce que tous les partisans de cette date en ont conscience, je n’en sais rien, mais cela est une autre histoire.

    JL

     

     

     

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    Cros Jacques
    Lundi 24 Octobre 2022 à 11:53

    Même si les événements d'Algérie n'étaient pas appelés "guerre" c'est bien ainsi qu'était qualifié ce que vivaient les acteurs du conflit et parmi eux les appelés du contingent.

    La reconnaissance par le Parlement que c'est bien une guerre qu'a menée la France de 1954 à 1962 n'a pas été une révolution dans les consciences. D'autant qu'est restée occultée sa nature. Il s'agissait de perpétuer le système colonial ce qui était visiblement à contresens de l'histoire. Cette obstination dans une fiction, celle de l'Algérie française a occasionné bien des souffrances parfaitement inutiles et plus du côté algérien que du côté français.

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