• «Effroyable» Après France-Maroc, la mort d’Aymen endeuille un quartier populaire de Montpellier

     

    «Effroyable»

    Après France-Maroc, la mort d’Aymen

    endeuille un quartier populaire

    de Montpellier

    «Effroyable»  Après France-Maroc, la mort d’Aymen endeuille un quartier populaire de  Montpellier

    Photo en provenance du site de Jacques CROS

    Aymen, la victime de La Paillade

    http://cessenon.centerblog.net/6575660-Agitation-de-l-extreme-droite-apres-le-match-France-Maroc#i 

     

    Un adolescent de 14 ans est mort mercredi soir, pendant les célébrations après la demi-finale de la Coupe du monde de football, percuté par une voiture dans le quartier de la Paillade. La police cherche le conducteur, qui a pris la fuite. Les circonstances du drame restent à éclaircir.

    Le drame a endeuillé les célébrations pour la qualification de la France en finale de la Coupe du monde. Aymen, 14 ans, est mort mercredi soir, juste après un violent accident qui a suivi le match France-Maroc, dans le quartier populaire de la Paillade, à Montpellier. L’adolescent est sorti dans la rue avec un groupe d’amis, se mêlant à la foule. D’après les vidéos publiées par des témoins sur les réseaux sociaux, le drame s’est produit à proximité de la voie de tramway longée par deux routes, avenue de Barcelone. Alors qu’ils croisent une file de véhicules à l’arrêt, l’un des jeunes du groupe arrache un drapeau bleu blanc rouge accroché à une voiture blanche. Le conducteur démarre aussitôt en trombe, sortant de la file et fonçant brusquement sur les jeunes.

    Il percute alors un membre du groupe, qui bascule sur le capot et retombe plus loin sur la voie, mais se relève vite, tandis que tout le groupe recule, effrayé. Poursuivant son embardée, le conducteur traverse la voie de tramway pour faire demi-tour sur une voie parallèle. Au passage, il renverse Aymen, prend la fuite et laisse l’adolescent étendu au sol, grièvement blessé. Prise en charge par les secours et transférée à l’hôpital, la victime décède peu de temps après.

    «Généreux et très gentil»

    «La famille est sous le choc», témoigne un dirigeant du club de football ASC-Paillade-Mercure, lui-même très affecté. «C’est dramatique ! J’ai pas de mots.» Comme beaucoup d’habitants du quartier, effarés par le drame, il connaît le père du jeune garçon, patron d’un commerce du quartier. Les messages de condoléances affluent.

    Au collège des Escholiers où était scolarisé l’adolescent de 4e, décrit comme «un élève un peu turbulent, mais généreux, très gentil», par son professeur d’anglais, cité par l’AFP, une cellule d’écoute a été mise en place pour soutenir les élèves et le personnel, selon le rectorat de l’académie de Montpellier, et une équipe mobile académique de sécurité monte la garde devant le collège, où un hommage doit avoir lieu vendredi matin.

    Très éprouvée, la famille, d’origine maghrébine, a demandé au maire de Montpellier, Michaël Delafosse, venu «lui présenter ses condoléances et lui apporter son soutien», de diffuser publiquement un message d’apaisement. Elle dit l’«épreuve effroyable», sa «reconnaissance» pour les «innombrables messages» reçus, et appelle «au plus grand calme» : «Nous exprimons notre confiance dans les institutions de la République, police et justice, pour que l’auteur des faits soit interpellé et jugé.»

    «Après un match, ce devrait être la joie…»

    Le conducteur de la voiture a-t-il paniqué ? A-t-il voulu bousculer les jeunes ? Impossible de le savoir en visionnant les vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Rien de menaçant dans l’attitude des jeunes, mis à part le drapeau arraché. La voiture a été abandonnée peu de temps après l’accident, non loin du lieu où celui-ci s’est produit. Le parquet de Montpellier a ouvert une «enquête du chef de coups mortels aggravés en l’espèce avec arme (le véhicule)», confiée à la sûreté départementale, qui était toujours jeudi à la recherche du conducteur enfui.

    Selon différentes sources contactées par Libération, le conducteur serait un membre de la communauté gitane de Montpellier. Tout le monde craint de raviver les tensions passées. «Il y a tellement de choses qui nous rassemblent», souligne une figure de la communauté sous le sceau de l’anonymat. De toute part, c’est le même sentiment de désolation. «Après un match de football, ce devrait être la joie, le bonheur…» déplore Mustapha Nassiri, qui habite à la Paillade et préside un club de football où jouent des jeunes des quartiers populaires de Montpellier. «Je suis Français d’origine marocaine, mon cœur balançait des deux côtés, peu importe qui gagnait : si la France se qualifiait, j’étais heureux, si le Maroc se qualifiait, j’étais content aussi. Quel dommage que tout cela soit gâché.»

    SOURCE : Après France-Maroc, la mort d’Aymen endeuille un quartier populaire de Montpellier – Libération (liberation.fr) 

     

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