• Revue de presse

     

    Jean-François Drillien, Président

     de la FNACA Chalon-sur-Saône, dénonce

    le comportement de Gilles Platret 

     

    Jean-François Drillien évoque le "mépris" envers "tous les anciens combattants de la FNACA". 

    L'AFFRONT DE TROP 

    Ce 19 mars, jour du 60ème anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie, le maire de Chalon-sur-Saône a dévoilé son vrai visage.

    Non seulement il a méprisé ouvertement tous les Anciens Combattants de la FNACA en supprimant la lecture du message traditionnel qui devait être lu devant l'assistance à cette occasion. Message de Paix et de réconciliation qu'il s'est refusé à entendre. (Message communiqué ci-après)  

    Mais encore, il a montré son manque de considération, pour ne pas dire plus, envers tous les présents qui étaient venus à la cérémonie commémorative de la journée nationale du Souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. En effet, sans explications ni excuses, le vin d'honneur précédemment annoncé sur son invitation, a purement été supprimé. Il est de coutume  à cette occasion de féliciter les décorés et de remercier les porte-drapeaux. C'est une tradition républicaine respectées dans toutes les villes et villages de France. M. le maire si prompt à prendre la parole en toutes occasions, avec la facilité qu'on lui connaît, s'est abstenu ce jour-là. Par ce mutisme volontaire, il a montré au grand jour le peu de cas qu'il faisait d'une certaine catégorie d'Anciens combattants. Cette discrimination n'est pas pas à son honneur. 

    Jean-François Drillien

     

    LE MESSAGE POUR LE 19 MARS 2022 QUE LE MAIRE DE CHALON-SUR-SAÔNE A REFUSé la lecture

    Il y a 60 ans, le lundi 19 mars 1962, le cessez-le-feu, ordonné en Algérie par le gouvernement français, mettait fin officiellement à 10 années d'une guerre indicible particulièrement sanglante en Afrique du Nord, plusieurs dizaines de milliers de Français et d'Algériens , ayant trouvé une mort tragique.

    Les hommes, les femmes et les enfants confrontés à ces années douloureuses en portent à jamais les stigmates et les déchirures.

    Ce cessez-le-feu se voulait l'avènement d'un printemps de paix, une volonté massivement exprimée par le peuple français, lors du référendum organisé le 8 avril 1962 par le Président de la République, le général de Gaulle.

    Un Oui d'espérance, à la réconciliation entre 2 communautés ayant tissé des liens séculaires et que l'activisme s'évertuait à séparer par la violence.

    Un oui à la raison, qui ouvrait la voie à une Algérie indépendante, étroitement liée à la France, les 2 peuples étant appelés à marcher ensemble sur la route de la civilisation.

    Soldats de la République, du contingent ou d'active et des forces supplétives, ils ont défendu ses valeurs. Et, c'est notre fierté d'avoir su organiser, dès 1964, la 1ère cérémonie commémorative de la guerre d'Algérie, afin que la France perpétue le souvenir de ses enfants morts sous les plis de son drapeau.

    Le 19 mars 1962 est à jamais gravé dans nos mémoires , celles des familles durement éprouvées, pour lesquelles les souffrances restent vives, celles de toutes les personnes attachées aux valeurs d'humanisme.

    Les nombreux lieux de mémoire, perpétuant cette date, évitent de falsifier l'histoire de cette période troublée.

    En ce jour du 60ème anniversaire de cette seule et incontournable date historique, pour ce rendez-vous annuel de la mémoire meurtrie de toute une génération, notre présence traduit notre fidélité à ceux que nous avons connus et aimés.

    Dans nos villes et villages, nous nous recueillons avec émotion pour le respect du sacrifice consenti par nos camarades tombés à l'épreuve du feu en Algérie, Maroc et Tunisie, pour l'honneur des survivants.

    Loin des polémiques et des passions, celles et ceux qui ont servi dans l'honneur, invitent chaque citoyen à s'associer à cette commémoration inscrite dans la tradition républicaine.

    C'est un devoir pour panser les plaies, resserrer le tissu national, préserver l'avenir.

    L'année 2022, 60ème anniversaire du cessez-le-feu, nous ouvre de nouveaux espaces de rencontre avec les jeunes, souvent privés de repères culturels, et vulnérables à la démagogie. Les enfants de France et d'Algérie ont un droit semblable à la vérité de leur Histoire ; les chemins de la mémoire pouvant être variés, différents et complémentaires.

    Quand de sombres nuages s'amoncellent sur l'humanité, affirmons notre volonté d'imposer le silence des armes. Bâtissons un espace de paix et de réconciliation ouvert à tous, un monde de liberté et de fraternité.


    Vive la République,

    Vive la France.

    Revue de presse

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    Merci de lire cet article d'Info-Chalon

     

    https://www.info-chalon.com/articles/2022/03/21/68283/la-police-municipale-envoyee-au-domicile-d-un-president-d-association-de-chalon-pour-exiger-des-excuses?fbclid=IwAR0i2y72r3b9ivYNoKZoqc7dDuSvjOLXu-Q3gCK1hn4hUvlaURaRr0W5xj4

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    Alors qui est donc ce méprisant individu

     qui se nomme Gilles Platret ?

    Tentation Zemmour : le maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, aurait été recadré par Les Républicains.

    Malgré des rumeurs insistantes, Gilles Platret, maire Les Républicains de Chalon-sur-Saône, n’a toujours pas basculé dans le camp Zemmour. Toutefois, l’élu continue de jour en jour à se marginaliser au sein de son camp. À tel point que les instances parisiennes de LR auraient décidé de lui remonter les bretelles


     Mais c'est pas tout, il y a aussi cette autre affaire :

     

    Chalon-sur-Saône : le conseil d'Etat rejette définitivement l'arrêté de Gilles Platret sur les menus de substitution

    La décision est tombée ce vendredi 11 décembre. Le Conseil d'Etat rejette l'arrêté du maire (LR) de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret pris en 2015. Il visait à interdire la possibilité pour les cantines scolaires de proposer des menus de substitution au porc.

    Histoires des provocateurs islamophobes : à Béziers il y a Ménard, à Chalon-sur-Saône il y a Gilles Platret

    Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône, lors d'un conseil municipal. • © MaxPPP

    Dans une décision rendue publique ce vendredi, le conseil d'Etat retoque l'arrêté du maire (Les Républicains) de Chalon-sur-Saône, également tête de liste pour les prochaines élections régionales en Bourgogne Franche-Comté sur les menus de substitution au porc dans les cantines.

    En septembre 2015, Gilles Platret et le conseil municipal de Chalon-sur-Saône avaient pris un arrêté municipal modifiant le règlement intérieur des cantines scolaires. Le but était alors de ne plus proposer qu'un seul type de repas aux élèves des restaurants scolaires, et d'interdire les menus de substitution au porc. Le motif invoqué était alors que « le principe de laïcité interdit la prise en considération de prescriptions d’ordre religieux dans le fonctionnement d’un service public ». 

    Troisième annulation confirmée par la justice

    Plusieurs particuliers et la ligue de défense judiciaire des musulmans avaient attaqué la décision. D'abord annulé par le tribunal administratif de Dijon, la décision avait été confirmée par la cour administrative d'appel de Lyon en 2018. La commune de Chalon-sur-Saône s'était pourvue en cassation devant le Conseil d'Etat. Elle a été une troisième fois déboutée. 

    Pour justifier sa décision, l'institution développe. "Le Conseil d’État juge tout d’abord qu’il n’existe aucune obligation pour les collectivités territoriales gestionnaires d’un service public de restauration scolaire de distribuer aux élèves des repas différenciés leur permettant de ne pas consommer des aliments proscrits par leurs convictions religieuses. (...) Il juge en revanche que ni les principes de laïcité et de neutralité du service public, ni le principe d’égalité des usagers devant le service public n’interdisent aux collectivités de proposer des menus de substitution."

    Par ailleurs, l'institution enfonce le clou. "Lorsque les collectivités qui ont fait le choix d’assurer le service public de la restauration scolaire définissent ou redéfinissent les règles d’organisation de ce service public, il leur appartient de prendre en compte l’intérêt général qui s’attache à ce que tous les enfants puissent accéder à ce service public".

    SOURCE : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire/chalon-sur-saone/chalon-saone-conseil-etat-rejette-definitivement-arrete-gilles-platret-menus-substitution-1904730.html 

     

    À droite, la plaque mise en place par la Municipalité actuelle, à gauche, celle que l’association veut instaurer (Photo Anthony Maurin).

    C’est volontairement que les dates sont inversées. En effet, la rue autour de laquelle se sont rassemblés les militants de l’association Réagir pour Beaucaire est actuellement nommée « 5 juillet 1962 massacre d’Oran à nos morts. » Eux préfèrent l’ancien nom « 19 mars 1962 cessez-le-feu en Algérie » et ne semblent pas oublier qu’en ce 19 mars la France célèbre la journée nationale en mémoire des victimes de ce conflit.

    « Proposons que cette rue retrouve son nom originel de « Rue du 19 Mars 1962.Cessez le feu en Algérie. » Utilisons tous les moyens traditionnels ou plus modernes pour faire avancer cette revendication : tracts, pétitions, réseaux dits sociaux… Non, la Méditerranée, depuis la plus haute antiquité, n’est pas un obstacle, une frontière, des abysses où s’abîment les bateaux de réfugiés, mais un pont, un lien, un lieu où construire la solidarité et la fraternité dont l’Humanité a tant besoin, comme la paume d’une main ouverte à tous ! Demain, c’est le premier jour du Printemps, acceptons en l’augure, mais il ne sera que ce que nous en ferons ! Hâtons la venue du printemps des peuples, de la Paix et du partage ! »

    D’autres idées (Photo Anthony Maurin).

    Et les membre de l’association Réagir pour Beaucaire poursuivent leur explication. « Nous sommes ici pour rappeler le sens de cette journée du 19 mars, que le maire actuel de Beaucaire a voulu nier, à la fin de l’année 2015, en débaptisant la rue qui en portait le nom et sur le tracé de laquelle nous nous trouvons. Il nous paraît important de dénoncer, 60 ans après, la tentative haineuse de réécrire l’histoire en refusant de reconnaitre la légitimité des Accords d’Evian signés le 18 Mars 1962, qui organisaient la transition entre la fin des combats en Algérie et l’autodétermination du peuple algérien. 60 ans après, c’est la tentative jusqu’au boutiste de faire croire que le cessez-le-feu décrété le 19 mars n’est qu’une fiction et que, d’une certaine façon, la guerre entre nos deux nations se poursuit. 60 ans après, c’est la tentative négationniste d’ignorer la volonté commune de deux peuples de parvenir à la paix or ces accords d’Evian furent massivement ratifiés ici, en France, lors du referendum du 8 Avril suivant par plus de 90% des votants et 65 % des inscrits. 60 ans après, c’est la tentative de nier le droit d’un peuple, le peuple Algérien, à disposer de lui-même et à accéder à l’indépendance, adoptée là encore par referendum le 1º Juillet 1962. »

    (Photo Anthony Maurin). 

    Certes, le cessez le feu n’a pas marqué la fin des désastres de la guerre, tant de rancœurs, tant de frustrations, tant d’injustices accumulées en 130 ans de colonisation ont conduit à des exécutions sommaires, des règlements de compte injustifiés, des violences inexcusables, des déchirements insoutenables.

    (Photo Anthony Maurin).

    La guerre d’Algérie a vu un funeste cortège de 25 000 militaires tués dont 13 000 appelés (175 étaient Gardois, 3 Beaucairois), sans oublier les 400 000 victimes civiles. N’oublions pas non plus ceux qui en revinrent sains et saufs dans leur corps mais qui restèrent durablement blessés dans leur esprit, en particulier ces plus d’un 1,4 million d’appelés. Ils furent, 24 ou 30 mois, plongés dans cette tourmente qui leur tint lieu de jeunesse. Ces appelés auxquels il convient de rendre hommage pour avoir fait échouer le putsch des généraux, en Avril 1961, dont la réussite aurait prolongé la tragédie d’on ne sait combien d’années et d’on ne sait combien de victimes, au nombre desquelles notre démocratie !

    (Photo Anthony Maurin).

    « C’est de tout cela dont le 19 mars est aussi chargé et c’est de tout cela qu’a voulu se débarrasser le déposer de plaques de rue, nostalgique d’un ordre ancien et injuste. Il est de ceux qui rêvent de raviver les plaies, de rajouter aux peines des temps présents de nouvelles haines, pour instaurer leur ordre nouveau qui n’est que la caricature grimaçante de l’ordre ancien, celui des temps iniques du mépris et de l’ordre colonial dont ils n’ont toujours pas fait leur deuil. Votre présence, ce jour, atteste qu’on peut mettre en échec cette volonté négationniste et rétrograde » concluent les membres de l’association.

    (Photo Anthony Maurin).

    SOURCE : https://www.objectifgard.com/2022/03/20/beaucaire-du-5-juillet-au-19-mars-1962-debat-didees-et-lutte-historique/

     

    Guerre d'Algérie : les anciens appelés racontent leur révolte face aux violences commises

    Des parachutistes français en patrouille dans le massif de l'Aurès, ont arrêté une caravane et interrogent les paysans algériens, le 12 novembre 1954, dix jours après la série d'attentats qui a marqué le début de la guerre d'indépendance algérienne. © AFP/Pierre Bonnin

    Ce week-end, pour leur 60e anniversaire, les accords d’Évian étaient commémorés. Ces derniers ont mis fin au conflit algérien et ouvert la voie à l’indépendance de l’Algérie. Des deux côtés de la Méditerranée, les mémoires de ce conflit sont encore vives et pas toujours apaisées. En France, d’anciens appelés, contraints de participer à la guerre, témoignent au sein de l’Association des anciens appelés en Algérie contre la guerre (4ACG). Ils cherchent à transmettre ce qu’ils ont vu de cette guerre qui les a révoltés.

    « Même quand on est montés sur le bateau, on ne savait pas où l'on allait. C'était la désinformation totale », se rappelle Stanislas Hutin, 92 ans, dont la mémoire est restée solide.

    Issu d’une famille de journalistes, il sait qu’on pratique la torture en Algérie, mais la confrontation avec celle-ci va le heurter.

    « Comme nous étions en plein bled et qu'il fallait absolument, selon les officiers, obtenir des renseignements, alors on est entré dans le cycle de la torture. Je raconte l'histoire de ce gamin de 15 ans que j'ai entendu hurler toute une partie de la nuit parce qu'il était à l'électricité, se souvient l'ancien appelé. Pour moi, ça a été vraiment le début de ma révolte. »

    Dire l'absurdité de la guerre

    Pour la plupart originaire de régions rurales, les jeunes appelés du contingent, comme Roger Winterhalter, découvrent l’envers de ce que la France appelle alors la « pacification ». « J'ai vu que, nous-mêmes, on était très vite entrainés par cette violence, par ce mépris des gens. Dans des manifestations, on a tué plus de 50 personnes et ils n'étaient pas armés. C'était le summum où j'ai vu que l'on ne pouvait plus vivre comme ça. »

    Le temps passe, les acteurs s’éteignent, mais il est encore temps de témoigner, estime Rémi Serres, cofondateur de la 4ACG : « Ce qu'on peut faire, tant que l'on est vivant, c'est continuer à aller dans les écoles, dire ce que l'on a vécu. Parce qu'après nous, il y aura des historiens, mais plus de témoins. Profitons des quelques années qui restent pour dire l'absurdité de la guerre. »

    Ces anciens combattants malgré eux espèrent qu’en France comme en Algérie, les jeunes seront capables de dépasser les querelles mémorielles.

    ►À écouter aussi : Reportage Afrique - L’Association des anciens appelés en Algérie tentent de transmettre la mémoire

     

     

     

    « Pierre Daum : « Dire enfin que la colonisation était un crime »Algérie, Ukraine : d’une guerre à une autre »

  • Commentaires

    3
    PN93
    Mardi 22 Mars 2022 à 06:16

    ''Ce cessez-le-feu se voulait l'avènement d'un printemps de paix, une volonté massivement exprimée par le peuple français, lors du référendum organisé le 8 avril 1962 par le Président de la République, le général de Gaulle''.

    Sauf que la population d'Algérie a été écartée de cette consultation alors qu'elle était la principale concernée!!!

    2
    Lundi 21 Mars 2022 à 11:37

    Eh  bien nous n'étions pas les seuls à commémorer  le 60ème anniversaire du cessez-le-feu qui a ouvert la voie à le fin d'une guerre qui s'éternisait, à l'indépendance de l'Algérie et avec une page tournée celle du colonialisme.

    Nous gens du Biterrois qui étions à l'entrée de la rue anciennement appelée Rue du 19 mars 1962  saluons nos amis qui en différents endroits ont eu la même position que nous.

    1
    Lundi 21 Mars 2022 à 11:16

    Je suis indigné par ce qui nous est rapporté ici.
    La posture adoptée par ce maire indigne de son actuel mandat est condamnable, mais elle présente au moins le mérite d'attirer l'attention des citoyens appelés à voter dans trois semaines sur les risques auxquels ils s'exposent en votant en faveur de certains candidats (ex : Marine Le Pen, Eric Zemmour, Valérie Pécresse) qui s'emploieront à faire disparaître la date du 19 mars du calendrier des commémorations nationales.
    Sympathie avec Jean-François Drillien et avec la FNACA.

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