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Aujourd'hui je souhaite vous présenter le film « Troufions » parce que ce film a été très critiqué par tout ce qu’on appelle la nostalgérie extrémiste et aussi par les gradés de l’armée
Aujourd'hui je souhaite vous présenter le film « Troufions » parce que ce film a été très critiqué par tout ce qu’on appelle la nostalgérie extrémiste et aussi par ces gradés de l’armée qui détestent que la « grande muette » soit critiquée. C’est ainsi que le général Henry-Jean Fournier s’exprime à propos de ce film :
Car ce sont bien des «troufions» que l’on nous a complaisamment présentés pour témoigner de leur guerre d’Algérie. Sans aller jusqu’à rappeler l’origine étymologique de ce terme qui s’apparente plus à «trou-du-cul» qu’au sympathique ami bidasse, on notera que le discours de ces grands-pères repentants (à l’exception de celui qui, ayant perdu une jambe, aurait eu de bonnes raisons de critiquer la guerre qu’on lui a fait faire….) était uniformément convenu et que l’on entendait sans surprise leur témoignage, tant il était manifestement le fruit d’une restitution.
Par vos propos insultants envers ces grands-pères s’il y a un « trou-du-cul » ici c’est vous général Henry-Jean Fournier.
L’un citant le général de Bollardière (combien de soldats ont entendu parler de lui en Algérie ?), l’autre évoquant l’exploitation des Algériens et la richesse des colons…
Quel courage il a fallu au général de Bollardière pour avoir démissionné de l’armée, refusant de pratiquer la torture… et il est plus connu que vous ne le prétendez… Quand à l’exploitation des Algériens, elle a bien existée prouvée par de nombreux historiens.
Général Henry-Jean Fournier vous étiez un "minus" je répète un "minus" par rapport au Général Jacques Pâris De Bollardière regardez donc sa biographie ci-dessous, avec ses décorations obtenues, non pas pour la sale guerre coloniale d'Algérie mais pour libérer la France des nazis et aussi des collabos :
" Tous les compagnons de la Libération " écrivent :
Jacques Pâris De Bollardière
Croix de la Libération
13ème Demi Brigade de Légion Etrangère
3ème RCPJacques Pâris de Bollardière est né le 16 décembre 1907 à Châteaubriant (Loire Atlantique). Son père est officier d'infanterie de marine.
Catholique fervent, Il poursuit la tradition familiale en se destinant à la carrière des armes.
Après des études secondaires suivies au collège Saint-Sauveur à Redon puis au Prytanée militaire de La Flèche, il entre à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1927 (promotion Maréchal Galliéni).
Esprit libre et contestataire, il sort de l'école en trois ans avec le grade de sergent-chef et est affecté au 146e Régiment d'Infanterie où il passe très vite sous-lieutenant. Affecté au 173e RIA à Bastia, il est promu lieutenant en octobre 1932.
En février 1935, il s'engage à la Légion étrangère et rejoint le 1er Régiment de Légion étrangère à Saïda en Algérie.
Il passe l'année suivante au 4e REI à Marrakech où il demeure en poste jusqu'à la guerre. En février 1940 il est affecté à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) où il reçoit ses galons de capitaine.
Il prend part à l'opération de Narvik en Norvège à la tête de sa compagnie. De retour à Brest avec son unité, le 13 juin 1940, il assiste impuissant à la débâcle et décide de rejoindre Londres avant même l'appel du général de Gaulle. Embarqué à Paimpol sur un chalutier, il parvient en Angleterre, et s'engage dans les Forces françaises libres et est affecté à la 13e DBLE.
Dès lors, il prend part à toutes les campagnes de son unité au sein de la 1ère Division française libre : Gabon, Erythrée où il conduit au combat, le 13 avril 1941, à la bataille de Massaoua une unité de 90 hommes, réussissant en moins de quatre heures à occuper le fort italien Vittorio Emmanuele qui paraissait imprenable, à détruire plusieurs ouvrages de campagne à la grenade et à faire plus de 300 prisonniers. A la suite de cette action, il est décoré de la Croix de la Libération.
En septembre 1941, il est promu chef de bataillon et prend part, à la tête du 1er Bataillon de Légion étrangère, à la campagne de Libye puis à la bataille d'El Alamein où, le 23 octobre 1942, il est grièvement blessé au bras par l'éclatement d'une mine. Il reste pendant huit mois en soins à l'hôpital du Caire.
Le 15 juin 1943, mal remis de sa blessure, il rejoint pourtant son unité à Sousse en Algérie. Affecté en Grande-Bretagne en octobre 1943, Jacques de Bollardière suit, à sa demande, un stage de parachutiste dans le but d'être envoyé en mission en France occupée.
Le 12 avril 1944, sous le nom "Prisme" et la couverture d'agent d'assurances, il est parachuté à Mourmelon avec la charge de mener à bien la mission "Citronnelle". Il s'agit de former un maquis dans les Ardennes. Le débarquement allié du 6 juin 1944 pousse les Allemands à tenter par tous les moyens d'éradiquer les nids de résistance en attaquant les maquis. Les pertes du maquis des Ardennes sont lourdes mais finalement, avec l'aide des troupes alliées, l'ennemi est repoussé et, le 20 septembre 1944, le lieutenant-colonel de Bollardière rentre de mission.
Il est alors affecté en Angleterre au commandement des "Bérets Rouges" du 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes (3e RCP) et il débarque à Southampton en février 1945. A la tête du 3e RCP, il saute sur la Hollande le 7 avril 1945 pour ce qui sera la dernière grande bataille en Europe.
Le 20 avril 1945, il rentre en Angleterre puis en France et se trouve affecté près de Nantes avec le 3e RCP.
En février 1946, Jacques Pâris de Bollardière prend le commandement du 1er Bataillon de Parachutistes SAS en partance pour l'Indochine. Embarqué à Toulon, il débarque un mois plus tard à Saigon. De retour en France en 1948, il séjourne à nouveau en Indochine de 1950 à 1953 et y commande les troupes aéroportées.
En octobre 1953, il est affecté au Centre des hautes Etudes militaires puis à l'Ecole de Guerre où il enseigne la stratégie et la tactique des troupes aéroportées.
En juillet 1956, il est chargé du commandement de deux brigades de rappelés dans le secteur est de l'Atlas blidéen en Algérie. En décembre de la même année, il reçoit ses étoiles de général de brigade, il est alors le plus jeune général de l'armée française.
Dans son secteur, il met tout en œuvre pour rétablir la confiance avec la population jusqu'au début de la bataille d'Alger en janvier 1957. En désaccord avec la stratégie gouvernementale et l'emploi de la torture, il demande à être relevé de son poste et rentre en France en mars 1957. Soutenant publiquement son ancien subordonné en Algérie, le journaliste et directeur de l'Express, J.J. Servan-Schreiber, que ses articles ont conduit à être inculpé pour atteinte au moral de l'armée, il est condamné à 60 jours d'arrêt de forteresse.
Il est ensuite affecté au Cameroun en qualité d'adjoint au général commandant supérieur des forces armées de la zone de défense AEF-Cameroun.
En 1960 Jacques de Bollardière revient en France pour être muté à Coblence en Allemagne.
Au moment du putsch d'Alger en avril 1961, n'ayant pu obtenir de poste en Algérie comme il le souhaitait, il quitte l'Armée. Il se retire alors avec sa famille dans le Morbihan. Il travaille ensuite pendant deux ans comme attaché de direction dans l'entreprise de construction navale La Perrière à Lorient.
Militant non violent et anti-nucléaire affirmé, il est également de 1968 à 1978, Président de l'association Logement et Promotion Sociale.
Jacques Pâris de Bollardière est décédé des suites de maladie le 22 février 1986 dans sa résidence du Talhouet. Ses obsèques se sont déroulées dans l'église de Guidel. Il a été inhumé à Vannes dans le Morbihan.
• Grand Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 23 juin 1941
• Croix de Guerre 39/45 (5 citations)
• Croix de Guerre des TOE avec palme
• Médaille de la Résistance
• Distinguished Service Order and Bar (GB)
• Croix de Guerre Belge avec palme
• Officier de l'Ordre Royal de la Couronne avec palme (Belgique)
• Croix de Guerre (Pays-Bas)Et inévitablement, chacun évoque la torture et les viols qui ont été, bien entendu, l’activité permanente des soldats du contingent en Algérie, en dehors des scènes de beuverie qui doit accompagner, dans l’esprit des réalisateurs, toute image de l’armée.
Décidément vous déformez tout, comme tous les sbires de votre acabit, si la torture et les viols est une réalité, ce n’était évidemment pas l’activité permanente de tous les soldats du contingent… C’était l’activité d’une partie seulement de l’armée, beaucoup d’appelés n’ont rien vu et rien fait... Et c'est mon cas, dans le Sud-Oranais, à Aïn Sefra, il ne s'est rien passé... Je n'ai donc rien vu de la sale guerre d'Algérie... Je n'ai pas vu un seul combattant pour l'indépendance... et c'est l'une des raisons pour laquelle j'ai refusé la croix du combattant...
Mais, bizarrement, ces témoignages sonnent faux. Comme s’ils étaient le résultat d’une leçon bien apprise, que l’on récite avec des regards faux-fuyants, en employant les termes que 50 ans de matraquage médiatique ont fini par imposer aux mémoires défaillantes, occultant notamment tout ce que les soldats de français ont réalisé dans ce pays. La pacification est citée, mais uniquement de manière ironique. Pas un de ces témoins n’a rencontré un médecin dans les douars et un seul évoque son rôle d’instituteur.Vous citez le matraquage des médias, décidément ces mots sont encore à la mode : pour vous ce sont les médias qui ont écrit une histoire fausse de la guerre d’Algérie et du colonialisme, je le confirme c'est vous et vos amis qui essayez d'écrire une histoire fausse... Heureusement vous n'êtes plus qu'une toute petite minorité qui croit encore à vos inepties ridicules...
On y parle en revanche des «soldats» du FLN, alors que le terme couramment employé dans la troupe était les «fells» ou les «fellouzes». On y parle aussi d’armée d’occupation imposant sa violence à des résistants.On y parle de baignoire… sous la tente, dans le djebel.
Pour faire sérieux, on évoque d’un air entendu les «bidons» de napalm.
En particulier pendant la Guerre de Libération de l’Algérie, la France a une terrible responsabilité qu’elle n’a toujours pas reconnue, ni donc condamnée :
Ce sont des crimes d’état : du 8 Mai 1945 à Sétif / Guelma / Khératta les massacres qui ont fait plus de 40.000 victimes, du 17 octobre 1961 au Pont Saint-Michel à Paris où plusieurs centaines d’Algériens ont été massacrés, noyés dans la Seine, assassinés par la police, du 8 février 1962 au Métro Charonne à Paris où 9 militants pacifiques ont été assassinés par le Police
Ce sont des crimes de le Guerre : avec l’utilisation des gaz VX et Sarin, avec l’utilisation du napalm (600 à 800 villages ont été rasés : des Oradour-sur-Glane algériens !!!)
Ce sont des crimes contre l’humanité : le colonialisme, l’institutionnalisation de la torture, les viols, les exécutions sommaires (corvées de bois, "crevettes Bigeard"…), les essais nucléaires du Sahara, les camps d’internements (pudiquement appelés camps de regroupements qui ont fait des centaines de milliers de morts)…Cette phrase a été écrite par mon ami Henri POUILLOT qui a vu la torture à la Villa Sésini qu'il préfère appeler Susini, vous savez du nom de votre ami Jean-Jacques Susini qui vient de mourir, l'un des créateurs de l'OAS, cette organisation terroriste et criminelle, responsable de 2700 victimes françaises et algériennes, en France et en Algérie.
Et dans tout cela, on se demande où étaient les cadres de ces «troufions» livrés à eux-mêmes ?
L’on n’épargne même pas au spectateur le long plan final d’un homme vaincu, cherchant ses larmes en baissant la tête, comme s’il récitait son acte de contrition.
Triste image que celle donnée par ces hommes qui, au soir de leur vie, se sont laissés influencer pour dénoncer une guerre qu’ils n’ont en fait jamais acceptée (mais dont ils se font remettre volontiers les décorations) et dont ils n’ont tiré aucun motif de fierté, pas même celle de leur engagement au service de la France.
Général Henry-Jean Fournier vous êtes un menteur, ces troufions là ont refusé toutes décorations pour cette sale guerre coloniale et en plus leur retraite du combattant, dont ils refusent ce terme (combattant), ils l’a reverse toute ou en partie pour des œuvres humanitaires en Algérie, pays amis. Effectivement ils n’ont tiré aucun motif de fierté car ils ne se sont pas engagés au service de cette France coloniale, on les a forcé.
Il est vrai qu’ils ont combattu pour rien, puisque la France a perdu et ne peut justifier les sacrifices accomplis par ceux qui, eux, ne sont pas revenus.
Mensonge encore du général Henry-Georges Fournier, si la France avait gagné la guerre sur le plan militaire elle l’avait perdue sur le plan diplomatique condamnée par tous les pays du monde. L'ONU reconnaissant à l'Algérie le droit à l'autodétermination le 20 décembre 1960.
Heureusement, tous les soldats français en Algérie n’ont pas ressemblé à ceux-là. On attend que MM. Demaizière et Teurlai leur donnent la parole, car ils auraient aussi beaucoup à dire…Général (2S) Henry-Jean FOURNIER
Réponse au commentaire du général Fournier qui porte sur ce film un avis désobligeant sur le film Troufions de Thierry Demaiziaire
Georges Garié au Général Henry-Jean Fournier,
Je viens de lire par hasard votre commentaire sur le film de Thierry Demaizières : ’’Les Troufions’’ et je ne m’attendais pas à trouver de la part d’un officier général un vocabulaire aussi trivial. Bref, je ne m’attendais pas à être traité de ’’trou du cul’’ mais je n’en ferai pas une maladie. Par contre, je ne vous reconnais pas le droit de mettre en doute ma sincérité et comme vous prétendez que j’ai récité une leçon bien apprise, sachez que cette leçon je l’ai apprise dans le djebel kabyle comme aspirant puis sous-lieutenant au cours des années 1956 et 1957, sachez aussi que ma mémoire n’est pas défaillante tant sur nos actes que sur les actes de ceux que nous avions en face quand ce n’était pas dans le dos. Comme je le dis dans le reportage, étant passé par l’école normale d’Alger à Bouzharéa, j’ai enseigné le français aux petits algériens. J’ai soigné le trachome dévastateur chez les petits mozabites. Je ne confonds pas les exploiteurs de tous bords et les exploités. Un seul des cinq témoins interrogés dans le film évoque une décoration, celui qui a été atteint dans sa chair et c’était pour dire qu’il la refusait. Ce drame algérien a provoqué des traumatismes si profonds que les plaies ne sont pas encore cicatrisées et je considère que mon devoir est de témoigner en mettant en garde mes petits-enfants et les autres sur les dangers mortels déclenchés, dans une ambiance de haine et de peur, par l’escalade de la violence. C’est Camus qui disait qu’il faut essayer de comprendre l’autre. Bien que je sois très choqué par votre commentaire mais pour me faire pardonner la véhémence de mes propos, je vous offre un recueil de mes poèmes qui racontent en douze épisodes des faits qui m’ont directement concerné pendant ces ’’évènements’’ d’Algérie.
Georges Garié à Arrout (Ariège)le 17 juin 2012
Un autre commentaire
Algérie : des "troufions" bouleversants
Ils avaient 20 ans pendant la guerre d'Algérie. Ils étaient simples soldats et sortent aujourd'hui du silence dans un documentaire poignant.
Il paraît que les hommes qui pleurent ont du charme. Alors vous en aurez en regardant « Troufions » Avec cinq hommes, qui avaient 20 ans quand on les a arrachés à leurs vaches, à leur chantier naval et à leur fiancée, pour aller "pacifier" l’Algérie, puisqu'on ne disait pas "guerre". Cinq hommes qui n'ont jamais parlé et qui parlent. On regarde leurs belles mains qui tremblent, les larmes qui s'allument au fond de leurs yeux. On les écoute raconter le voyage à fond de cale, leur arrivée dans ce pays inconnu où ils prennent les femmes voilées pour des bonnes soeurs et leur candeur vitrifiée par le conflit. Un film de plus sur l'Algérie ? Non, un film sur les hommes et la guerre, sur les choix qu'on fait ou qu'on ne fait pas et qui vous gangrènent la vie. Il est question de "gégène" et de "faire son travail", de "12.7" et de "baignoire", mais surtout des "copains", de la foi en Dieu, de la "trouille" et de l'orgueil, d'un petit garçon qui refuse le bonbon que vous lui tendez et qui vous dit pourquoi : "Vous avez tué mon père hier." Ces hommes sont beaux et brisés. Filmés devant leur établi, sur leur petit bateau, avec leur bétail ou avec le cahier où, d'une écriture fine, ils ont consigné l'horreur, ils disent des phrases simples et superbes sur l'enfer qu'est la guerre à 20 ans et ce à quoi se résume une vie d'homme. On s'excuse, on ne les a pas notés parce qu'on pleurait. Comme eux.
Par Christophe Ono-dit-Biot LE POINT
Le film « Troufions »
Cinquante-six ans après la signature des accords d’Évian en mars 1962, le documentaire Troufions donne la parole à cinq soldats français qui ont fait la guerre d’Algérie comme simples appelés. Ces hommes âgés aujourd’hui de 75 ans et plus se sont tus obstinément durant toutes ces années, sans rien confier à leurs parents, leurs femmes ou leurs enfants. Ils décident de parler pour la première fois, avant qu’il ne soit trop tard.
Troufions permet de faire remonter à la surface la parole enfouie de ces vétérans, car leur mutisme intime n’est pas une amnésie. Au contraire, le conflit algérien est encore pour eux une plaie ouverte.
Ce film délie ces hommes de leur silence et récolte une parole juste sur leurs souffrances secrètes et leurs blessures invisibles. Il interroge les séquelles et les stigmates d’une guerre si peu racontée. Ces hommes mémoires sont paysans, ouvriers, ou fonctionnaires, ils avaient vingt ans et n’étaient que de simples troufions.Les troufions 2015 Film complet Français par SCHOUM1
« Génocide rwandais : un rapport d'historiens pointe les "responsabilités accablantes" de la FranceLe 26 mars 1962, les victimes de la fusillade rue d'Isly ne sont pas " Mortes pour la France " mais tombées pour soutenir l'OAS »
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