• Emmanuel Macron va jouer les prolongations en Algérie *** Que va nous réserver ce changement de programme ?

     

    Emmanuel Macron va jouer

    les prolongations en Algérie

    Que va nous réserver ce changement

    de programme ?

      Emmanuel Macron va jouer les prolongations en Algérie *** Que va nous réserver ce changement de programme ?

    Le président français, Emmanuel Macron, et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de leur rencontre au palais présidentiel à Alger, le 25 août 2022© Ludovic MARIN © 2019 AFP

    Emmanuel Macron va retourner à Alger, demain, après sa séquence à Oran, avant de revenir en France. 

    Changement de programme. Emmanuel Macron pourrait jouer les prolongations en Algérie. Selon plusieurs membres de la délégation présente sur place, un retour à Alger ce samedi après la séquence à Oran est en négociation.

    Le chef de l'État souhaiterait pouvoir faire une déclaration comme avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune depuis Alger, couplé avec une signature politique entre la France et l'Algérie.

    Emmanuel Macron est en visite officielle depuis ce jeudi en Algérie. Une visite qui devait se clôturer ce samedi. Une séquence fortement attendue alors que les tensions entre Paris et Alger étaient exacerbées ces derniers mois, notamment sur la question des visas et les tensions liées au passé et à la Guerre d'Algérie.

      Emmanuel Macron va jouer les prolongations en Algérie *** Que va nous réserver ce changement de programme ?

    Merci de cliquer sur le lien ci-dessous pour voir et entendre Fabrice Riceputi qui est un enseignant et historien français, spécialiste des questions coloniales et postcoloniales en France.

    Fabrice Riceputi anime par ailleurs le projet 1000autres.org avec Malika Rahal, ainsi que le site histoirecoloniale.net. Il est également l'auteur de plusieurs publications, dont la plus retentissante est « Ici on noya les Algériens - la bataille de Jean-Luc Einaudi »

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    Mettez le son lorsque vous serez sur la vidéo

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    France-Algérie conclusion

    Macron achève sa visite

    en Algérie avec un partenariat «renouvelé» et un bain de foule improvisé mais écourté

     

      Emmanuel Macron va jouer les prolongations en Algérie *** Que va nous réserver ce changement de programme ?

     

    Emmanuel Macron contraint d'écourter

    son bain de foule en Algérie

    En pleine visite diplomatique en Algérie, le président français a dû écourter le bain de foule qu'il s'était offert à Oran, pour s'assurer qu'aucun débordement n'ait lieu.
    Alors qu'il poursuit sa visite diplomatique en Algérie, Emmanuel Macron a dû se résoudre à écourter son bain de foule à Oran, samedi 27 août. De nombreux Algériens étaient rassemblés et scandaient "One, two, three, viva l'Algérie" autour du président français, qui a dû se résoudre à rejoindre son véhicule pour s'assurer que le dispositif de sécurité ne soit pas dépassé.

    Des insultes ont également été entendues dans la foule.

    Juste avant, il s'était arrêté dans un sanctuaire chrétien, puis avait visiter le "temple du raï" de cette ville de l'ouest algérien, à savoir la mini-boutique du label Disco Maghreb. Le bain de foule qui s'en est donc suivi a vu quelques Algériens scander "Macron, Macron". D'autres slogans beaucoup plus hostiles ont également été prononcés : "Va te faire foutre !", "La France mange notre pays", entend-on notamment dans les vidéos. "Macron ne vient que pour une seule chose : le gaz", a également déclaré une Oranaise, selon des propos rapportés par franceinfo.



    Une visite en Algérie aux multiples enjeux

    Emmanuel Macron est en visite en Algérie depuis jeudi, dans l'espoir d'apaiser les relations diplomatiques entre les deux pays et relancer des partenariats économiques au point mort. De fortes tensions étaient apparues entre les deux capitales, si bien que l'ambassadeur d'Algérie en France avait même été rappelé en octobre 2021, après que le président français avait notamment évoqué un système "politico-militaire" au pouvoir en Algérie. Ces trois jours en Algérie doivent également permettre de discuter de l'approvisionnement en gaz des Européens, qui lorgnent sur les ressources algériennes, dans un contexte de réduction des exportations russes vers l'Europe.

    Pour son ultime jour en Algérie, le président français a scellé un accord commun avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Une dynamique « irréversible » dans leurs relations 60 ans après l’indépendance. Les deux dirigeants ont ensuite dit quelques mots à la presse. Le président Tebboune a salué une « visite excellente et réussie » de son homologue français en Algérie, assurant qu’elle « a permis un rapprochement qui n’aurait pas été possible sans la personnalité même du président Macron ». Quelques heures plus tôt, le chef de l’État était à Oran, passant notamment par la mini-boutique du label Disco Maghreb, emblématique du raï, courant musical très populaire dans les années 1980, remis au goût du jour par le dernier morceau de DJ Snake. En sortant, il s’est réjoui qu’Oran et Disco Maghreb soient « encore l’épicentre du raï, d’une culture populaire, d’immenses d’artistes », avant de s’offrir un bain de foule impromptu. Cette prise de contact auprès des habitants a provoqué quelques bousculades et a été écourtée, certains passants huant le président français ou criant « 1-2-3 viva l’Algérie ! ». Interrogé par RMC, l’Elysée assure que seuls quelques habitants hostiles à Emmanuel Macron étaient présents autour de lui. « Il a très vite su mettre fin au bain de foule pour éviter que des gens ne se blessent ou crée un problème dans les rues d’Oran », a aussi commenté son entourage auprès de la radio. Sur des images diffusées par l’Elysée, on voit des gens lui lancer tout sourire « bonjour » ou brandir un téléphone pour un selfie. « Une histoire qui n’a jamais été simple » Après des mois de crise diplomatique, liée à ce passé toujours douloureux, les présidents français et algérien Abdelmadjid Tebboune ont annoncé dès le premier jour de la visite d’Emmanuel Macron jeudi une nouvelle dynamique dans la relation bilatérale. Ils la scelleront par la signature solennelle d’une déclaration commune pour un « partenariat renouvelé, concret et ambitieux », étape ajoutée à la dernière minute au programme du président Macron.

     

    Conférence de presse

    et signatures de 5 accords de coopération

    entre la France et l'Algérie

     


     

    « Macron en Algérie : résultats plutôt minces à l'issue de la première journée de visiteNon M. Chenu, la visite d'Emmanuel Macron en Algérie n'est pas une humiliation envers les Français, mais seulement envers les gens d'extrême droite tels que vous »

  • Commentaires

    4
    Samedi 27 Août 2022 à 19:53

                                                  Ma réponse au dénommé Ben

    C’est vraiment exceptionnel que je valide un commentaire en provenance de nostalgériques extrémistes de l’Algérie française et de l’OAS. Je profite de cette occasion pour vous informer que je reçois chaque jour des dizaines de commentaires identiques que je censure car je n’aurai pas le temps d’y répondre…

    Ma réponse

    Je ne parle pas de Camille Petitjean parce qu’il a été soupçonné de faire partie de l’OAS cette organisation terroriste et criminelle, responsable de 2700 victimes en Algérie et en France avant et après le 19 mars 1962.

    SOURCE WIKIPEDIA

    Camille Petitjean est un colonel, officier de réserve, décoré de la Légion d'honneur et de la croix Distinguished Service Order (D.S.O.) britannique.

    Ingénieur des Arts et Métiers, il exerçait au service du personnel de l’entreprise Berliet à Rouïba (Algérie) lorsque, le 26 février 1962, il fut entraîné hors de son bureau par de faux policiers, probablement des barbouzes ; il fut retrouvé criblé de balles près d'Orléansville (Algérie) en mars 1962.

    L'affaire Petitjean

    Camille Petitjean, soupçonné d’être un membre de l'OAS et adjoint de Jean Lalanne, membre de l’OAS au Bureau central de renseignements, fut enlevé aux usines Berliet à Rouïba (Algérie), torturé et abattu par balles. Son corps fut retrouvé près d'Orléansville par de jeunes bergers jouant dans un terrain vague, débité en plusieurs morceaux dans un sac en plastique. Les gendarmes chargés de l’enquête prirent des photos du corps torturé, et une journaliste de L'Écho d'Alger les reproduisit et monta un dossier de presse qu'elle envoya à ses confrères français et étrangers. Après identification du corps, on demanda aux médias et à la police de ne pas ébruiter l'affaire.

    Le 27 février 1962, les barbouzes débarquent dans son usine et l'arrêtent en présentant des cartes de police française fournies par le Mouvement pour la coopération. À la suite de son arrestation et de sa disparition, les syndicats de son usine se mettent en grève, mais sans aucune amélioration de la situation au fil du temps. On dit, selon un homme du FLN dont la femme travaillait avec les barbouzes, qu'il avait été durement torturé, une boîte de conserve remplie d'acide était suspendue au-dessus de la tête et les gouttes qui tombaient sur son crâne finissaient par y créer des rigoles.

    La responsabilité des barbouzes est mise en cause, et fait beaucoup de bruit à Alger et dans toute l’Algérie, mais en métropole, la plupart des journaux se contentent d’articles discrets. La Délégation Générale française publie un communiqué niant l’existence de polices parallèles en Algérie, mais après cette annonce, les barbouzes du Mouvement pour la coopération (M.P.C.) sont rappelées en France. Mais, Pierre Lemarchand, le responsable des barbouzes, nie la participation de ses hommes dans cette affaire, et implique la « Mission C », commandée par le directeur de la police judiciaire Michel Hacq, « ce que semble confirmer les archives de la mission C ».

     

    3
    Ben
    Samedi 27 Août 2022 à 17:16

     "La mort d’Audin et celle de Boumendjel notamment ont été dénoncés comme crimes".

    Pourquoi vous ne citez jamais la disparition de l'Ingénieur PETITJEAN ?

    2
    Ponsot danièle
    Samedi 27 Août 2022 à 09:32

    Comme je vous l'ai déjà dit dans mon courriel, tout à fait d'accord, Jacques!

    1
    Samedi 27 Août 2022 à 06:15

    Réglons le contentieux 

    Le point de vue de Jacques CROS 

     

                                                                                                                                                                              

     

    Macron est en Algérie. Il a à résoudre deux problèmes. Le premier est d’ordre économique, il s’agit de trouver une source d’approvisionnement en gaz. Question d’autant plus impérieuse qu’avec la guerre en Ukraine on ne sait pas si on va pouvoir continuer indéfiniment à recevoir du gaz russe.

    Il parait souhaitable que la France et l’Algérie concluent un accord qui soit intéressant pour les deux parties. L’une qui a besoin d’un produit qui fait défaut chez elle, l’autre qui va rentrer de l’argent avec ce produit qu’elle a en excès.

    Il y a aussi une autre question qui interfère avec celle que nous venons d’évoquer. Ce sont les souffrances qu’ont occasionnées aux Algériens le colonialisme et la guerre menée pour tenter de le perpétuer.

    Eh oui reconnaissons cette réalité, un tel système a été nocif et dans un premier temps Macron avait affirmé que le colonialisme est un crime contre l’humanité. Il y a eu ensuite, corroborant cette reconnaissance des avancées dont nous nous étions réjouis. La mort d’Audin et celle de Boumendjel notamment ont été dénoncés comme crimes. Le rapport demandé à Benjamin Stora est également allé dans le bon sens même si on peut estimer qu’on peut l’améliorer sur certains points, en particulier sur les actes terroristes commis par l’OAS.

    Il y a eu par ailleurs des ambiguïtés qui ont été relevées. C’est le cas du 17 octobre 1961 avec les assassinats commis par la France contre des Algériens qui manifestaient pacifiquement contre un couvre-feu discriminatoire et qui demandaient l’indépendance de leur pays. La responsabilité n’en incombe pas seulement Maurice Papon, préfet de police, elle touche aussi Roger Frey, ministre de l’intérieur, Michel Debré, premier ministre et Charles De Gaulle président de la République.

    Il y a eu des gages donnés à des partisans non guéris de l’Algérie française. On passe l’éponge sur la provocation organisée par l’OAS qui est comptable du drame de la rue d’Isly le 26 mars 1962 en acceptant de participer en 2021 et 2022 à une cérémonie commémorative organisée devant le mémorial du quai de Branly.  

    C’est la confusion la plus complète au sujet des harkis dont il faudra reconnaitre que notre culpabilité première c’est de les avoir entraînés dans l’impasse en les enrôlant pour combattre leurs compatriotes.

    Il y a encore les propos tenus par le chef de l’Etat sur sa vision de l’histoire de l’Algérie qui n’aurait pas eu d’existence avant que la France n’entreprenne sa conquête !

    Il y a enfin la question des visas qui a généré l’hostilité de l’Algérie.

    Alors oui aux accords commerciaux sur le gaz, cela correspond à l’intérêt de nos deux pays mais faisons la clarté sur ce qu’ont été le colonialisme et la guerre d’Algérie.

    Les jeunes de nos deux pays sont invités à se rencontrer et à débattre. Nous souscrivons à l’initiative qui a été prise à ce propos mais nous insistons sur le fait qu’il faut leur faire connaître la vérité sur ce pan de notre histoire commune. La France n’a pas eu le beau rôle, cela doit être pris en compte !

     

    Jacques Cros 

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