• Non M. Chenu, la visite d'Emmanuel Macron en Algérie n'est pas une humiliation envers les Français, mais seulement envers les gens d'extrême droite tels que vous

     

    Non M. Chenu, la visite d'Emmanuel Macron en Algérie n'est pas une humiliation envers les Français, mais seulement envers les gens d'extrême droite tels que vous, qui n'acceptent toujours pas la décolonisation et l'indépendance justifiée de l'Algérie.

    Une humiliation pour les nostalgiques de l’Algérie française.

    Une humiliation pour les nostalgiques de l’OAS, cette organisation terroriste et criminelle responsable de 2700 victimes algériennes et françaises, en Algérie et en France, avant et après le 19 mars 1962.

    Non M. Chenu, pas une humiliation envers les Français, mais seulement envers les gens d'extrême droite tels que vous, qui n'acceptent toujours pas la décolonisation et l'indépendance justifiée de

    Invité de Jeanne Baron sur Europe 1 ce dimanche, Sébastien Chenu, le vice-président de l'Assemblée nationale et porte-parole du Rassemblement national, est revenu sur la visite d'Emmanuel Macron en Algérie. Pour le député du Nord, "Emmanuel Macron est allé s'agenouiller devant l'Algérie", notamment sur la question des immigrés algériens.© EUROPE 1

    Emmanuel Macron a clôturé ce samedi soir une visite de trois jours en Algérie. Et le chef de l'État n'est pas reparti les mains vides. Outre la signature d'une déclaration qui "renouvelle leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression" irréversible", Emmanuel Macron - et c'est une information Europe 1 - avec la promesse orale que l'Algérie pourrait bien augmenter ses livraisons de gaz à destination de l'Hexagone à hauteur de 50% . Mais pour Sébastien Chenu, le vice-président de l'Assemblée nationale et député RN du Nord, ce voyage a "été avant tout celui de l'humiliation pour la France".

    "Emmanuel Macron est allé s'agenouiller devant l'Algérie"

    Le porte-parole du Rassemblement national ne croit en l'état pas du tout en l'accord conclu par Emmanuel Macron qui se base "sur des paroles" et affirme ce dimanche soir sur Europe 1 que le président de la République "s'est engagé à donner davantage de visas et à accueillir d'immigrés algériens. En réalité, Emmanuel Macron est allé s'agenouiller encore une fois devant un pays qui ne reconnaît rien", explique-t-il.

    Et quand bien même, les deux pays ont annoncé vouloir entamer "une réflexion pour bâtir des solutions", Sébastien Chenu n'en démord pas et soutient que ce voyage en Algérie "n'a servi à rien, à part simplement ouvrir davantage la porte à une immigration acceptée par Emmanuel Macron" et que la France "n'a rien à gagner de ce voyage, car nous n'aurons même pas de gaz".

    La sortie dans les rues d'Oran largement dénoncé

    Une autre action a retenu l'attention de Sébastien Chenu : le bain de foule improvisé d'Emmanuel Macron dans les rues d'Oran . "Emmanuel Macron doit défendre les intérêts de la France, mais également l'image de la France quand ils acceptent de se faire insulter à Oran. C'est notre pays qui est insulté et ça, ce n'est pas admissible, quand bien même, on lui promet verbalement du gaz", lance le vice-président de l'Assemblée nationale.

    Pour votre information cette vidéo mais vous n'êtes pas obligé

    de la visualiser... il s'agit de l'interview de CHENU l'extrémiste

     

    Pour vous M. Chenu je vous offre cette histoire récente qui vous ressemble 

    RN : le naturel extrémiste revient au galop

     

    RN : le naturel extrémiste revient au galop

     

    Les généraux putschistes André Zeller, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et Maurice Challe (de gauche à droite) faits « citoyens d’horreur » par le maire RN de Perpignan. © Crédit photo : Archives Sud-Ouest.

     

    Marine Le Pen continue à faire patte de velours. La dédiabolisation de son Rassemblement National demeure à l’état de permanente rhétorique. A peine installés à l’Assemblée nationale française, les 89 députés RN se disent opposants « constructifs » au président Macron. Surtout pas « extrémistes de droite ». Mais chassez le naturel, le voilà qui revient au galop. En l’occurrence, à Perpignan.

    Cette ville de 120 000 habitants, préfecture des Pyrénées-Orientales, a pour maire depuis deux ans, Louis Aliot, chapeau à plumes du Rassemblement National, compagnon de Marine Le Pen de 2009 à 2019 mais resté fidèle sur le plan politique à la Cheffe RN.

    Il fait partie de ces caciques du parti qui ont soutenu la stratégie de dédiabolisation qui vient de récolter ses premiers fruits juteux à l’issue des récentes élections législatives. Ne lui dites pas qu’il est d’«extrême-droite», vous risqueriez de le fâcher tout brun !

    Le fantôme de l’Algérie française 

    Cela dit, dès qu’il s’agit de feue l’Algérie Française, Louis Aliot ne peut se retenir. Sa mère fut «Pied-Noir» et son père, combattant dans l’armée française durant la guerre d’Algérie.

    Il s’est donc lâché du 24 au 26 juin derniers, lors des commémorations consacrées au soixantième anniversaire du rapatriement des Français d’Algérie à la suite du cessez-le feu du 19 mars 1962, manifestations organisées avec l’appui de la mairie de Perpignan (60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie). 

    Le maire a particulièrement mis à l’honneur les terroristes de l’OAS ­– Organisation Armée Secrète – qui a semé la mort peu avant, pendant et après le processus de l’indépendance.

    Les putschistes citoyens d’honneur 

    Il a même élevé au rang de citoyens d’honneur de Perpignan les principaux protagonistes du putsch d’Alger 1961, le commandant Hélie Denoix de Saint-Marc et le « quarteron des généraux en retraite » brocardé par le président de Gaulle dans son célèbre discours du 24 avril 1961, à savoir Challe, Salan, Jouhaud et Zeller. 

    Ce discours télévisé et radiodiffusé a contribué d’une manière décisive à l’échec du putsch par cette injonction destinée en premier lieu aux militaires présents en Algérie : « Au nom de la France, j'ordonne que tous les moyens – je dis tous les moyens – soient employés partout pour barrer la route à ces hommes-là, en attendant de les réduire. J'interdis à tout Français, et d'abord à tout soldat, d'exécuter aucun de leurs ordres ». De Gaulle avait trouvé un précieux allié dans le transistor qui a permis à chaque militaire d’écouter en direct son discours.

    RN : le naturel extrémiste revient au galop

    Leur but était de mobiliser l’armée pour contraindre, par la force, le gouvernement gaulliste à renoncer à rendre son indépendance à l’Algérie. Le coup suivant était, sans nul doute, d’instaurer un exécutif autoritaire à la place du pouvoir démocratique, coupable, selon eux, d’abandonner l’Algérie.

    Certes, l’OAS n’avait guère d’autre idéologie que celle de s’opposer par tous les moyens à l’indépendance de l’Algérie. Dans ses rangs figuraient des antisémites, des juifs et des fascistes déclarés, des pétainistes et d’anciens héros de la Résistance. Il n’empêche que les seuls milieux qui les soutenaient ne se trouvaient ni à l’extrême-gauche, ni à gauche, ni au centre, ni à droite – l’OAS a mené plusieurs tentatives d’assassinats contre de Gaulle (l’un a failli réussir au Petit-Clamart le 22 août 1962) – mais dans les mouvements d’extrême-droite fascistoïdes. Qui, d’ailleurs, seront fédérés par Jean-Marie Le Pen, lors de la création du Front National, ancêtre du RN, en 1972. Oui, le monde est petit aux extrêmes !

    L’héritage de l’extrême-droite 

    Même si aujourd’hui, Louis Aliot et les siens nient l’empreinte fascistoïde de l’OAS en soulignant la diversité idéologique de son recrutement, il n’empêche que l’Organisation n’aurait pu qu’instaurer un pouvoir totalitaire en France pour atteindre son but.

     En effet, s’ils avaient réussi leur coup, les putschistes auraient dû museler tous les secteurs sociaux, médiatiques, politiques et économiques de la France d’alors, tant la poursuite de la guerre d’Algérie se révélait impopulaire. Le référendum du 8 janvier 1961 sur l’autodétermination de l’Algérie avait été approuvé par 75% du corps électoral français.

    Dès lors, en glorifiant l’OAS et les putschistes, Aliot revendique un héritage historique qui appartient clairement à l’extrême-droite.

    Dis-moi qui sont tes parrains idéologiques, et je te dirais où tu dois siéger dans l’hémicycle.

    Jean-Noël Cuénod

    SOURCE : RN : le naturel extrémiste revient au galop | Le Club (mediapart.fr)

    RN : le naturel extrémiste revient au galop

     

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    « Emmanuel Macron va jouer les prolongations en Algérie *** Que va nous réserver ce changement de programme ?Après la visite d’Emmanuel Macron en Algérie... C’est le point de vue de Fabrice Riceputi »

  • Commentaires

    4
    philippe
    Mercredi 31 Août 2022 à 22:54

    Non M. Chenu, le voyage du president n'était pas à ce but là, mais pour un rapprochement sur les archives de la guerre d'Algérie des deux cotés de la Méditerranée. Tout le monde sait que le gaz a été coupé via le Maroc ce qui nous manque, et qu'il passe par l'Italie ou par l'Espagne, et que le Gaz naturel liquéfié coute plus cher.

    A bon entendeur salut,

    3
    philippe
    Mardi 30 Août 2022 à 08:53

    Peut être pense t il que le gaz algérien est réservé aux français d'abord.

    2
    Ponsot danièle
    Lundi 29 Août 2022 à 11:41

    Merci, Michel, pour cette salutaire mise au point!

    1
    Cros Jacques
    Lundi 29 Août 2022 à 10:53

    Eh oui il aurait fallu poursuivre la guerre qui durait déjà depuis plus de sept ans ! On aurait bien fini par la gagner, il suffisait d'éliminer huit millions d'autochtones. On ouvrait ainsi la voie à une Algérie résolument française !

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