Il y a, c'est l'évidence deux problèmes. Le premier concerne notre regard sur le colonialisme et la guerre menée pour le perpétuer. Le second a trait à la situation socio-économique en France et en Algérie.

Oui, il y avait eu avec Macron un début d'ouverture sur le premier problème. Je considère que la rapport commandé à Benjamin Stora, certes imparfait, avait constitué une avancée. La situation s'est par la suite bloquée avec les gages donnés aux héritiers de l'idéologie anachroniques de l'Algérie française. La plus belle illustration en est la présence de la secrétaire d'Etat aux anciens combattants lors de la cérémonie organisée par des pro-OAS devant le mémorial du quoi de Branly le 26 mars 2021 anniversaire du drame de la rue d'Isly. Il y en a d'autres, notamment à propos des harkis et des militaires qui s'étaient rebellé contre les République. Une rébellion qui avait eu des échos soixante ans après le 21 avril 1961.

Le second problème, la nécessité d'une rupture avec la logique d'un système en fin de course, est passé sous silence par les dirigeants aussi bien en France qu'en Algérie. En France on préfère se rapprocher pour des raisons électoralistes du courant qui avait généré tant de souffrances et en Algérie on évacue autant que faire se peut, et malgré le hirak ,les conséquences de la gabegie et dd la corruption qu'engendre le maintien d'un tel système,