• Nous étions le 20 juillet 2022 Didier Lallement s’en va : Les mains arrachées ne repousseront pas… Lallement toujours soutenu par Macron et sa macronie

     

    Nous étions le 20 juillet 2022

    Didier Lallement s’en va :

    Les mains arrachées ne repousseront pas…

    Lallement toujours soutenu

    par Macron et sa macronie

    Nous étions le 20 juillet 2022  Didier Lallement s’en va :  Les mains arrachées ne repousseront pas… Lallement toujours soutenu par Macron et sa macronie

    Didier Lallement, le sanguinaire préfère Préfet de police de Paris s’en va. Il laisse son poste à Laurent Nuñez. Didier Lallement, ce sont des mots qui blessent : « vous allez finir sur un croc de boucher », « nous ne sommes pas dans le même camp », « pour se prendre pour Jules Vallès, il faut avoir son Galliffet (le massacreur de la Commune de Paris NDLR) », « ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ce sont ceux qui, au début du confinement, ne l’ont pas respecté ». À la Préfecture de police de Paris, « c’est un homme qui fait pleurer » raconte les secrétaires. Didier Lallement, ce sont des ordres qui mutilent. Didier Lallement, ce sont 6 mains arrachées, 30 yeux crevés. Des vies brisées. Les violences policières comme doctrine de maintien de l’ordre. Le tout, sans jamais perdre la confiance d’Emmanuel Macron. 3 ans, 3 mois, 3 jours qui resteront inscrits dans les esprits de tous les opposants à Emmanuel Macron et dans de nombreux corps. 

    Didier Lallement en a fini avec nous. 3 ans, 3 mois, 3 jours qui resteront inscrits dans les esprits de tous les opposants à Emmanuel Macron et dans de nombreux corps. 3 ans, 3 mois et 3 jours de blessures physiques et mentales qui marquent souvent à vif les citoyennes et les citoyens qui ont osé user de leurs droits constitutionnellement protégés : manifester, exprimer des critiques envers un gouvernement prétendument “progressiste”. 3 ans, 3 mois et 3 jours dont tous les militants : Gilets Jaunes, syndicalistes, féministes, antiracistes, écologistes ressortent lessivés, parfois mutilés, mais toujours plus en colère. Probablement ce qu’on appelle une réussite en macronie. 

    Didier Lallement est nommé Préfet de Police de Paris en mars 2019 avec un objectif clair : protéger Emmanuel Macron de ses opposants 

    Il doit assurer au Président de garder le pouvoir malgré la colère populaire qui monte depuis le début de l’insurrection des Gilets Jaunes, le 17 novembre 2018. 

    Le nouveau préfet a acquis une solide réputation dans sa préfecture précédente à Bordeaux. Tout n’avait pourtant pas commencé sous les meilleurs auspices. Alain Juppé, alors maire de la Ville s’inquiète auprès de M. Perben, qui l’a aidé lors de sa campagne des primaires du parti Les Républicains : « Dis donc, il paraît qu’on m’envoie un nazi? » Perben éclate de rire. Ah l’humour de droite… 

    Celui qui est décrit par des journalistes adeptes de la nuance comme un “homme à poigne” est en fait tout simplement un homme violent. 

    Pour preuve, mécontent du travail d’un des services de police, il explique au commissaire, en pleine réunion hebdomadaire : « Vous allez finir sur un croc de boucher ». Ambiance. Sévices toujours, cette fois-ci physique, envers les citoyennes et citoyens dont il est supposé assurer la sécurité lors des manifestations. Un rapport de l’Observatoire girondin des libertés publiques qualifiait de «politique d’intimidation» sa stratégie de maintien de l’ordre lors des manifestations de Gilets jaunes à Bordeaux.

    Pourtant, pour la France des premiers de cordées, qui sent dans l’air comme un parfum de nuit du 4 août, cette violence est légitime. Si le peuple ne consent pas à l’autorité, il faut l’imposer. Par la force si nécessaire. Et pour ça, il s’y connaît Lallement. Sa côte monte en flèche dans les couloirs anxieux d’un pouvoir de plus en plus détesté par sa population. 

    Après l’incendie du Fouquet’s, précieux lieu de pèlerinage pour la grande bourgeoisie, c’en est trop pour les “honnêtes gens”. Le Président lui demande de quitter la préfecture de Nouvelle Aquitaine pour celle de Paris, où convergent, chaque samedi, les Gilets Jaunes pour demander un meilleur partage du pouvoir et des richesses du pays. 

    Sa nomination entérine l’usage des violences policières comme moyen de maintenir l’ordre social. Tant pis pour la paix sociale, l’ordre suffira.  

    Avec Didier Lallement, plus besoin de cacher les barbouzes, leurs méthodes vont désormais devenir la doctrine. Au mépris d’un code de déontologie et de celui de sécurité intérieure qui, pourtant, laissent déjà une ample latitude dans l’usage de la force, le nouveau préfet généralise et radicalise le fonctionnement des nasses qui seront désormais sans échappatoire, et doublé de l’usage des lacrymos. Toutes les personnes présentes à la manifestation de la fête du 1er mai 2019 à Paris savent désormais ce que c’est que d’être enfermé et gazé. Une pratique illégale mais sacrément efficace pour réduire le nombre de participants à la prochaine marche pacifique. 

    Dès lors, toute la France découvre la brutalité du nouveau chien de garde de l’Élysée. 

    Violence verbale dans sa bouche. Violence physique sur ses ordres. Les polémiques s’enchaînent. La mutilation se banalise. 

    A la Préfecture de police de Paris, «C’est un homme qui fait pleurer» raconte les secrétaires. 

    Dans la rue, alors qu’il est soumis au devoir de réserve et censé représenter la République, la chose publique, la protection de tout un chacun, il assène à une citoyenne après un début de conversation courtoise : « Nous ne sommes pas du même camp, madame. » La raison ? Il vient de voir un pin’s Gilets Jaunes sous son écharpe.

    Enfin, face aux critiques bien légitimes que suscite ce mépris pour la souffrance du peuple, il déclare : « Pour se prendre pour Jules Vallès, il faut avoir son Galliffet ». Vous connaissez le général Gallifet ? Homme charmant. Pour vous donner l’eau à la bouche, nous nous bornerons à vous révéler son petit surnom « Massacreur de la Commune ». En effet, Monsieur le Préfet de police, nous ne sommes pas du même camp.

    Agressivité des mots, agressivité des ordres 

    Depuis novembre 2018, David Dufresne répertorie toutes les violences subies par des manifestants

    • 4 décès
    • 353 blessures à la tête
    • 30 éborgné·es
    • 6 mains arrachées
    • 5 Blessures aux parties génitales

    En tout 992 signalements pour des violences policières émis depuis novembre 2018, par :

    • 720 Manifestant·es
    • 145 Journalist.es 
    • 58 Medics 
    • 33 Mineur·es et lycéen·nes
    • 36 Passant·es

    Toutes ces blessures physiques et mentales ne sont pas toutes imputables à Didier Lallement. Cependant, les plus grandes manifestations se déroulent à Paris. Et à partir de mars 2019, ce sont aussi les plus violentes. On assiste peu à peu à un ensauvagement des agents sous ses ordres. 

    Didier Lallement instaure le règne de la peur 

    La préfecture de police de Paris fait évacuer un camp d’exilés 

    Un banal contrôle routier

    Michel Zeclere pendant la crise Covid

    Après 3 ans, 3 mois et 3 jours de services loyaux et visiblement jugés bons, Macron se sépare de son féroce gardien de l’ordre sociale, comprenez de la domination des ultra riches sur le peuple. A ceux qui doutaient que 65 ans était un âge trop tardif pour partir en retraite, espérons que l’expérience Lallement vous aura convaincus. 

    Le peuple soupir de soulagement en ce 20 juillet 2022. En espérant que le prochain fasse au moins semblant d’avoir une once de considération pour la souffrance humaine.

    Le mois de septembre qui approche toute la bourgeoisie gouvernementale est encore en vacances… sauf les quelques ministres macronistes qui se rendent sur des incendies ici ou des inondations là…  Mais octobre arrive et on ne s’est pas ce qui va nous être réservés ?

    Ma conclusion (moi l'ancien appelé de la guerre d'indépendance de l'Algérie, contre ma volonté) sera cette vidéo qui me rappelle l’assassinat du Métro Charonne le 8 février 1962 par la police de Papon, peut-être que le préfet Lallement a voulu l’imiter ?

    Le 8 février 1962, en riposte à des attentats commis par l’OAS à Paris, une manifestation organisée par des formations politiques et syndicales de gauche et par le Mouvement de la Paix rassemble des dizaines de milliers de citoyennes et citoyens dans les rues de la capitale. Sa dislocation donne lieu à une intervention criminelle des forces de l’ordre placées sous le commandement opérationnel du préfet de police Maurice Papon : on comptera au total 9 morts à la station de métro "Charonne". 

    Images révoltantes samedi 7 mars 2020, au soir, dans les rues de Paris. La police réprime violemment la marche féministe : gaz, coups de matraques, charges, arrestations, et femmes traînées dans les escaliers du métro !

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    « Les enjeux du voyage de Macron à Alger... mais la nouvelle Algérie n'est plus une vache à traire...Alors que toute la presse se fait l’écho de la visite de Macron en Algérie à la fin du mois d’août pendant trois jours c’est surtout le gaz algérien qui est convoité ! »

  • Commentaires

    2
    aoudia
    Samedi 20 Août 2022 à 11:27

    Plusieurs ophtalmologues ont réclamé à Emmanuel Macron un "moratoire" sur l'utilisation du lanceur de balles de défense (LBD), et s'inquiètent d'une « épidémie » de blessures oculaires gravissimes lors du mouvement des "gilets jaunes", dans un courrier publié par le Journal du dimanche… 

    ...Ces professionnels de santé demandent "instamment un moratoire dans l'utilisation de ces armes invalidantes au cours des actions de maintien de l'ordre".

    "Notre devoir de médecin est d'alerter", a expliqué à l'AFP Bahram Bodaghi, ophtalmologiste à la Pitié-Salpétrière. "Il n'y a aucune coloration politique, c'est une démarche très humaniste".

    "Les blessures oculaires survenues ces dernières semaines ne sont pas dues au hasard ou à l'inexpérience", estiment les signataires dans leur tribune, publiée car leur lettre est restée sans réponse.

    Ils ont mis en place une cellule de veille sur les blessures provoquées par les LBD, qui a recensé une vingtaine de personnes ayant perdu un œil, en lien avec la Société française d'ophtalmologie. Celle-ci avait déjà alerté en février la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

    "Le grand nombre de balles tirées avec une force cinétique conservée à longue distance et l'imprécision inhérente à cette arme devaient nécessairement entrainer un grand nombre de mutilations", poursuivent les ophtalmologues.

    Plus de 13.000 tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) ont été enregistrés depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" en novembre, et 83 enquêtes concernant des tirs de cette arme controversée sont en cours, avait détaillé jeudi le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez.

    Malgré les blessures et les polémiques, Beauvau défend constamment l'usage de cette arme dite "intermédiaire" dans les opérations de maintien de l'ordre. En cas de retrait, les forces de l'ordre n'auraient plus que le corps à corps ou leur arme de service pour gérer une situation qui dégénère, argue le ministère.

    Fin février, le Conseil de l'Europe avait appelé la France à "suspendre l'usage du LBD dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre" afin de "mieux respecter les droits de l'homme". Le Défenseur des droits réclame lui l'interdiction de cette arme dans l'arsenal du maintien de l'ordre depuis début 2018.

    Une pétition contre l'usage de cette arme a également été lancée en janvier par un neurochirurgien de Besançon et totalisait dimanche presque 170.000 signatures. Samedi, pour l'acte 17 des "gilets jaunes", le maire sans étiquette de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté "symbolique" pour interdire l'usage du LBD sur sa commune.

    Depuis le début du mouvement, 2.200 manifestants ont été diversement blessés, et près de 1.500 côté forces de l'ordre, selon l'Intérieur.

     

    1
    Cros Jacques
    Vendredi 19 Août 2022 à 10:05

    Lallement quitte son poste de préfet de police ! Les progressistes ne le regretteront pas tant il s'est caractérisé par sa violence dans l'exercice de son "maintien de l'ordre". Reste qu'il sera remplacé par quelqu'un qui aura la même mission de défendre par la répression la plus dure un pouvoir au service des intérêts d'une minorité ! 

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